mardi 11 octobre 2016

Thierry Bardy - le Club Open Prospectif COP lance Open connectivity initiative
















Le Club Open Prospectif lance des travaux prospectifs s’agissant des nouvelles générations de connectivité 5G.
A travers l’« Open Connectivity Initiative », le Club Open prospective souhaite mener une démarche de prospective opérationnelle totalement originale et inédite en France.
Nous souhaitons imaginer et anticiper les transformations liées aux connectivités de demain (notamment 5G) . Et ceci en utilisant comme terrain de jeu prospectif l’hypothèse des Jeux Olympiques de 2024 à Paris (
http://www.paris2024.org).
Cette démarche se déroulera en 3 temps :
1)     Kick off de jeudi 3 novembre
Au-delà de la présentation par des experts des Orange Labs des performances en rupture des futures solutions de connectivité, des intervenants d’horizons très différents nous permettront d' appréhender les enjeux métier des connectivités de demain :
  • Pascal Guillet, Ericsson (technologies)
  • Bruno Tezenas du Montcel, France Média Monde (média)
  • Patrice Reilhac, Valéo (voiture autonome)
  • Sébastien Kaiser, SNCF (expérience voyageurs)
  • Nicolas Diacono, Echangeur BNP Paribas (intelligence conversationnelle)
2)     Ateliers de travail (d’une durée de 3 jours) s’appuyant sur l’approche de « design thinking ». Ces ateliers auront lieu dans un cadre adapté à la réflexion collective et seront animés par un prestataire pour garantir la production de cas d’usage en rupture au sein d’univers d’expérience suffisamment larges pour que tous nos secteurs d’activité puissent s’approprier les concepts qui auront été imaginés et prototypés.
3)     Exploitation par les participants aux ateliers des cas d’usage en rupture pour porter au plus haut niveau de vos organisations la vision du potentiel de transformation de vos activités.
Pour conclure
  • vous êtes avide d’appréhender le potentiel de transformation de la « connectivité ambiante » de demain ;
  • vous êtes intéressés, vous ou des personnes de votre entourage impliquées dans des démarches de prospective et d’innovation, donc susceptibles de participer à un nos ateliers de design thinking ;
Alors, n’hésitez pas à vous inscrire au kick off à cette initiative à l"adresse


A très bientôt
Thierry Bardy

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J'ai souhaité réorienter les travaux du Club Open Prospective sur les solutions de connectivité du futur (5G et au-delà).
Demain, la généralisation de l’Internet des Objets, du Cloud, de l'Intelligence Artificielle nécessiteront des solutions de connectivité plus homogènes et flexibles, gérant en temps réel des services critiques (véhicules autonomes, santé, relation client, médias,…), davantage modulables ou personnalisables et moins gourmandes en énergie.

Cette connectivité ambiante laisse présager l’émergence de nouveaux comportements et usages associés à de nouveaux modèles économiques et ce pour tous les secteurs d’activités.

La voiture connectée et/ou autonome est un exemple concret d'interdépendance entre le produit et le réseau. Mais bien d'autres secteurs seront tout autant impactés.

Nous vous proposons de construire avec le club une démarche collaborative inter-entreprises pour anticiper ces nouveaux univers d’expérience, la transformation possible de votre activité, les jeux d’acteurs et les nouveaux modèles économiques liés à cette nouvelle connectivité.

Nous nous sommes entendus avec le Comité Paris 2024 pour mener nos travaux sur un terrain de jeu concret et réel que seront les Jeux Olympiques de 2024 à Paris.

Open Connectivity Initiative (en résumé) :
Formuler des univers d’expérience
rendus possibles par la technologie 5G et au-delà
en mode collaboratif …
en prenant les Jeux Olympiques de Paris 2024 comme terrain de jeu.

(*) Partenaires officiels de Paris 2024 (http://www.paris2024.org/fr/article/les-partenaires-officiels ) : Accor Hotels, BNP Paribas, Caisse des Dépôts, Elior, FDJ, JCDecaux, LVMH, La Poste, MAIF, Orange, RATP, Vivendi

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Chers membr

Thierry Bardy "Et si les smart grid de demain fonctionnaient avec du bon vieux CPL





