vendredi 30 octobre 2015

Thierry Bardy , Potager urbain Paris

Jardinier Alpiniste














Quelques photos de ma visite début octobre 2015 du potager urbain sur les toits des Galeries Lafayette ( Paris)
C'est une start up Grenobloise http://haussmann.galerieslafayette.com/paris-sous-les-fraises/
qui est à l'origine de cette initiative "paris sous les fraises"
N'hésitez pas à rentrer en contact avec eux pour une implantation sur les toits de votre entreprise.

Production de 300 kgs de tomates en un an

Production de 900 kgs de fraises en un an

Thierry Bardy - Réparer et réutiliser; l’émergence d’une économie de la seconde vie.



Thierry Bardy Club Open Prospective

 

 

 

 

 

Réparer et réutiliser:  l’émergence d’une économie de la seconde vie.
La crise économique qui touche les pays industrialisés depuis plusieurs années se traduit par des changements de comportements, et ce d’autant qu’elle intervient dans un contexte de prise de conscience de la raréfaction des matières premières,  et de la nécessité de modifier les comportements de consommation afin d’accéder à des modes de vie plus durables. Notre système économique linéaire « je prends, j’utilise, je jette »  ne sera plus envisageable d’ici la fin du XXIe siècle. Comment donner une seconde vie à nos déchets  et à nos produits manufacturés ?
Proche de l’économie circulaire, l’économie de la 2eme vie poursuit l’objectif de gérer les produits de la naissance à la renaissance en récupérant les pièces de ré-emploi, en recyclant les matériaux et en récupérant l’énergie issue des déchets.

Concernant le produit ou la transformation de la consommation.
Le marché de l’occasion est estimé par le cabinet Xerfi à 10, 6 milliards d’€, soit un quasi doublement depuis 2012. Il dépasse aujourd’hui 2% de la consommation totale des ménages, dans certains secteurs comme dans la téléphonie il a dépassé les 10 %.
A l’instar  d’Ebay ou du Boncoin.fr, les réseaux de vente et/ou  de dons d’objets se développent.
Les manufacturiers de biens et les pouvoirs publiques ont pris conscience de ce phénomène et adoptent des stratégies où l’obsolescence programmée est totalement bannie. 
La prise de conscience est réelle. Eco-systemes.fr, organisme à but non lucratif agrée pour la collecte et le recyclage des appareils électriques et électroniques usagés se paie le luxe de diffuser des spots publicitaires en prime time sur les chaines généralistes françaises. Aurait-on pu imaginer cela il y a encore 5ans ?

la gestion des déchets, la récupération et le recyclage
4 milliards de tonnes de déchets sur notre planète terre , 100 tonnes par seconde.
- le gaspillage alimentaire ne peut se pérenniser de la sorte . Les initiatives fleurissent çà et là pour parvenir à utiliser au mieux les invendus de la grande distribution et éduquer le consommateur à ne pas surconsommer.
- le tri sélectif devient essentiel et les mesures de contrôle s’amplifient , tant les couts de la sélection sont importants pour notre économie.
 - les biodéchets alimentaires d’origines végétales qui représentent 50% d’une poubelle française (fruits, légumes, céréales…) ou animales (viande, poisson, œuf, lait…) deviennent un enjeu économique important.

Aujourd'hui la communication sur la COP 21 met en exergue tout l'enjeu du climat pour nos générations futures et l'on ne peut que s'en féliciter. Notre pouvoir ou celui du simple citoyen de pouvoir influencer sur cette cause est quasi nul.
A contrario, le pouvoir citoyen dans le domaine de l'économie circulaire est tout entier. Reste à l'envisager et surtout de se prendre en main.

Thierry Bardy 

lundi 19 octobre 2015

Thierry Bardy - la cuisine à l'algorithme

Contribution à la réflexion du Club Open Prospective 

ROBOTS, IA ET IMPRESSION 3D, À QUOI RESSEMBLERA LA CUISINE DU FUTUR ?

Les nouvelles technologies commencent à débarquer dans nos cuisines. Des robots chefs, des drones serveurs, des imprimantes 3D qui « fabriquent » des aliments de toutes pièces, les initiatives se multiplient. Mais vers où se dirige-t-on vraiment ?.


