lundi 21 octobre 2013

La montre biométrique de Ionosys






Thierry Bardy
Voici un mélange de biométrie et d'objet connecté : la montre signée Ionosys. Pour se connecter au réseau de son entreprise, on approche sa montre d'un capteur située dans la tablette ou l'ordinateur.
Le bracelet de la montre contient des données biométriques qui permettent de s'identifier de manière beaucoup plus sécurisée qu'avec un simple mot de passe.
007 en pâlirait de jalousie... Son nom : Ionosphère. Composée d’un activateur biométrique et d’applications logicielles, Ionosphère permet de s’identifier d’un simple geste en étant certain que la personne s’identifiant est bien la bonne personne.
 Le contrôle d’accès aux périphériques fixes et mobiles, aux locaux, aux espaces web et plus encore, en font un outil très ingénieux pour lutter contre l’inflation des mots de passe et autre passwords à entrer au cours de son activité professionnelle et personnelle, ou encore la complexification desdits mots imposée par les besoins croissants de sécurisation.
Car les solutions ne manquent certes pas, entre les cartes à puce, les token et autres générateurs de code à usage unique.

Pour Stéphane Blondeau, président de Ionosys, elles sont tout sauf pratiques. « Elles n’empêchent pas un employé de prêter son support de code d’accès à son collègue. La sécurisation reste donc toute relative. »
Ionosys, installée depuis près d’un an à l’incubateur de l’Ecole Centrale Paris (ECP) propose une solution simple : intégrer les codes d’accès dans une montre personnalisée, au sens où elle ne s’active que si l’utilisateur est le bon. Ce qu’elle peut vérifier grâce à des capteurs de reconnaissance et une biométrie par empreinte digitale.
L’ensemble de cette technologie a été brevetée par la start-up. Pour la mettre au point, Ionosys a travaillé étroitement avec plusieurs laboratoires du campus de l’ECP : le laboratoire de génie industriel, pour le développement de la partie mécanique des produits, et le laboratoire d’électronique, pour le développement des cartes électroniques.

Par contre, dilemme : comment porter une seconde montre à ceux qui en ont déjà une ? A Ionosys, on a visiblement pensé à tout, en imaginant deux scénarios et autant de solutions. « Soit la personne ne tient pas particulièrement à sa montre, dans ce cas, la « montre » d’Ionosys viendra en remplacement. Soit, au contraire, elle y est attachée, dans ce cas, il nous faudra lui proposer un bracelet au design discret. »
Mais à terme, Ionosys envisage de travailler avec un fabricant qui joindrait ainsi l’utile à l’agréable : « Après tout, qui est le mieux placé pour concevoir un bracelet-montre bien désigné ? En sens inverse, comment ne pourrait-il pas être intéressé ? « Notre technologie apporte une valeur ajoutée à ce type d’entreprise. Elle lui permettrait de résister à la concurrence en y incorporant des services à haute performance technologique. »

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