vendredi 30 août 2013

Pour les nostalgiques, comme moi, de la bulle internet 2000 Thierry Bardy



Pour ceux qui ont vécu la bulle internet 2000 et/ou  pour les plus jeunes qui n'étaient encore qu'adolescents, ces 2 flux sont vraiment extraordinaires. "Nostalgiques" sortaient vos mouchoirs !!!.
Le fait que ces 2 émissions soient maintenant un peu "vieilles n'a que plus de valeur, cela  permet de faire une double rétrospections 2008 , 2013
1ere partie
http://www.youtube.com/watch?v=uRHTO2gpSWg
2 eme Partie
http://www.youtube.com/watch?v=7AzOPqJdcIM

mardi 27 août 2013

Etude prospective de l'internet en 2030

Étude - La dynamique d'internet. Prospective 2030
Internet forme sans aucun doute l'innovation la plus importante de la fin du XXe siècle. Aujourd’hui, plus de 2,5 milliards d’êtres humains y sont connectés. Demain, internet nous reliera également à des dizaines de milliards d’objets, de capteurs, de robots, qui dialogueront entre eux et prendront progressivement en charge des pans entiers de la gestion de notre vie quotidienne.

La dynamique d’internet influence l’ensemble de notre économie, offrant de réelles opportunités de croissance mais obligeant des secteurs entiers à s’adapter.
Plus largement, internet bouleverse les organisations, les modes de production, le travail, le rapport au savoir et à la connaissance, l’expression démocratique, les liens sociaux et le rôle de la puissance publique.Nous ne sommes qu’à l’aube des transformations numériques de nos sociétés.
À partir d'une analyse rétrospective d'internet, cette étude a cherché à dégager les tendances que crée une histoire forte désormais de plus de vingt ans, sans négliger les ruptures que suscite une croissance jusqu'à présent quasi exponentielle.
Puis elle s’est penchée sur les tensions multiples que provoque un tel développement dans la société, et sur les bifurcations qu'elles peuvent induire. Enfin, elle a cherché à en tirer des recommandations de politique publique.
  • Étude réalisée sous la direction de Laurent Gille, Télécom ParisTech et Jacques-François Marchandise, Fondation internet nouvelle génération (FING) pour le Commissariat général à la stratégie et à la prospective.

lundi 26 août 2013

Wellness ; mHealth Grand Tour

http://www.dailymotion.com/video/x12sjt9_fr-mhealth-grand-tour-objectif-barcelone_tech

une occasion pour Orange de valoriser ses solutions innovantes dédiées à la santé

Une innovation de "wellness" sera promue lors de la cyclo-randonnée mHealth Grand Tour . Les participants pourront  suivre en temps réel leurs conditions physiques . Un peloton composé d’une centaine de coureurs amateurs dont l’une des équipes porte les couleurs d’Orange.

Pendant cette course entre Bruxelles et Barcelone, les coureurs « mHealth » seront équipés de capteurs, reliés à leur mobile ainsi qu’à une plateforme de service bénéficiant de la technologie « Connected Health Hub ». Ces capteurs se présentent sous la forme d’un patch fixé sur la peau et relié à un boîtier, lui-même connecté au mobile du coureur. Chaque mobile transmet ensuite à la plateforme, en continu, des informations sur le rythme cardiaque, la pression sanguine, la respiration et le taux de glucose dans le sang de chaque coureur. Cette dernière donnée est particulièrement utile pour les 23 cyclistes diabétiques du peloton.

Cette course est organisée à l’initiative de la GSM Association (GSMA) afin de faire mieux connaitre le rôle des opérateurs de télécommunication dans le domaine de la santé. La Fédération Internationale de Diabète est partie prenante de cette initiative européenne.

Orange Healthcare vous invite à partager l’entraînement de Pierre-Louis, 21 ans, étudiant en médecine, cycliste et diabétique de type 1 qui participera au mHealth Grand Tour.


 

Médiamétrie détaille le profil des non-connectés


nl710-logo-mediametrie L’étude «Référence des Equipements Multimédias» conduite par GfK et Médiamétrie montre que, pour le 1er trimestre 2013, 77,4% des Français sont équipés d’un ordinateur (fixe ou portable) et 32% sont multi-équipés. Sur cette même période, les mobinautes du dernier mois représentent 44% de l’ensemble des individus de 11 ans et plus. Toutefois, 24,1% des foyers français, soit 6,7 millions, n’ont pas d’accès à Internet au 1er trimestre 2013, alors qu’ils étaient 48% à la même période en 2008. Les foyers non-numériques, c’est-à-dire qui n’accèdent pas à l’Internet et ne sont équipés d’aucun ordinateur ou téléphone mobile, constituent 8% de l’ensemble, soit 2,2 millions de foyers (vs 13,3% en 2008). La fracture numérique est connectée à l’âge, précise l’étude. En effet, les non-accédants à Internet sont pour 64,2% âgés de plus de 65 ans, en hausse par rapport à 2008 puisqu’ils étaient 44,7%. A titre de comparaison, les 18-24 ans représentent 1,1% des non-accédants Internet (3,8% en 2008). Et 90,3% des foyers de 65 ans et plus sont non-numériques tandis qu’aucun foyer de 18-24 ans ne l’est. L’étude met également en lumière les foyers sans enfants qui sont beaucoup plus nombreux (95,1%, en hausse de 8% par rapport à 2008) que les foyers avec enfants chez les non-accédants Internet. Ils fournissent également la quasi-totalité des foyers non-numériques.

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Le niveau économique joue aussi tout comme la localisation. 13% des foyers non-accédants à Internet sont situés en région parisienne alors que 26,5% se trouvent dans des communes rurales. 11,8% des foyers non-numériques sont en région parisienne contre 35,3% en communes rurales. Même si plus d’un foyer sur deux non-accédants est un foyer retraité, les CSP+ restent au nombre de 492 000 foyers (5%) à ne pas se connecter à Internet. Médiamétrie, dans le cadre de «Renaissance numérique», a interrogé un échantillon représentatif de 1 000 individus de 15 ans pour en savoir plus sur ces foyers non-accédants Internet. Deux hypothèses sur les raisons pour ne pas s’équiper sont avancées par les répondants : 27,6% estiment que cela est trop cher et 21,3% pensent que ces foyers appartiennent à une génération peu attirée par le numérique. Parmi les autres hypothèses avancées : «c’est un service superflu» (1,2%), «ils n’en ont pas l’utilité» (6,4%) et «c’est trop compliqué à utiliser» (2,7%).

Pub TV : Forrester délivre ses recommandations aux marketers

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Dans sa dernière étude «Convergence Disrupt Europe’s TV ad Market», Forrester détaille les 5 mutations du marché de la pub TV : l’audience à la demande, la TV sur tous les écrans, la montée en puissance des portails et des contenus vidéos, les débuts de la publicité individualisée (exemple : lancement d’une plateforme «BSkyB AdSmart») cet été ainsi que l’achat programmatique (AdEXchanges TV en cours d’élaboration).


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Selon Jim Nail, analyste chez Forrester. «La bonne nouvelle : les gens continueront de regarder autant de contenu – sinon plus – quotidiennement. La mauvaise : les stratégies de planning et les processus d’achat vieux de plusieurs décennies auront besoin d’être mis à jour afin de s’assurer que les campagnes atteignent leurs objectifs sur de multiples plateformes».