Vous avez  dit Sigfox, LoRa ou 5G , non l'avenir est au CPL ( pour courant porteur  en ligne )
C'est une première mondiale. Pendant un an, Enedis (ex-ERDF) et neuf partenaires industriels et académiques ont expérimenté, à Toulouse, une chaîne de communication globale sur un réseau électrique, du poste de distribution aux clients.
Ce réseau, appelé Sogrid, injecte du courant porteur en ligne (CPL) de 3e génération sur les câbles électriques pour envoyer un signal numérique.
Le CPL fonctionne déjà dans les logements, mais c'est la première fois qu'il est installé sur un réseau de moyenne tension. L'expérimentation est menée depuis septembre 2015 dans 1.000 foyers, avec 1.300 équipements communicants déployés, dont 1.000 compteurs intelligents. Car le réseau électrique a besoin de systèmes de communication pour piloter à distance la production intermittente des énergies renouvelables et optimiser la consommation.
«  Un taux de 30 % d'énergie renouvelable est acceptable, mais il faudra trouver une parade pour atteindre 50 % comme le prévoit la loi sur la transition énergétique, d'où l'expérimentation de Sogrid ».
Les industriels partenaires du projet ont mis au point cinq équipements communicants, dont le compteur et le « smart data » concentrateur.
Pour sa part, STMicroelectronics a conçu la puce Comet, qui cumule les fonctions de 4 puces dans le compteur intelligent. Cinq brevets ont été déposés, dont trois par Nexans et deux par Enedis.
Le réseau Sogrid ne sera pas encore généralisé. «  La configuration finale n'est pas terminée, car Enedis mène  17 projets de "smart grid" »

Thierry Bardy - Alzohis: un vrai comte de fée de l'innovation de santé

L'histoire d'Alzohis (fusion du prénom et du nom du psychiatre Alois Alzheimer) est un vrai comte de fée. Un vrai best seller de l'innovation de santé !!!
L'histoire commence par "il était une fois "et elle finit , je l'espère par beaucoup de malades diagnostiqués en amont et qui pourront peut être un jour être soigné.

Romain Verpillot a découvert une méthode non invasive pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer. La start-up est devant un marché potentiel de 20 millions de test par an. Pour financer son expansion mondiale, une première levée de fonds est prévue en 2017.

C’est totalement par hasard que Romain Verpillot a découvert un test pour détecter la maladie d’Alzheimer. Lors de sa thèse en chimie analytique sur le développement d’outils de diagnostic innovants, à la faculté de pharmacie de Paris Sud, il identifie de nouveaux biomarqueurs pour reconnaître les signes de la maladie.
Plutôt que de publier sa thèse, le doctorant décide de déposer un brevet. Il créé ensuite rapidement sa start-up.


Son moteur ? Le fait de vivre personnellement la maladie à travers l’histoire de son grand-père. « Il a eu tous les symptômes sans jamais avoir été diagnostiqué. Pendant longtemps, les patients sont restés dans l’incertitude par manque de diagnostic fiable et accessible. Aujourd’hui, bien que l’on compte quelques 20.000 nouveaux cas par mois en France, on ne connaît toujours pas l’étiologie de cette maladie, d’où la difficulté de développer de nouvelles technologies sur ce thème. Par cette découverte, j’ai voulu en quelque sorte changer la condition humaine à mon niveau ».

Romain Verpillot se forme à l’entrepreneuriat

Scientifique de formation, Romain Verpillot ne connaissait rien à l’entrepreneuriat, ni au management. Il intègre donc le programme HEC Challenge + pour se former. « J’ai souhaité me préparer au nouveau monde dans lequel j’allais évoluer, très loin de l’univers scientifique ». A l’issue de cette formation, il reçoit le 1er prix du business plan, ce qui le conforte dans l’idée de créer son entreprise. Cependant, créer une start-up dans le médical se révèle compliqué. Le jeune homme procède par étapes et de façon méthodique. « Il convient de faire le plus de R&D en amont, puis de créer son entreprise le plus tardivement possible, pour se rapprocher de la commercialisation et du retour sur investissement ».

Pendant quatre années, Romain Verpillot multiplie recherches, études de marché et essais cliniques, en collaboration avec des hôpitaux français et allemands, afin de peaufiner au maximum son produit et d’élaborer un business model viable. Parti d’échantillons de liquide céphalo-rachidien, il améliore sa technologie jusqu’à transposer le procédé au sang. Le but ? Être le moins invasif pour les patients. Le jeune entrepreneur se réjouit d’avoir pu conserver sa vision initiale : « rendre accessible rapidement, et à tous, un diagnostic de la maladie à partir d’une simple prise de sang ».
En mars 2014, Alzohis est enfin créée. Un nom déposé dans le monde entier et inspiré par Alois Alzheimer, médecin psychiatre, neurologue et neuropathologiste allemand connu pour sa description de la maladie qui porte son nom.

