lundi 25 août 2014

Thierry Bardy, Economie collaborative et plateformes de locations entre particuliers ont démontré leurs réussites

Thierry Bardy
2019 , l’économie collaborative à travers les plateformes de location entre particuliers a démontré sa pertience 





Analyse de cadrage Le Monde daté du 30 avril 2019

La sortie de crise de 2017 aurait pu voir un essoufflement dans nos pratiques de consommations partagées. Il en fut tout autrement, le nombre de propriétaires d’un bien qui décident de mutualiser son usage de manière organisée et rémunérée, avec ou sans intermédiaire s’est développé de façon importante.
Certains secteurs comme le logement, le transport, les biens culturels,  le mobilier, l’outillage et le bricolage  et dans une moindre mesure les vêtements ont vu naître des initiatives de locations inédites et parfois excessivement lucratives.
Airbn&b dans le domaine de la location d’appartement est devenu emblématique du développement de la consommation partagée dans le monde. En France, la start up  Blablacar a un taux de croissance de plus de 20% depuis sa création en 2012 et elle a su résister aux plates-formes de mise en relation des taxis et des VTC de type Uber.

Le secteur du bricolage ou de l’outillage a mis plus de temps à trouver son marché. Kiloutou dont le chiffre d’affaire s’érodait, a pris conscience dès 2017 de son intérêt de préempter ce marché des particuliers et à créer sa plate-forme hyper-géolocalisée trouvetout.com.
Kiloutou comme la SNCF avec 123covoiturage.com ont davantage vu dans ce type d’investissement  leur intérêt d’occuper une place sur un nouvel échiquier  et dans une moindre mesure de créer une activité à forte marge.
Quel que soit le secteur d’activité, le développement de ces plates-formes de locations entre particuliers ont eu des impacts positifs sur l’économie.
A quelques exceptions, elles n’ont pas créé de destructions importantes de valeur auprès des acteurs historiques. N'en déplaise à l'économiste Schumpeter et à sa théorie de la destruction créative, la France a su créer de la valeur via son écosystème de start up sans en détruire pour autant.
En outre, leurs capacités à créer des liens sociaux entre individus suffiraient, à eux seuls, pour expliquer leur succès.
Ce type de consommation s’inscrit dans une tendance lourde de l’économie servicielle et collaborative. Les prévisionnistes s’attendent à la poursuite et à l'explosion de ces économies pour 2030.
Ils expliquent que les contraintes économiques devenant de plus en plus difficiles, les consommateurs seront
de plus en plus incités à louer plutôt qu’à acheter.
Le besoin de l'individu de s’affranchir de la consommation de masse et de reprendre le contrôle de sa consommation individuelle  pour économiser mais aussi pour réduire l’impact environnemental passe par des démarches d'entre-aide, de trocs et ou de locations entre particuliers 







lundi 18 août 2014

Thierry Bardy - Amazon lance aux USA son store d'impression 3D

















Quand le géant de la distribution en ligne se met à lorgner sur un moyen de production comme l'impression 3D, ça donne le « 3D Printing Store ». 
Pour être exact, Amazon ne produit rien... pour l'instant. Il fait sous-traiter par des spécialistes comme Mixee Labs, Sculpteo, 3DLT, i.materialise ou Thingify.
Ce qu'il propose en revanche, outre les modèles de ses partenaires et sa plateforme de distribution, c'est une interface de personnalisation séduisante.
Parce que vendre ce qui existe déjà ne lui suffit pas, Amazon a décidé de s'appuyer sur les technologies d'impression 3D pour offrir du personnalisable, à flux tendu.
Son nouveau service, Amazon 3D Printing Store (pour l'instant américain), propose ainsi de multiples modèles d'objets 3D, dans des domaines variés comme la bijouterie, la décoration, l'électronique, les accessoires ou encore les jeux et jouets.
Et sur la base de ces modèles, l'utilisateur peut aisément modifier la couleur, la taille, la forme ou encore le type de matériau. L'interface simple affiche un aperçu tridimensionnel de la modélisation, qu'on fait tournoyer avec sa souris. Les premiers items sont commercialisés à partir d'une trentaine de dollars.

Petra Schindler-Carter, directrice des ventes d'Amazon Marketplace, a déclaré par voie de presse : « l'introduction de notre boutique de produits imprimés en 3D annonce le début d'une transition dans le commerce en ligne - le processus de fabrication peut se faire plus agile qu'il ne l'est afin de procurer une expérience plus captivante au client ».

On imagine surtout pour une société comme Amazon, où la logistique est vraisemblablement le poste de dépenses le plus conséquent, quel impact ce cheminement alternatif de la production peut avoir. Certes, Amazon n'imprime pas (ou pas encore ?) directement et le système ainsi ficelé n'autorise pas le client à uploader ses propres créations 3D. Mais si la mayonnaise prend, il y a fort à parier qu'Amazon passera le cap suivant, en contrôlant sa propre production d'objets 3D, la technologie étant à la portée d'une société aussi puissante, soit directement, soit par voie de rachat.