Forrester recommande aux marketers :
- D’intégrer des compétences digitales aux équipes TV
- D’apporter de la souplesse aux budgets TV : pour 70 à 80% de budgets affectés à des plans classiques, 15 à 20% devraient aller vers des dispositifs de consommation TV pluri-écrans (les technologies de second écran telles que le watermarking, Shazam, etc...) tandis que 5 à 10% pourraient être affectés à des nouvelles formes de contacts publicitaire TV (contact individuel, etc...)
- Etre prêt à des mutations de la mesure d’audience, en particulier TV + vidéo
- Rompre l’addiction au standard du 30 secondes pour aller davantage vers le sponsoring et les contenus.

«Le changement ne se fera pas du jour au lendemain, les entreprises auront donc le temps de s’éduquer, ainsi que leurs équipes et leur force managériale» selon Jim Nail. «Le contenu long continuera de monopoliser la plus grosse partie du temps de visionnage des consommateurs et restera le point d’ancrage des plans publicitaires. Une proportion croissante de ces activités de visionnage se déroulera sur de nouveaux appareils et emplacements. Les publicitaires doivent faire évoluer leurs stratégies et processus pour tirer tous les avantages de ces nouveaux moyens d’atteindre et d’engager les spectateurs.»

Etude réalisée sur plus de 22 662 adultes européens connectés en France, Allemagne, Italie, Suède, Pays Bas, Espagne, Royaume-Uni, ainsi que d’interviews réalisées avec des annonceurs, des entreprises et des experts, tels qu’Adap.tv, AOL, GoViral, BBC, BSkyB, Virgin Media et You Tube.

La curation, une nouvelle ère du shopping découverte ?

Plusieurs sites de shopping découverte sont à l’initiative de ce changement : les visiteurs y sont invités à constituer des collections de leurs produits préférés, à épingler leurs coups de cœur qu’ils peuvent partager avec toute une communauté de shoppers virtuels, souvent via leur smartphone ou leur tablette.
Naturellement, ces sites influencent aussi les décisions d’achat des commerçants. Pour la première fois, les gérants des boutiques savent exactement ce que leur clientèle attend d’eux et ils constituent leurs stocks en conséquence.

La curation dans le e-commerce : une formidable découverte

La curation appliquée à l'e-commerce aide avant tout les consommateurs à découvrir des produits, tout en contribuant à renforcer leur engagement.
Les pratiques et services de curation ont généré beaucoup de buzz ces deux dernières années.

On n’aurait jamais parié qu’un tableau numérique où l’on épingle des photos et des vidéos puisse marquer le début d’une nouvelle ère du shopping. Et pourtant, après une levée de fond réussie par le groupe  Rakuten depuis 2012, Pinterest fait bien partie des premiers sites à avoir contribué au phénomène. Si les premiers utilisateurs du site ont surtout partagé des photos d’animaux ou de vacances ou encore des illustrations de citations, il n’a pas fallu attendre longtemps avant qu’ils épinglent des photos des produits qu’ils aimeraient bien s’offrir, depuis les tasses à café jusqu’aux voitures.
Aujourd’hui, plus de 20 millions de personnes visitent chaque mois le site Pinterest, catalyseur d’une nouvelle génération de sites de shopping, comme PriceMinister, Fancy, Pinshoppr ou Curisma.
En plus d’amener les consommateurs potentiels à découvrir des produits originaux et inédits du monde entier, ces sites sont aussi un moyen de se divertir ; pour les visiteurs, c’est aussi l’occasion de nouer des relations sociales avec des tiers qui partagent les mêmes centres d’intérêt.
Les commerçants visionnaires, convaincus du potentiel qu’ils vont pouvoir en retirer, sont les premiers à encourager leurs clients à partager leurs achats un peu partout sur le Web. En plus d’apporter aux commerçants une vitrine supplémentaire de leurs marchandises, qui génère du trafic supplémentaire sur leurs propres sites de e-commerce, ces nouveaux sites sont aussi pour eux une source d’information inestimable sur ce qui marche et ce qui marche moins.

La fin du suspens

A cette tendance s’ajoute celle des sites de financement communautaire, ou crowdfunding, comme Kickstarter et Indiegogo, qui permettent de connaître l’opinion des consommateurs vis-à-vis d’un nouveau produit avant même leur commercialisation. Grâce à ces sites, les marchands peuvent aussi financer leur fabrication si l’accueil qui leur a été réservé justifie leur commercialisation.
Les commerçants en viennent à adopter une approche similaire : des sites comme Made.com et The Grommet invitent les consommateurs à acquérir des produits en pré-production, non encore disponibles ou commercialisés en édition limitée. En plus d’aider les designers et autres concepteurs à tester leurs idées de produits, ces sites sont un bon moyen pour les commerçants d’éviter d’encombrer leurs entrepôts de marchandises qui ne rencontreront pas le succès.

Des choix guidés par la demande

Les temps sont fort prometteurs pour les e-commerçants. Grâce aux sites comme Pinterest et Curisma, ils savent mieux que jamais quelles sont les attentes des consommateurs. C’en est fini du monopole des grandes marques et de la course au prix le plus bas pour attirer les consommateurs en ligne. Désormais, plutôt que de rogner sur leurs marges, de pratiquer des prix déraisonnables quand ils ne vendent pas à perte, les petits commerçants ont intérêt à s’inspirer des sites de shopping découverte pour surfer sur les nouvelles tendances de consommation et guider la gestion de leurs stocks en fonction de la popularité des produits.

vendredi 23 août 2013

Analyse des réseaux sociaux : SAP vise Salesforce et Oracle

SAP cherche à aider les utilisateurs de son CRM à enrichir leurs données clients via les réseaux sociaux. (crédit image : SAP) 
SAP cherche à aider les utilisateurs de son CRM à enrichir leurs données clients via les réseaux sociaux. 
Pour rapprocher les profils des utilisateurs de réseaux sociaux avec les données gérées dans les applications de CRM, l'éditeur SAP a développé une solution, Social Contact Intelligence, qu'il commence à livrer à certains de ses clients.
Beaucoup d'entreprises ont déjà commencé à utiliser des applications dédiées à l'analyse des propos tenus par des utilisateurs sur leurs produits et services dans les médias sociaux. Mardi, SAP leur a fait savoir qu'il dispose désormais d'un nouvel outil qui peut les aider à rapprocher les profils d'utilisateurs hébergés sur les réseaux sociaux avec les données concernant ces mêmes personnes contenues dans leurs CRM (logiciels de gestion de la relation client).

Baptisée Social Contact Intelligence, l'application développée par l'éditeur allemand va tout particulièrement intéresser les collaborateurs des divisions marketing et ventes des entreprises. Elle doit leur permettre de mettre la main sur des leads (contact commerciaux) plus qualifiés et à acquérir d'avantage de connaissances sur les goûts ou les aversions des clients en portefeuille.

Le marché du CRM évolue plus vite que les logiciels

Social Contact Intelligence a été conçue sur le socle de HANA, la base de données in-memory de SAP, dont elle dépend pour son bon fonctionnement. L'application fait partie d'une suite logicielle plus large appelée Customer Engagement Intelligence. Sa mise à la disposition d'un petit nombre de clients est en cours, avant d'entamer une diffusion plus large. Actuellement, la suite n'est disponible qu'en version à installer sur site. Selon un porte-parole de l'éditeur, SAP songerait à la déployer dans le cloud à l'avenir.