Nous sommes en 2020, ou disons plutôt 2030. Laissons-nous aller à imaginer la cuisine ou le restaurant du futur : le client s'installe à une table, dans un environnement très épuré, high-tech. Les cartes apparaissent devant lui en hologramme, grâce à la réalité augmentée. Lorsque le serveur arrive pour prendre sa commande, il entend un léger vrombissement, presque imperceptible. Oui, les drones ont fait des progrès considérables et sont (presque) silencieux. Ce sont ces petits aéronefs qui lui apporteront ses plats, une « façon de rendre le travail en salle moins fatiguant » lui explique le serveur. En cuisine, les deux chefs ont des assistants bien particuliers. Alors que l'intelligence artificielle qui les a aidés à élaborer la carte qui a valu sa deuxième étoile au restaurant est désactivée pendant le service, plusieurs robots ont maintenant pris le relais. Grâce à un système de reconnaissance vocale et de fonction miroir, ils répètent les gestes des cuisiniers pour pouvoir envoyer les assiettes le plus rapidement possible. Niveau dessert, une boite s'active près des frigos : une imprimante 3D. Particulièrement élaborée, elle fonctionne beaucoup plus rapidement que les premiers prototypes qui sont arrivés sur le marché en 2015. La condition sine qua non pour une commercialisation massive a donc été respectée : elle fait gagner du temps...

Une telle histoire appartient-elle au domaine de la science-fiction ? Revenons maintenant en cette fin d'année 2015, où les innovations dans l'agroalimentaire ont été au coeur de toutes les attentions high-tech ces douze derniers mois.

Le service par drones ?

L'expérience a déjà été tentée il y a peu, à Singapour. Les clients du music bar et restaurant Timbre@The Substation peuvent assister depuis quelques mois à un étrange ballet aérien : une flotte de petits quadricoptères est présente pour assister les serveurs. Développés par l'entreprise locale Infinium Robotics, ils sont capables de porter en totale autonomie de la vaisselle, des plats ou des boissons, de la cuisine à la salle. Attention, le but n'est pas (pour l'instant) de remplacer la main d'oeuvre humaine. Les drones ne vont pas jusqu'aux tables des clients mais sont déployés pour éviter aux serveurs d'avoir à parcourir une distance trop importante pendant leur service. Les aéronefs font la navette entre la cuisine et un point spécifique de la salle, où une personne en chair et en os prend alors le relais pour l'interaction directe avec les clients.







 



L'intelligence artificielle dans les cuisines ?

Il n'y a qu'à s'intéresser à ce que peut déjà faire Chef Watson, pourtant au tout début de son développement. Concernant la robotique, plusieurs initiatives ont vu le jour, montrant avec une quasi-certitude que les robots seront aptes d'ici quelques années à entrer de manière efficace dans les cuisines. Ainsi la DARPA, l'Agence pour les projets de recherche avancée et défense aux Etats-Unis, a monté une équipe de chercheurs à l'université du Maryland, afin d'élaborer une nouvelle génération de robots à intelligence cognitive, capable d'apprendre et d'enregistrer des tâches uniquement en visionnant des vidéos. A partir de tutoriels YouTube, le « cuisinier mécanique » a pu sélectionner les ustensiles et les ingrédients dont il avait besoin et les utiliser avec précision. Le robot le plus élaboré est peut-être celui développé par Moley Robotics et Shadow Robot après plus de vingt ans de R&D. Formé de deux bras mécaniques, il reproduit de manière très précise les gestes qui lui ont été appris au préalable et peut refaire ainsi plusieurs centaines de recettes.









L'impression 3D ?

L'impression 3D dans l'agroalimentaire à destination du grand public n'en est qu'à ses balbutiements et pourtant une certaine concurrence commence à apparaître entre les différentes startups qui s'intéressent au concept. On peut citer Foodini en Espagne, la ChefJet de 3D Systems dans la Silicon Valley, PancakeBot qui est né sur Kickstarter, Choc Edge en Angleterre, ou encore Bocusini en Allemagne (lancé via le crowdfunding également).

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le mode de fonctionnement d'une imprimante 3D alimentaire est relativement simple. « Pour fonctionner, elle a besoin d'un fichier informatique avec un dessin 3D, et de matière, souvent liquide ou en poudre, contenue dans des cartouches. Le reste se fait par dépôt de couches successives » explique Bertrand Busson, cofondateur de la société wiShape. C'est donc dans les desserts que pour l'instant ces imprimantes 3D sont les plus performantes. La PancakeBot par exemple, n'est finalement constituée que d'une « simple » seringue remplie de pâte à crêpes, qu'elle relâche sur une plaque chauffante en suivant un dessin précis. Le travail sur le chocolat, bien qu'utilisant une technique similaire, propose quant à lui des réalisations qui laissent plus facilement imaginer le potentiel de l'impression 3D, comme on peut le voir par exemple dans les réalisations de l'école de design culinaire de Reims (ESAD-Reims) :