20 millions de clients potentiels à travers le monde

Pour son business model, la start-up a fait le choix de s’appuyer sur les laboratoires d’analyses qui réalisent déjà les dosages sanguins. Aucun nouveau dosage n’est nécessaire, le résultat est obtenu par un simple traitement des données de façon mathématique. « Nous ressemblons plus à une entreprise d’informatique dans le sens où nous ne faisons que collecter des données à partir desquelles nous fabriquons des diagnostics, sans avoir notre propre laboratoire ».

Pour la commercialisation, Alzohis a choisi le tout numérique. « A l’instar de tous les nouveaux diagnostics comme celui de l’hépatite C, nous allons vendre notre produit grâce à une plate-forme web. Tout sera géré en ligne ». Plus précisément, les laboratoires se connecteront sur la plate-forme d’Alzohis, les tests diagnostiques étant gérés on-line, les résultats seront délivrés au médecin, puis au patient. La commercialisation des premiers tests devrait intervenir au printemps 2017 environ. Ses premiers clients seront des médecins et neurologues prescripteurs partout dans le monde, puisque l’entreprise travaille aussi bien avec des distributeurs français, des laboratoires chinois et des sociétés de biotechnologie américaines. Le marché mondial est estimé à 20 millions de tests par an.
« Une petite start-up française peut très vite rayonner dans le monde entier si elle a de l’ambition », assure le fondateur d’Alzohis. Néanmoins, il reconnaît que l’écosystème français, concernant le monde médical, est complexe. « Il existe beaucoup de conflits internes. Nous irons donc là où le produit sera bien accepté ». Pour financer cette commercialisation mondiale, la start-up prévoit une première levée de fonds en 2017.

Un million d’euros de subventions depuis la création d'Alzohis

Côté financier, l’entreprise a démarré avec peu d'apports personnels mais a bénéficié d’un million d’euros de subventions et d’investissements privés. « Il existe beaucoup d’outils et de subventions en France pour financer des projets innovants ». Alzohis en est la preuve. Dès la fin de sa thèse, Romain Verpillot a reçu 20.000 euros pour le prototypage de C’Nano programme de la Région Île-de-France, et qui a également financé son année de formation à Challenge + HEC et un coaching sur 18 mois.
En 2011, l'entrepreneur intègre l’incubateur d’Orsay IncubAlliance qui lui octroie également un apport de 20.000 euros et lui permet de disposer de bureaux. Sur place, il continue de se former au management. L’année suivante, c’est une enveloppe de 90.000 euros de la part du CNRS pour financer son salaire et les derniers essais cliniques.
Et fin 2012, Romain Verpillot remporte le prix Oséo Emergence, soit 45.000 euros, puis se voit consentir 60.000 euros de prêt d’honneur par Scientipôle.
Enfin, en juin 2014, la start-up est lauréate du concours Ilab organisé par le ministère de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur et reçoit encore 250.000 euros de subventions.

Romain Verpillot s'associe avec sa directrice de thèse et un informaticien

Malgré toutes ces aides et subventions disponibles en France, le jeune entrepreneur déplore le manque de créations de sociétés dans le domaine scientifique. Selon un rapport du CNRS, seuls 10 % des jeunes chercheurs et doctorants créent des entreprises autour des brevets qu’ils déposent. Si la France est le 5ème pays qui dépose le plus de brevets au monde, elle n’est qu’au 25ème rang, soit au niveau de l’Estonie, pour les valoriser par le biais de la création de start-ups. « Pourtant faire une thèse constitue une excellente formation pour devenir chef d’une start-up innovante. Les chercheurs ont une vraie légitimité à valoriser leurs recherches. Nous sommes amenés à gérer des projets complexes à moyen terme, à composer avec une équipe de recherche et à gérer des budgets ». Quant au reste, ils doivent s’approprier les codes, la culture entrepreneuriale et l’approche business.
L’atout de Romain Verpillot est d'avoir su s’entourer. Très vite, il a compris qu’il ne pourrait pas y arriver seul. « Les entreprises sont des aventures humaines. Il faut vouloir s’entourer et partager cette aventure ». Dès la création de la start-up en mars 2014, il s’associe avec sa présidente de thèse, experte en chimie analytique, Myriam Taverna, et avec un informaticien expert en sécurité des données, Rudy Beaujean. L’entrepreneur est également épaulé par un comité scientifique et stratégique de huit personnes : neurologues, spécialistes du diagnostic, directeurs financiers de grandes entreprises du diagnostic cotées en Bourse et directeurs commerciaux. « Nous sollicitons ce comité pluridisciplinaire une fois tous les six mois pour partager et échanger sur la stratégie de l’entreprise ». Pour l’heure, la start-up a recruté sa première collaboratrice et prévoit d’embaucher 15 salariés en 2017.