« Les applications de base d'un logiciel de CRM sont devenues tellement classiques que ce type d'outil est presque relégué à des fonctions d'enregistrement», estime Jamie Anderson, le vice président en charge du Customer Solution Marketing chez SAP.« Avec l'avènement des médias sociaux, ainsi qu'aux changements dans la façon dont les clients interagissent avec les entreprises et prennent leurs décisions d'achats, nous réalisons que le marché du CRM évolue plus rapidement que les logiciels de CRM eux-mêmes », poursuit-il.

Thierry Bardy " Gartner nous dit que les technologies émergentes modifient la relation Homme - machine " !!!

La représentation graphique Hype Cycle proposée par Gartner positionne les différentes technologies en 5 phases. Après l'engouement et la désillusion, le plateau de productivité. 
La représentation graphique Hype Cycle proposée par Gartner positionne les différentes technologies en 5 phases. Après l'engouement et la désillusion, le plateau de productivité.
La version 2013 du "Hype Cycle" réalisé par le cabinet d'analyse Gartner fait apparaître la relation homme-machines comme le concept-clé caractérisant la plupart des technologies émergentes.

Le cabinet d'analyse Gartner vient de publier la nouvelle livraison de son "Hype Cycle" qui représente la maturité de plus de 1 900 technologies regroupées en 98 catégories. Les technologies sont positionnées au fil d'un déroulé comprenant cinq phases : déclenchement de l'innovation, pic d'attentes, dépression de la désillusion, le retour en grâce et le plateau de la productivité. Le concept-phare de cette édition est, selon le cabinet, la relation hommes-machines.

Ainsi, les humains devraient pouvoir bénéficier de davantage de capacités grâce à de nouveaux outils réellement assimilables à des vêtements (comme les Google Glass), des machines perfectionnées vont pouvoir davantage remplacer les humains (comme dans la relation clients automatisée) et davantage d'occasions de travail commun homme-machine vont se présenter. La compréhension entre humains et machines devrait également s'accroître dans les deux sens. Enfin, la conjonction des capacités des hommes et des machines devrait permettre des processus plus intelligents pilotés autant par des hommes que par des machines.

Plusieurs technologies sont actuellement au plus haut de la représentation graphique Hype Cycle et devraient donc connaître prochainement la redoutée dépression de la désillusion, notamment le Big Data et l'impression 3D. Ces technologies ne devraient pas atteindre un plateau de productivité avant 5 à 10 ans. Les bases de données en mémoire amorcent, quant à elles, déjà leur chute mais devraient, en retour, bénéficier du plateau de la productivité dans les deux années à venir. Le schéma ci-dessous place les technologies les plus connues dans le Hype Cycle.

Gartner Hype Cycle 2013

mercredi 21 août 2013

Thierry Bardy accueillera Carlos Moreno Gdf Suez aux Orange Labs le 5 septembre 2013

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Carlos Moreno
logo ineo cofely

invitation
regards croisés
"la ville intelligente et durable"

mercredi 5 septembre à 17h30,
Jardins de l’innovation Issy les Moulineaux
Thierry Bardy accueillera Carlos Moreno,

Professeur des universités, conseiller scientifique auprès du Président de Cofely Ineo groupe GDF SUEZ.

Carlos Moreno est un expert international dans le domaine de l'innovation urbaine et sociale. Il nous fera partager sa vision et ses réflexions sur les projets "phares" de Smart cities, Smart grid et de M2M sur la planète.

Chercheur, innovateur mais aussi "serial entrepreneur" dans le domaine des Smart cities. Carlos Moreno se qualifie de "passeur de Mondes".
Il n'en fallait pas plus pour le convier à ce "regards croisés" de la rentrée.

inscrivez-vous dès à présent en cliquant ici

info pratique : pour ajouter cet événement à votre agenda Outlook ouvrir la pièce jointe

Un cocktail clôturera cet échange
.

Les « regards croisés» s'incrivent dans une démarche d'Open Innovation.
Ces  "talk show" permettent d'aller à la rencontre d'une personnalité charismatique du monde des TIC, de l'entreprise et de l'innovation. Ces rendez-vous sont organisés par la direction des Orange Labs Recherche

interne Orange
logo_Orange.jpg


Ce message et, le cas échéant, les pièces jointes sont destinés à l'usage exclusif de son destinataire.
Si vous n’êtes pas le destinataire, merci de prendre contact immédiatement avec l'expéditeur et de supprimer ce message : toute lecture, exploitation, ou transmission non autorisée de ce message est rigoureusement interdite.

mardi 20 août 2013

Comscore de juillet

July 2013 highlights:
  • In July 2013 there were 47.7 million desktop and laptop internet users in France, a stable audience compared to the previous month, and 40 million unique online video viewers which shows a slight increase compared to June 2013.
  • No changes this month in our Top 20 Online Properties ranking. Google Sites ranked first with 44.2 million unique visitors in July 2013, followed by Microsoft Sites and Facebook, with 33.1 and 30 million unique visitors respectively.
  • Groupe Casino (Cdiscount.com among other sites) attracted 12.6 million unique visitors this month, achieving one of the strongest growth with a 15.5% increase.
  • In our Top 20 Online Videos Properties, Microsoft Sites entered the ranking with 4 million unique viewers in July 2013, representing an increase of 19%. Ebuzzing climbed to the 16th position this month with 4.8 million unique viewers.

France Top 20 Sites Juillet 2013
France Top 20 Video Sites Juillet 2013



Video Cord-cutting : Beaucoup de bruit pour rien ?

Thierry Bardy 
Les rendez vous de l'Idate "digiworld summit" en novembre sont toujours des moments privilégiés et d'analyses du marche des TIC et des média.
Les tables rondes sont toujours de bons  niveaux , les pitchs  sont toujours très travaillés ... 
Pour exemple, je vous livre le pitch d'une table ronde intitulée  "Video Cord-cutting : Beaucoup de bruit pour rien ?

Le développement des services OTT (over-the-top) fait planer sur les câblo-opérateurs américains la menace d’un désabonnement massif aux offres TV premium. Si le nombre d’abonnés au câble TV s’érode effectivement aux Etats-Unis, cela semble plutôt le fait de la concurrence des autres réseaux que la conséquence directe du succès incontestable de Netflix. Alors que l’Europe voit à son tour les offres OTT se développer sur son sol, comment de part et d’autre de l’Atlantique s’adapte-t-on à la montée en puissance de ces nouveaux services ?
  • Comment les acteurs traditionnels réagissent-ils face à cette concurrence montante ?
  • Les services OTT actuels ne sont-ils pas condamnés à devenir des options payantes « comme les autres » ?
  • Le bouleversement de la chronologie des médias ne risque-t-il pas de se traduire par une destruction de la valeur ?
  • Qui du téléviseur ou des nouveaux écrans sera le principal allié des services OTT ?
  • Quelles collaborations possibles entre broadcast et broadband ? Linéaire et à la demande ? Consommation fixe et mobile ?
 Une nouvelle génération de services OTT ?
Le lancement de chaînes de télévision à péage par YouTube semble inaugurer une nouvelle ère de la vidéo sur Internet, alors même que Netflix est de plus en plus considéré comme un service premium « traditionnel ».
Après l’UGC (User-Generated Content) et l’OTT (Over-the-top), Internet n’est-il pas en train de réinventer ce qui a fait le succès de la télévision à péage, mais sur un réseau différent ? Comment les services Internet installés et les chaînes de télévision appréhendent-ils cette nouvelle concurrence ?
A quand une offre « quadruple-play » combinant bouquets TV broadcast, UGC, OTT et chaînes de TV unicast à la demande ?
Services OTT : la fenêtre en trop ?
La multiplication des nouveaux services vidéo et leur rapide succès sont en train de bousculer l’organisation habituelle de la chronologie des médias, incitant à la création de nouvelles fenêtres et au raccourcissement des fenêtres d’exploitation existantes. Quelles menaces ces nouvelles opportunités d’exposition font-elles peser sur les actuels exploitants de ces contenus premium ?
Peuvent-elles concourir à une augmentation globale de la valeur ou au contraire conduire à une destruction de valeur ?