 






Pour David Desrousseaux, fondateur de la toute jeune entreprise Koppaz, l'impression 3D, surtout dans l'alimentaire, reste aujourd'hui dans sa grande majorité que la réappropriation marketing d'une technique inventée au début des années 1980. « Rares sont les machines qui font réellement de l'impression 3D et pas seulement du moulage. On peut citer par exemple les cubes en sucre de 3D Systems. Ils sont créés à partir de rien, par une succession de couches de poudre collées entre-elles par une solution et qui permettent un assemblage 3D. »




 




Le grand défi sera maintenant de parvenir à diminuer le temps de fabrication. Pour pouvoir s'imposer auprès du grand public, ou même dans les cuisines des professionnels ou des industriels, une machine doit pouvoir imprimer un plat en 3D en un temps record, afin de faciliter le processus de préparation. « Il faudrait également que les grands groupes électroménagers s'y mettent. Ce serait une bonne façon de démocratiser les usages. Pour l'instant on est dans une approche complètement B2B, les rares qui se sont essayés au B2C se sont cassés les dents » précise Bertrand Busson.

Selon David Desrousseaux, « les contraintes techniques sont encore trop importantes pour pouvoir imaginer une commercialisation de masse, sans oublier les impératifs sanitaires ». L'impression 3D alimentaire ne permet pas pour l'instant de créer des produits en série et s'axe surtout sur une customisation précise. « Ce qui semble adapté presque exclusivement à l'événementielle, en démonstration.» 

Aujourd'hui, deux « grands » se sont particulièrement intéressés à la question. Ils sont tous les deux aux Etats-Unis : le MIT et la NASA. Pour Bertrand Busson, c'est le MIT qui « occupe la première place sur le podium de l'impression 3D ». Notamment grâce à des machines à la pointe de la technologie et encore inégalées. Concernant l'agence spatiale américaine, l'impression 3D culinaire prend un tout autre enjeu : celui de parvenir à nourrir plus facilement les astronautes envoyés dans l'espace, en économisant les ingrédients et sans produire de déchets. Elle avait d'ailleurs fait les gros titres outre-Atlantique grâce à sa pizza en 3D...

Même si le concept est prometteur, il faudra donc attendre encore plusieurs années avant de voir des plats imprimés dans nos assiettes. Il sera nécessaire d'accélérer les méthodes de fabrication, diminuer les coûts pour rendre le processus rentable, et comme pour chaque innovation technologique arrivant à destination du grand public, attendre les législations qui l'encadreront.

lundi 12 octobre 2015

Gartner : 10 prédictions qui vont changer la face de l'industrie IT



Au cours des prochaines années, les interactions entre les hommes et les robots devraient s'intensifier. (crédit : D.R.)