Cord-cutting : quel avenir sans les box ?

Si l’intérêt des services OTT peut inciter certains abonnés TV à renoncer à leur abonnement traditionnel, l’écran TV semble néanmoins demeurer l’écran privilégié par les consommateurs de contenus vidéo. Les services OTT peuvent-ils s’imposer sur le marché sans accès au téléviseur ? Entre décodeurs d’opérateurs, consoles de jeux, Smart TV et box dédiées, quelle boîte favorisera le consommateur demain pour sa consommation OTT ? A moins que les terminaux nomades ne soient les véritables bénéficiaires du cord-cutting ?

lundi 19 août 2013

Agregator : mi-réseau, mi-fonds d’investissement, mais 100% entrepreneurs


Agrégator, mi-club mi fonds d'investissement pour les PME

Permettre à des entrepreneurs de trouver des financements pour leur projet de développement, échanger des bonnes pratiques : entre club et fonds d’investissement, Agregator est une sorte d’ovni dans la sphère entrepreneuriale. Et ça marche !


Qui mieux qu’un entrepreneur peut comprendre les problématiques d’autres entrepreneurs ? Qui, mieux qu’un entrepreneur, peut être motivé par la prise de risque en investissant dans un autre projet entrepreneurial ? C’est sur ce double constat qu’est né en 2002 un ovni dans l’écosystème entrepreneurial : Agregator. Une sorte de club, regroupant aujourd’hui 400 entreprises, plutôt discret, mais redoutablement efficace.
Le principe même d’Agregator est né dans la tête de ses trois co-fondateurs : Dan Serfaty et Thierry Lunati, les deux entrepreneurs à l’origine de Viadeo, ainsi que Guillaume-Olivier Doré. "Nous avions des parcours complémentaires, explique ce dernier. A la fois entrepreneurs dans les technologies, dans des PME et dans des fonds d'investisseurs. Notre idée de base : créer un écosystème dédié aux entrepreneurs actionnaires de leur entreprise. En effet, selon nous, les entrepreneurs avaient changé de nature, avec moins de grandes familles d'entrepreneurs. Nous voulions créer une communauté d'échange sur les savoir-faire, les modalités de financement."
En parallèle, pour les fondateurs, il y avait urgence à trouver des solutions de financement adaptés à ces nouveaux entrepreneurs, comme l’explique Guillaume-Olivier Doré, président de la structure : « Certes, en France, des outils financiers existent, mais leur accès est compliqué, avec un changement de règles du jeu fréquent. Par exemple sur les plus-values de cession. Les banques ont du mal à faire leur métier et financent donc moins la croissance ! Agregator a pour but de combler ce manque. »


Du co-investissement entre entrepreneurs
Concrètement, Agregator est un donc un club regroupant des entrepreneurs cooptés. Qui sont-ils ? « Les profils sont très variés, explique Guillaume-Olivier Doré. A la base, tous sont des entrepreneurs actionnaires de leur entreprise, de tous les âges, à la tête aussi bien de PME familiales, que de jeunes patrons de start-up, ou des dirigeants de 60 ans ayant réalisé une LBO. Leurs entreprises peuvent réaliser de 0 à 100 millions d'euros de chiffre d'affaires. Leur point commun : être de vrais entrepreneurs ! » Aujourd’hui, ils sont 400 membres. Et 50 « petits nouveaux » cooptés sont intégrés chaque année, sur 300 rencontrés. Un réseau très sélectif, donc. Des exemples de membres ? PlanetVeo, qu'Agregator vient de céder, Star Services, Boursorama, de belles pépites comme AD4Screen, et Viadeo bien sûr !

Crédits photo :
Guillaume-Olivier Doré, président d'Agregator Capital


Autre condition pour intégrer Agregator : les dirigeants doivent céder un pourcentage de leur entreprise, par le biais d’un fonds où ces titres sont mutualisés. Chaque entrepreneur est donc de fait « associé » aux autres membres. Réussite et croissance sont donc partagées entre tous les membres. De quoi rendre les relations tout à la fois solidaires, vertueuses et dynamiques ! En bref, une forme de co-investissement entrepreneurial unique.

Un accélérateur de croissance
En parallèle de cette ressource financière, Agregator, c’est aussi un écosystème où les entrepreneurs échangent sur leurs problématiques, leurs savoir-faire. "Nous sommes souvent un support complémentaire de leur business. Chez nous, on laisse son ego au vestiaire ! »  lance Guillaume-Olivier Doré. Des rencontres ont lieu environ 4 fois par an en plénière, complétées par des réunions en régions sur des thèmes très opérationnels, comme par exemple des réunions sur l'e-business. Histoire d’accélérer encore un peu plus le business de ces entreprises déjà prometteuses.
Ce modèle original a su séduire la famille Mulliez, qui a soutenu Agregator lors de ses débuts. Depuis, d’autres soutiens de poids sont arrivés, comme le groupe Lescure (Moulinex).

Un modèle original de fonds d’investissement où l’entrepreneur est au centre
Peu à peu, l’activité d’Agregator s’est étendue dans le domaine de l’investissement. Avec Agregator Capital, lancé en 2009, est ainsi née une société de capital investissement tournée vers les entrepreneurs.

En une dizaine d’années, Agregator a réalisé plus de 120 opérations de prises de participation et cessions. Avec des résultats qui n’ont pas à rougir face aux plus grands fonds : « la rentabilité générée par ces opérations est de 26% depuis la création quand la rentabilité du secteur est de 19%, ce qui valide ce modèle unique de capital investissement entrepreneurial », explique Guillaume-Olivier Doré. Une des clés de ces résultats, c’est l’investissement personnel de chaque membre, en tant qu’expert, et validant ou non les projets d'investissement avec un regard acéré.

Agregator gère aujourd’hui 25 millions d'euros, et intervient pour des montants compris entre 500 000 et 1, 5 millions d'euros. « Nous sommes un fonds d'accompagnement. On sélectionne les projets de croissance, de rupture industrielle, détaille Guillaume-Olivier Doré. Mais ceci dans tous les secteurs et sur toutes les tailles d'entreprises. Nous investissons toujours sur des entrepreneurs que nous connaissons : la qualité du dirigeant, c'est la clé d'un investissement, car l'entrepreneur est au centre ».

Des exemples d’investissement

En 2012, Agregator Capital a par exemple réalisé un investissement dans Viziativ (logiciels et services, 40m€ de CA), PME de croissance emblématique de la région Rhône-Alpes, et deux réinvestissements stratégiques dans des sociétés françaises en forte croissance : Novawatt (participation à un levée de fonds de 3 M€), producteur d’électricité indépendant et Materne Mont-Blanc (participation à une levée de fonds de 10 M€), groupe agroalimentaire en plein essor à l’international.

Les objectifs d’Agregator ? Développer la mise en place de pôles régionaux (ce type de pôle a déjà été lancé à Nantes, Lyon, Lille, ponctuellement), et surtout créer un fonds d'investissement complémentaire, avec dans l'idéal des fonds régionaux. De nouvelles ressources tremplin pour des PME qui veulent aller loin ! Et pourquoi pas un modèle qui pourrait en inspirer d’autres…

Du culte de la performance au marketing du résultat

Les médias bruissent de la rumeur de la sortie imminente d'un nouvel iPhone : s'agira-t-il d'une version low cost aux caractéristiques « dégradées » de l'actuel iPhone 5 ou bien d'un modèle plus élaboré que l'actuel ? Et avec quel niveau de performance ? Le capteur photo restera-t-il à 8 mégapixels ? Son ouverture serat-elle portée à f/2.0 ? Bref, des interrogations fondamentalement existentielles, convenons-en, et qui placent le débat sur un terrain qu'il serait peut-être judicieux de désormais éviter : celui du culte de la performance.

Car il y a deux raisons qui militent pour le fait de ne plus - ou pas uniquement - raisonner en termes de performance : la première est que, compte tenu des avancées technologiques de plus en plus rapides, les systèmes et composants connaissent une obsolescence accélérée - se voyant perpétuellement remplacés par de nouvelles générations de systèmes et composants encore plus performants - et, surtout, étendent cette obsolescence aux produits dans lesquels ils prennent place ; la seconde est qu'une fois ces systèmes et composants intégrés dans les offres de l'ensemble des acteurs du marché, le prix devient la seule variable d'ajustement concurrentiel.
C'est ainsi que la boucle est… bouclée : en développant le culte de la performance, les industriels s'inscrivent de façon quasi automatique dans une configuration de pression tarifaire, soit qu'ils n'aient rien à dire de plus que les autres, soit que les performances affichées se situent en deçà de la moyenne du marché, faute d'avoir réagi assez vivement.
Il serait donc plus que temps de sortir de cette spirale qui n'a rien de vertueuse : elle pousse au laminage des marges des fabricants tout autant qu'elle contribue à dévaloriser les offres aux yeux des consommateurs, qui savent pertinemment que ce qu'ils achètent à l'instant t est forcément plus coûteux et « moins bon » que ce qu'ils pourraient acheter à t + 1.
Alors comment procéder ? Passons dans le domaine automobile et examinons les deux marques Audi et Opel. D'un côté, Audi et ses produits « parfaits » et de l'autre, Opel avec son bagage ultratechnologique : même si le premier clame : « L'avance par la technologie » et le second : « Nous vivons l'automobile », la réalité est quelque peu différente.
Audi mise sur la perfection globale du produit en proposant à ses clients une promesse claire, lisible et crédible : se déplacer dans un véhicule exceptionnel de justesse et d'harmonie. Et la performance alors ? Dans le cas présent, nous serions plutôt enclins à parler de priorisation du résultat par rapport à la performance : c'est le principe du plaisir de conduite servi par une technologie de haut niveau mais discrète.
Opel, lui, ne joue pas dans ce registre. Le constructeur a en portefeuille des modèles évolués d'un point de vue technologique, dotés en série ou en option d'équipements à la pointe du moment (phares adaptatifs, caméra reconnaissant les panneaux, etc.) Tout cela est effectivement bien alléchant… mais pour quoi faire ?
Ce qui intéresse le consommateur, c'est avant tout un résultat qualifiable, une sorte de standard qu'il comprendra instantanément et avec lequel il pourra s'accorder - et, là, Opel ne délivre pas vraiment de message. Nous sommes davantage dans un espace de systèmes et de composants tributaires du temps qui passe, plutôt que dans un univers logique et homogène où le résultat prime le procédé : on empile les briques technologiques sans proposer de vision globale.
Que constate-t-on au travers de ces exemples ? D'un côté, il y a la performance dont chaque élément constitutif peut s'apprécier isolément - c'est tout l'intérêt et la pauvreté des « benchmarks » - et de l'autre un résultat qui se présente comme une proposition claire, logique et monobloc. C'est un tout.
Il y a donc autant de différences entre une performance et un résultat qu'entre les notions d'évolution et de progrès : d'un côté des gestes, de l'autre un mouvement cohérent et positif.
Sur un plan opérationnel, la démarche marketing orientée résultat va « obliger » l'entreprise à considérer différemment les réels besoins du marché - c'est là, au passage, que le concept de valeur d'usage prendra tout son intérêt -, et finalement faire en sorte de rendre la technologie peu ou pas apparente, dans le but de réduire au maximum les interfaces successives entre le consommateur et l'obtention du résultat.

Pour en revenir à Apple, la firme était du temps de Steve Jobs un champion incontesté de cette culture du résultat : le premier slogan de l'iPhone promettait tout simplement « Internet dans votre poche ». Face à la concurrence d'un géant technologique comme Samsung, elle doit veiller à garder cette trajectoire, sans chercher à se battre sur le terrain des résultats.

mardi 13 août 2013

Le mobile est-il l'avenir des magasins physiques ? Showrooming mais aussi ...

Thierry Bardy
L'utilisation du mobile en magasin ne cesse de progresser. Les enseignes craignent le phénomène du showrooming - qui voit les consommateurs rechercher des offres concurrentes via leur smartphone - ou essaient de tirer profit de cette opportunité de contact et d'enrichissement de leur CRM. Mais que font réellement les utilisateurs qui dégainent leur mobile en boutique ?




top 5 des usages en plus forte hausse du smartphone en magasin
Top 5 des usages en plus forte hausse du smartphone en magasin © Comscore Mobilens







Pour la plupart d'entre eux, ils prennent les produits en photo, répond Comscore Mobilens, qui dénombre 6,3 millions de Français agissant ainsi, un chiffre en progression de 33% entre novembre 2011 et 2012. Ils sont d'ailleurs 3,7 millions à envoyer des photos de produits à leur entourage, soit 35% de mieux qu'un an auparavant. Quant à l'envoi d'un SMS et au coup de téléphone à un proche, ils progressent de 31% sur la période. Tous ces usages devancent donc encore largement la comparaison de prix et la recherche d'informations sur le produit.
En mai 2012, une étude menée par Nielsen aux Etats-Unis démontrait par ailleurs que les usages mobiles en magasin varient considérablement en fonction de la nature de l'enseigne. Ainsi, utiliser ou demander un coupon de réduction est particulièrement populaire dans les épiceries (41% des consommateurs mobinautes), les grands magasins (41% aussi) et les magasins d'habillement (39%). Il apparaît d'autre part que plus l'achat est réfléchi, plus l'acheteur s'appuie sur son smartphone. Raison pour laquelle dans les enseignes de produits électroniques, une grande majorité de consommateurs consulte des évaluations (73%), compare les prix avec d'autres magasins (71%) et scanne des QR codes pour obtenir davantage d'information sur le produit (57%).

usages du smartphone en magasin par type de magasin










© Stuart Miles - Fotolia




Quels sont les usages les plus fréquents des consommateurs qui dégainent leur smartphone en boutique ? Et quels dispositifs les enseignes mettent-elles en place de leur coté ?Au delà du showrooming ...