Au cours des prochaines années, les interactions entre les hommes et les robots devraient s'intensifier. (crédit : D.R.)
Des robots aux objets connectés en passant par les logiciels autonomes, les années qui viennent s'annoncent riches en matière d'innovations technologiques. Le cabinet Gartner fait le point en 10 prédictions, dévoilées à l'occasion de son dernier Symposium d'Orlando.
A l'occasion de son Symposium ITxpo 2015 qui se déroule actuellement à Orlando, Gartner a dévoilé ses dix prédictions pour les organisations IT et les utilisateurs de l'IT pour 2016 et les années à venir. Cette année, le monde des robots et des machines est à l'honneur. Le cabinet estime que dans le futur, le monde sera conduit par les algorithmes et les machines intelligentes dans lequel les hommes et les machines devront définir une relation harmonieuse.
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1 - D'ici 2018, 20% des contenus d'entreprises seront rédigés par des machines. Selon Gartner, des informations analytiques et basées sur les données pourront être traduites en langage naturel écrit en utilisant des outils émergents. Les rapports d'activités dédiés aux actionnaires, les documents légaux, les rapports de marchés, les communiqués de presse, articles et white papers pourraient tous être rédigés par des automates.
2 - D'ici 2018, 6 milliards d'objets connectés finiront par demander de l'aide. Il s'agira alors de développer des mécanismes pour répondre aux demandes croissantes de supports des objets.
3 - D'ici 2020, des logiciels autonomes sans contrôle humain généreront 5% de toutes les transactions économiques. Les agents fonctionnant grâce à des algorithmes participent déjà aux transactions économiques. Bien qu'ils soient automatiques, ils restent contrôlés par des humains. Gartner s'attend à l'émergence de nouveaux logiciels entièrement autonomes et à la naissance d'un nouveau paradigme que le cabinet appelle l'économie programmable. Ceci pourrait fortement perturber le secteur des finances existant.
4 - D'ici 2018, plus de trois millions de travailleurs dans le monde seront supervisés par un «robo-boss». Les « robo-boss » seront de plus en plus nombreux à prendre des décisions qui auraient pu être prises par des managers humains. Dans la mesure où les fonctions de supervisions sont liées à la surveillance des performances des collaborateurs, qui sont mesurés par des données quantitatives, les décisions peuvent être prises plus rapidement par des machines intelligentes.
5 - D'ici la fin 2018, 20% des bâtiments connectés auront souffert de vandalisme numérique. Les bâtiments sont de plus en plus connectés et sont donc aussi plus vulnérables aux attaques. Ce n'est pas seulement une nuisance, il y aura aussi des conséquences économiques, en matière de santé et de sécurité. Les bâtiments doivent être construits de manière à offrir un niveau acceptable de protection et en intégrant aussi des systèmes de gestion et de contrôle de la sécurité.
6 - D'ici 2018, 45% des entreprises les plus dynamiques auront moins de collaborateurs que d'instances de machines intelligentes. Le cabinet prend comme exemple des supermarchés entièrement automatisés ou une société de surveillance utilisant uniquement des drones pour ses opérations de surveillance.
7 - D'ici la fin 2018, l'assistant numérique des consommateurs reconnaîtra les individus de manière faciale et vocale. Cela permettra aux entreprises de développer une expérience client exceptionnelle.
8 - D'ici 2018, 2 million de collaborateurs seront tenus de porter des dispositifs de contrôle de l'état de santé et de l'activité comme condition d'embauche. Ce sera notamment le cas pour les policiers, les pompiers ou pour les professions para-médicales. Le but sera d'assurer leur sécurité et de leur donner de l'aide aussitôt que le besoin se fait sentir. D'autres professions pourront être concernées par la suite, notamment les athlètes, les politiciens, les pilotes...
9 - D'ici 2020, les agents intelligents virtuels (VPA) faciliteront 40% des interactions mobiles et l'ère post-app commencera à dominer. Les VPA pourront prédire les besoins des utilisateurs, établir la confiance et finalement agir de manière autonome au nom de l'utilisateur.
10 - D'ici 2020, 95 % des failles de sécurité cloud seront la faute des clients. Les problèmes de sécurité restent la raison la plus fréquente pour éviter d'utiliser les services cloud public. Mais ce ne sont pas les fournisseurs qui seront à l'origine des problèmes de sécurité. Les organisations clientes de ces services cloud devront engager des efforts explicite pour la sécurité.

mardi 6 octobre 2015

Dans le futur, comment la mode et les nouvelles technologies cohabiteront-elles ?



Image actu
Dans le futur, comment la mode et les nouvelles technologies cohabiteront-elles ?
Éléments de réponse avec Arte Creative et son Fashioniscope.

Comment allons-nous être « fagotés » dans les décennies à venir et quel rôle la technologie
peut-elle avoir dans le milieu du prêt-à-porter ? Si pour vous aussi la peur de rater quelque chose est
une angoisse permanente (syndrome FOMO), Arte Creative livre son Fashioniscope avec
 7 looks totalement improbables et connectés.

En 2040, le retro hipster recevra un courriel de son slim en cas de prise de poids excessive,
le sari-survêt redéfinira la notion de luxe et d’élégance en 2070 et le fermier high-tech
déambulera en 2090 au milieu de son bétail avec sa combinaison Margiela, capable de résister à 
tous les temps. Une projection pleine d’humour réalisée par Alice Pfeiffer et l’illustratrice 
Lauren Mortimer qui nous donnent une idée de la future évolution de l’homme et de ses 
rejetons. D'ailleurs, si vous avez prévu d'avoir de charmantes têtes blondes ou brunes, voici un 
aperçu : « L’enfant du futur sera géo localisable à toute heure et son alimentation sera contrôlée – 
et ce, grâce au développement de vêtements intelligents – qui par ailleurs, ne se déchireront pas. 
Un cocon protecteur et fusionnel avec la maman ravie ! » Alors que le corps humain est 
appelé à devenir la nouvelle unité de paiement, le vêtement aura lui aussi une nouvelle fonction : 
celle de nous transformer en homme-machine ?