CRM
Le numérique apporte aux magasins des outils d'aide à la vente extrêmement puissants, notamment en matière de CRM et d'utilisation des données clients.
En effet, le client qui paie en espèces, mais également par carte bancaire, ne laisse au marchand aucune trace de son achat. Pas question donc de profiter de la connaissance de son historique et de ses goûts pour mieux le cibler à l'avenir. Et encore moins de lui proposer une réduction sur l'article convoité auquel il a finalement renoncé. En revanche, l'enseigne peut mettre en place ces pratiques avec un client qui paie avec son mobile ou s'identifie à son CRM.
C'est la réflexion qui a guidé Sephora, dont l'application CRM MySephora développée par Cy-Play et installée sur l'iPod Touch des vendeurs ou sur le mobile des clients lui permet d'utiliser en boutique son moteur de recommandation de produits auprès des détenteurs de sa carte de fidélité. L'application regroupe aussi l'historique d'achat et les promotions auxquelles a droit le client, mais permet également de modifier ses coordonnées et donc de qualifier la base de l'enseigne.

Géolocalisation
Particulièrement propice dans les surfaces de vente très étendues, la géolocalisation a tapé dans l'œil de certains hypermarchés et centres commerciaux, notamment chez Unibail-Rodamco. Ainsi, les Quatre Temps utilisent Google Indoor Maps depuis septembre 2012 pour permettre aux visiteurs de se localiser et de trouver les meilleurs itinéraires. Le système se couple de fonctionnalités de fidélisation. Pour son lancement par exemple, les utilisateurs ayant effectué trois visites au cours de la semaine dans l'un des centres commerciaux participants gagnaient une place de cinéma, grâce à l'intégration du dispositif avec la fonction de check-in "Lieux" de Facebook.
On imagine aussi très bien les possibilités de couponing ciblé qu'offre un tel système, éventuellement appuyées sur les nombreuses applications mobiles de géolocalisation ou de check-in à finalité marchande qui fleurissent.
En matière de fidélité, le mobile apporte bien sûr une facilité d'utilisation qui manquait aux cartes plastiques ou cartonnées : toujours sous la main, toujours à jour. Flairant la bonne idée, la société Snapp a créé l'application FidMe, qui se connecte aux programmes de fidélité des enseignes et remplace les cartes physiques que l'on présente habituellement en caisse. Monoprix, par exemple, peut envoyer des coupons ciblés à leurs clients via l'application. Les enseignes n'ont finalement même plus besoin de développer leur propre appli mobile. Le back-office mis au point par Snapp permet par ailleurs de réaliser des analyses cross-enseignes. Autant de possibilités qui rappellent un m-wallet de cartes de fidélité et de coupons lancé plus récemment par Apple : la fonctionnalité PassBook d'iOS 6.

Communication
Le mobile offre également à l'enseigne une opportunité de dialogue avec l'acheteur. C'est ainsi que l'application Critizr permet aux clients de "râler utile" (la queue en caisse est trop longue, où avez-vous caché le liquide-vaisselle, vos fraises sont délicieuses...) et donc au marchand de réagir à chaud (nous allons ouvrir une caisse supplémentaire, au fond du magasin à gauche, merci nous allons nous réapprovisionner...). Auchan, Carrefour et bon nombre d'indépendants se sont déjà approprié cette solution.Encourager l'achat et le paiement mobiles

Technologies /paiement  
Il ne faut pas l'oublier, l'un des intérêts que trouvent les marchands au rapprochement du mobile et des magasins est de faire profiter le premier des taux de transformation 10 à 15 fois supérieurs des seconds. Raison pour laquelle l'enseigne britannique Marks&Spencer a tout simplement décidé de déployer et d'offrir le Wifi dans 400 de ses magasins au Royaume-Uni. Ceci facilite l'accès à des informations produit complémentaires ainsi que la prise de commande sur mobile, lorsqu'un article n'est pas disponible sur place ou encore quand le client désire faire personnaliser le gâteau d'anniversaire vu en vitrine. Et pour ne régler qu'un sandwich, Marks&Spencer prévoit également d'installer des dispositifs NFC en parallèle des caisses pour lui éviter de faire la queue.
Le paiement sans contact fait d'ailleurs l'objet d'une expérimentation dans le supermarché Casino du centre commercial Les Belles Feuilles, dans le 16ème arrondissement de Paris.
 Les clients équipés d'un smartphone NFC sur lequel ils ont installé l'application mCasino NFC n'ont qu'à passer leur mobile à proximité des étiquettes NFC présentes sur tous les articles du magasin pour voir apparaître des informations produits et placer l'article dans leur panier. Il est également possible de paramétrer l'application en fonction de ses préférences d'achat et de recevoir des alertes ou des offres promotionnelles ciblées.
L'acheteur, qui voit donc évoluer en temps réel le montant de ses achats, n'a plus qu'à présenter son mobile en caisse devant le lecteur NFC pour lui transférer son panier virtuel. Il choisit le mode de paiement (NFC, espèces ou carte bancaire) et de livraison qui lui conviennent. La France reste cependant loin derrière la Corée du Sud, où 20 millions de personnes emploient leur mobile NFC pour payer en boutique, dans le bus ou en taxi.
Utiliser le mobile pour fluidifier le paiement en magasin fait évidemment partie des pistes les plus prometteuses. Ainsi, Skimm permet aux marchands ayant installé son application sur leur mobile, tablette, PC ou caisse enregistreuse d'afficher ou d'imprimer sur un ticket un QR code identifiant la transaction, que le client n'a qu'à scanner et valider au moyen d'un code Pin pour déclencher le paiement. Solution pratique également pour éviter au client de se déplacer en caisse, par exemple au restaurant. Plus largement, le paiement mobile se révèle naturellement adapté pour éviter de payer en caisse, en transformant les vendeurs en "caissiers volants" capables d'encaisser un paiement dans les rayons du magasin. Et pourquoi ne pas aller jusqu'à la commande sur mobile comme le pratique McDonald's France : le client commande en ligne, se rend en restaurant, passe devant une borne le code-barre de confirmation reçu sur son mobile et lance la commande.

En amont de l'achat, le canal mobile peut aussi être employé pour aider le consommateur. Décathlon a ainsi développé un prototype de géolocalisation indoor destiné à guider le client dans les rayons. Celui-ci se place sur l'une des zones d'appel et indique via l'appli de l'enseigne qu'il a besoin d'aide. Les caméras couvrant le magasin le repèrent, le harponnent et le guident, ou transmettent l'information sur les tablettes des vendeurs. Le dispositif peut également pousser des notifications en fonction du rayon ou de l'article devant lequel se trouve le consommateur, localisé à 25 centimètres près.La photo est l'usage mobile le plus fréquent en point de vente


lundi 12 août 2013

Thierry Bardy recevait la fondation Mozilla /Firefox aux Orange Labs

Juin 2013 Orange Labs  talk show  "regards croisés" des Orange labs. 










A l'occasion des journées de la Recherche des Orange Labs , Thierry Bardy  accueillait la fondation Mozilla, Tristan Nicot et JB Piacentino 

L’occasion a été donnée à la fondation de dévoiler les contours de son tout nouveau OS,  Firefox OS et de son smartphone Low cost destinés aux marchés émergents.

Le webRTC a bien évidemment été abordé et Tristan Nicot s’est voulu très optimiste quant aux perspectives de cette nouvelle interface utilisateurs. dont le business touche de près celui des Telco.
Thierry Bardy


Le prix : trois étapes d’une tarification optimale - Thierry Bardy


Thierry Bardy - Et bien oui , même en 2013 ou les 4 P marketing font figure de dinosaure, la fixation du prix reste un élément fondamentale de la stratégie marketing. Le prix est un élément central de toute stratégie commerciale efficace. En adoptant une tarification intelligente, vous pouvez considérablement augmenter la rentabilité de votre activité tout en améliorant la satisfaction de votre clientèle


Le prix : un instrument puissant de rentabilité et de satisfaction client
Le prix est la variable d’ajustement de votre chiffre d’affaires qui a le plus d’impact sur votre résultat.
Une étude a montré qu’améliorer votre tarification améliore en moyenne votre profit opérationnel 3 ou 4 fois plus que n’importe quel autre facteur (par exemple, par rapport à une diminution des coûts ou une augmentation des ventes.) Alors que le prix est reconnu comme un vecteur puissant d’amélioration de la rentabilité d’une activité, de nombreuses entreprises hésitent encore à aborder ce problème. Cet article identifie trois étapes amenant à la mise en œuvre d’une tarification intelligente.

1) Identifier l’appétence de vos clients envers votre offre

La première question à se poser est celle de la Willingness-to-pay (l’appétence) de vos clients. En gros, il s’agit d’estimer le budget qu’un consommateur envisage pour un produit. Vous pouvez mesurer la Willingness-to-pay par des techniques de sondage, la plus répandue et la plus fiable étant sans doute l’analyse conjointe. On peut alors mesurer la pertinence d’une offre, et la mettre en relation avec son coût de production et son prix.
Parfois, une caractéristique de votre produit (une livraison plus rapide ou un certain type de composante) peut vous couter très cher, alors que cette caractéristique n’a en fait aucune valeur aux yeux de vos clients. À l’inverse, un petit détail de finition par exemple pourra faire passer votre produit dans la catégorie "premium" du marché. En testant la valeur perçue par vos clients de chaque élément de votre offre (par exemple le service, la qualité du produit, la rapidité de livraison, etc.), vous pourrez mieux comprendre ce qu’ils seront prêts à payer.
2) Comprendre la sensibilité au prix via la situation concurrentielle
La question du budget qu’un client est prêt à consacrer à un certain poste ne résout pas la question de sa sensibilité au prix. En effet, un acheteur peut par exemple avoir un budget de 1 000 euros pour un ordinateur portable. Lorsqu’il fera son choix, voyant deux offres que rien d’autre que le prix ne semble distinguer – l’une à 999 euros et l’autre à 899 – l’acheteur choisira sans doute la solution la moins chère.
En fait, même lorsque le client a une Willingness-to-Pay élevée, il n’est possible d’avoir une marge importante que dans le cas où votre marque se distingue par rapport à la concurrence. Cette distinction peut s’opérer grâce à une Unique Selling Proposition, une position dominante sur le marché (mais dans ce cas, attention à l’abus de position dominante !), une relation unique avec votre clientèle, etc. Après avoir analysé les perceptions de vos clients, il faut donc comprendre la situation concurrentielle.
À nouveau, on pourra se fier à des analyses conjointes, mais on pourra aussi utiliser des benchmarks ou des modèles plus pointus basés sur des données historiques. Quels que soient votre choix ou les possibilités dont vous disposez, il faudra mettre en place un outil de simulation qui vous permettra d’anticiper le résultat des différents scénarios de tarification.

3) Intégrer la stratégie tarifaire au sein de vos processus

Pour chaque élément de votre Product Mix, trois situations sont alors possibles :
(1) Vos clients sont prêts à payer plus que vos coûts : il est alors facile de déterminer un prix qui vous garantisse une bonne marge ;
(2) Vos clients ne sont pas prêts à couvrir vos coûts pour un service ou une caractéristique du produit qui n’est pas nécessaire à votre offre : c’est l’occasion de la simplifier et de diminuer vos coûts ;
(3) Vos clients ne sont pas prêts à couvrir vos coûts pour un service ou une caractéristique qui est nécessaire à votre offre : il faut alors réfléchir à la manière dont vous allez packager votre offre (stratégie "bundle"). Les secteurs spécialisés dans ce genre de stratégie tarifaire sont de plus en plus nombreux : les télécoms, l’industrie automobile, la high-tech, etc.
En pratique, chaque département contribuera à l’articulation d’une offre et de son prix. Le marketing préparera les analyses décrites précédemment. La finance validera la pérennité de l’approche. Les opérations et la production établiront les limites en matière de prix (via les coûts), et dans les cas les plus compétitifs, où la différenciation est faible, pourront même être l’élément le plus important de ce processus en aboutissant à une excellence en termes de production ou de distribution.
Et enfin, les ventes seront centrales dans ce processus, tant en termes de communication de la pertinence de l’offre qu’en termes de flexibilité par rapport au prix. Si une part de flexibilité est laissée à la discrétion des vendeurs, il faudra bien évidemment veiller à incorporer à leurs objectifs une partie liée à la marge générée.
Enfin, en pratique, de nombreux facteurs devront encore être envisagés. L’importance des seuils psychologiques (99 euros plutôt que 100), l’influence de l’environnement de la vente (la distribution) ou de l’expérience du consommateur (prix de référence), etc. En définitive, le prix est un élément puissant, mais complexe, et certaines entreprises n’hésitent plus à lui consacrer des ressources dédiées (une équipe Pricing) et les analystes du prix cumulent souvent de nombreux types d’expertise : l’analyse de données, la connaissance business, la communication, etc.

La sensibilité au prix : une question de perception

Le rapport qualité/prix est une question de perception. Si un élément d’un produit est perçu par vos clients comme ayant beaucoup de valeur, ils ne verront aucun inconvénient à "y mettre le prix." À l’inverse, et même s’il vous coute cher, un acheteur n’aimera jamais payer pour un élément dont il ne perçoit pas la valeur. Ainsi, en réduisant vos coûts pour ces produits ou services qui ont été identifiés comme "à faible valeur perçue" et en augmentant le prix de ceux à "haute valeur perçue", vous pourrez améliorer la satisfaction de vos clients tout en augmentant votre marge

Comment créer de la valeur quand on est entrepreneur ou Intrapreneur ?


Michel Coster (EM Lyon incubateur) : « Développer un esprit commando pour créer une entreprise »
Michel Coster

Comment créer de la valeur quand on est entrepreneur ? Dans cet entretien, le directeur de l’EM Lyon incubateur, Michel Coster, livre ses quelques conseils clés.

La valeur reste un aspect essentiel pour tout entrepreneur souhaitant créer sa société et se développer. Pour Michel Coster, professeur en entrepreneuriat et directeur de l’EM Lyon incubateur, « quelque chose a de la valeur si un client y trouve un bénéfice et qu’il est prêt à payer le prix qui correspond à ce que l’entrepreneur pense amener ».
Mais pour y arriver, le créateur doit d’abord trouver l’idée. Michel Coster explique que les « idées viennent de deux sources principales. Du marché quand les demandes ne sont pas satisfaites. Et des technologies, quand on a la possibilité d’apporter quelque chose ».

L’entrepreneur doit apprendre des clients
Et pour être sûr que le concept imaginé soit le bon, il faut surtout le tester auprès des futurs clients grâce à des prototypes. Pour Michel Coster, c’est indispensable pour les faire réagir et savoir si cela correspond à leurs attentes.
Michel Coster prévient en effet que  «l’entrepreneur ne peut pas se faire confiance. Il peut être animé de convictions, mais il doit avoir pas mal d’humilité. Donc il doit apprendre de ses clients »

Eviter les modèles hégémonique dans les entreprises
Comment, ensuite, créer de la valeur ? La base reste un bon business model. Viennent ensuite la rentabilité – nécessaire pour que tous ceux qui s’engagent dans le projet aient envie de le faire durablement – et une équipe. Un dernier point qu’il ne faut pas négliger selon Michel Coster : « L’entreprise doit avoir une dream team qui sera capable d’être au rendez-vous des promesses que l’on fait au client ».
L’expert prône ainsi des modèles de créations d’entreprise protéiformes, allant à l’encontre des modèles trop souvent utilisés. « Je trouve que l’un des manques de nos projets de création c’est qu’ils partent sur des modèles trop hégémoniques avec un entrepreneur qui veut prendre la majorité du capital, qui veut être leader ». Selon lui, il faut privilégier les « équipes beaucoup plus protéiformes de deux, trois ou quatre associés et avoir un esprit commando nécessaire pour la création d’une entreprise ».



jeudi 8 août 2013

A first for Europe: demonstration of an app on Google Glass Thierry Bardy




Thierry Bardy
Les premières Apps de l'écosysteme Google Glass font déjà leurs apparitions, un exemple ci dessous.

Quelles seront les killer apps de cet écosysteme naissant, ce nouveau né devrait bouleverser considérablement les usages, à en croire les responsables de Google .
Le challenge est difficile à relever pour les marketeurs et les développeurs, car il est bien difficile d'anticiper, d'innover sans posséder toutes les clés de l'outils, sans pouvoir s'en emparer physiquement.
Aussi, il s'agit d'un excellent exemple de terrain/champs d'innovation  pour les sociétés qui se disent innovantes.
Le départ de la course de l'innovation de services  "new look" ( sans jeune mot)  est donné,  l'arrivée est fixée dans 12 mois. Le vainqueur sera certainement " riche" et pourra incontestablement s'enorgueillir  de sa capacité à innover.
Personne ne pourra dire qu'il n’était pas prévenu de l'enjeu. Les erreurs des Apps store 1.0 ne peuvent se répéter. A bon entendeur !!!

 City of Rennes, Rennes Métropole, Advanced Mobile Applications and faberNovel will demonstrate, for the first time in Europe, a prototype application which runs on the connected glasses developed by Google, the Google Glass.

With this prototype application, the user can access real-time information on the surrounding area’s history and heritage, to add a whole new dimension to their experience. Connected to a mobile phone, the Glass display images directly into the user’s field of vision.
In connection with Rencontres numériques de Rennes, under the heading of “public spaces”, this unique demonstration, which is at the forefront of innovation, reopens the debate over the city in the digital age.

Comment gaspiller l'argent du contribuable Européen ou la bonne conscience Européenne en matière d'innovation - Thierry Bardy

4,8 milliards d’euros pour ECSEL, le nouvel étendard européen pour la recherche et l’innovation en électronique 
 

L’initiative technologique conjointe européenne en nanoélectronique ENIAC et son homologue dans les systèmes électroniques embarqués ARTEMIS laissent la place à ECSEL, - Electronic Components and Systems for European Leadership -, une initiative commune européenne de recherche et d’innovation qui couvrira à la fois le champ des composants et des systèmes électroniques. Devant être lancé pour 10 ans début 2014, ECSEL sera doté d’un budget de 4,8 milliards d’euros, dont 1,2 milliard d’euros apporté par l’Union européenne, 1,2 milliard par les Etats membres qui y participeront et 2,4 milliards par les industriels … 

Succédant à ENIAC et ARTEMIS qui avaient été lancés en 2008, ECSEL compte développer des synergies additionnelles par rapport aux deux initiatives individuelles, en y ajoutant également la recherche et l’innovation sur les systèmes intelligents (smart systems). Ses travaux porteront ainsi sur la nanoélectronique, les systèmes intégrés intelligents et les systèmes embarqués.
ECSEL fera travailler ensemble des laboratoires académiques, des grandes entreprises et des PME et sera soutenue par trois associations industrielles (ARTEMISIA, AENEAS et EPoSS). 25 pays membres de l’Union européenne participeront à son financement dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie.
Pour revenir à la période 2008-2012, les deux initiatives communes précédentes ont soutenu plus de 100 projets pour un coût total de 2,8 milliards d’euros, dont 1126 M€ d ‘argent public (union européenne et Etats membres). Ces projets ont impliqués 2000 organisations (dont 1260 interventions uniques) émanant à 40% de PME, à 30% de grandes entreprises et 30% d’organisations de recherche. Parmi leurs succès les plus significatifs, ENIAC met en avant le projet E3Car pour le véhicule électrique, qui a permis d’améliorer l’efficacité énergétique de 35% de certains semiconducteurs avancés ; de son côté, ARTEMIS met en exergue, le projet CESAR - Cost-Efficient methods and processes for SAfety Relevant embedded systems- dans le domaine des transports (automobile, aéronautique et ferroviaire).

L’initiative technologique conjointe ECSEL fait partie des cinq partenariats public-privé prioritaires de l’Europe pour lesquels la Commission européenne, les États membres et les entreprises de l'Union européenne investiront plus de 22 milliards d’euros pour stimuler l’innovation au cours des sept années qui viennent. Outre l’électronique, les autres domaines sont les médicaments innovants, l’industrie aéronautique, les bio-industries, et les piles à combustible et hydrogène. Au total, un investissement proposé de 8 milliards d’euros provenant du prochain programme de recherche et d’innovation «Horizon 2020» devrait permettre de mobiliser quelque 10 milliards d'euros auprès des entreprises et près de 4 milliards d’euros auprès des États membres de l’Union.

Les quatre autres partenariats public-privé, appelés «initiatives technologiques conjointes» (ITC), sont les suivants:
• Médicaments innovants 2 (IMI2): l'objectif de cette initiative est de mettre au point la prochaine génération de vaccins, de médicaments et de traitements, par exemple de nouveaux antibiotiques ;
• Piles à combustible et Hydrogène 2 (FCH2): cette entreprise commune a pour but de développer l'utilisation de technologies propres et efficientes dans les domaines des transports, de l'industrie et de l'énergie ;
• Clean Sky 2 (CS2): ce partenariat vise la mise au point d'avions plus propres, moins bruyants et produisant nettement moins d'émissions de CO2 ;
• Bio-industries (BBI): l'objet de cette ITC est d'utiliser des ressources naturelles renouvelables et des technologies innovantes pour fabriquer des produits de consommation courante plus écologiques 

vendredi 2 août 2013

Samsung va implanter un media solutions center en France

JK.Shin, patron de la division mobile chez Samsung a annoncé son intention de créer un média solutions center en France
A l'occasion de la visite de Jean-Marc Ayrault en Corée, le dirigeant de l'activité mobile de Samsung a annoncé que la firme coréenne allait implanter un centre de développement de services mobiles en France. Ce centre devrait comprendre une centaine de salariés à la fin 2014.

JK Shin, patron mondial des mobiles chez Samsung a promis à Jean-Marc Ayrault en visite à Séoul d'implanter un centre de développement pour services mobiles en France, d'ici à la fin de cette année. Il se nommera Media solutions center et sera destiné à concevoir des applications ou des services pour des téléphones mobiles et des tablettes. Au départ, le centre comptera une vingtaine de collaborateurs, une centaine fin 2014.

Le projet prévoit de faire travailler les start-ups françaises du numérique et d'intégrer les contenus numériques où la France est en pointe : jeu vidéo, art, gastronomie, cinéma, mode.