vendredi 28 juin 2013

LiveMap : le casque moto à réalité augmentée


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Après les Google Glass, voici le casque moto du futur ! Sauf que, contrairement aux lunettes, lui, aura le droit d'être utilisé pour conduire car ce casque de protection est muni d'un écran et de fonctionnalités d'aide à la conduite : GPS et connexion 3G intégrés, affichage et luminosité ajustés en fonction de l'environnement.
En effet, comment lire une carte quand on a les deux mains sur le guidon ? C'est en partant de ce constat que la startup russe LiveMap a créé un système intégré en réalité augmentée d'aide à la naviguation.Un peu aussi en s'inspirant des pilotes de chasse...
casquelivemap2Il s'agit d'un casque dont des images en couleur sont projetées en effet de surimpression sur une visière intelligente qui donne des informations utiles sur les dangers et l'environnement du pilote.
Le casque intègre tout le matériel nécessaire à proposer un environnement Android pilotable par la voix qui facilite la consultation de cartes interactives, et une navigation assistée, avec des points d'intérêts mis à jour en permanence. LiveMap s'appuie effectivement sur Android et livre une interface particulièrement épurée via un projecteur dont la lumière est réfléchie sur la visière. Un microphone capte les commandes vocales.

casquelivemap3L'ensemble dispose d'un gyroscope et d'une boussole numérique, qui permet d'adapter l'image projetée en fonction des mouvements de tête du pilote.
À peine plus gros qu'un casque standard (il pèse 1,4 kg),  l'alimentation est fournie par deux batteries lithium-ion de 3000 mAh. La coque est réalisée en fibre de carbone et le casque devrait être disponible aux USA, en Grande-Bretagne, Canada et Australie dès 2014.
LiveMap, pour poursuivre son développement, recherche 150.000 dollars pour terminer la phase de conception et démarrer la production. Pour les aider, rendez-vous sur la plateforme de crowdfunfing indiegogo afin qu'un premier prototype fonctionnel puisse voir le jour. S'ils dépassent les 300 000 $ de dons, ils ajoutent un capteur Bluetooth afin de transformer le casque en main libre pour smartphone. Et s'ils dépassent les 500 000 $, ils équipent Livemap d'un capteur photo 13 Mpx.

Les contributeurs pourront récupérer un casque édition spéciale pour 1500$, l'équipement devant coûter 2000$.

vendredi 21 juin 2013

L'essor phénoménal des imprimantes 3D

Ces derniers temps, on ne compte plus les applications liées au procédé d'impression 3d. Cette technologie est littéralement sous le feu des projecteurs. Ce qui est bien normal tant les registres qu'elle touche sont variés : de la santé à la mode, de l'industrie à l'objet que l'on créer chez soi... Les possibilités semblent quasi-infinies.

Créée il y a près de trente ans - brevetée au milieu des années 80 - l'impression tridimensionnelle (3D) ne cesse de fasciner.
Les médias s'enflamment, se questionnant sur la probable révolution qu'engendre ce procédé. Simple évolution ou révolution, science-fiction ou nouvelle réalité ?
Souvenez-vous dans Tintin et le Lac aux requins, le professeur Tournesol inventait une photocopieuse d'objets. C'était en 1972. Aujourd'hui la technique s'est perfectionnée grâce au talent des chercheurs.
Retour sur un principe assez simple. Pour qu'il y ait impression 3D, quelques ingrédients clés sont nécessaires.
Tout d'abord un fichier informatique de l'objet que l'on souhaite produire, mais aussi, évidemment, une imprimante tridimensionnelle.
Ensuite, il existe deux méthodes.
La plus courante est celle qui consiste à superposer des couches de matières les unes sur les autres, généralement du plastique, puis de les coller afin de les solidifier. On parle de processus additif. Il en résulte l'objet en relief. Finalement, le principe n'est pas si éloigné de celui de l'imprimante 2D.
L'autre méthode nécessite une imprimante spéciale : l'imprimante 3D eMotion Tech inspirée par la technologie RepRap, la première imprimante 3D à faible coût et auto-réplicable. Elle fonctionne par la juxtaposition de filaments plastiques, portés à très haute température, en plusieurs points précis.
Ces couches successives forment petit à petit l'objet, une fois les filaments refroidis. Il s'agit du principe d'extrusion. Toute une gamme de filaments est disponible à des diamètres plus ou moins importants.

L'impression 3d s'illustre dans de nombreux domaines, parfois improbables :

Dans la santé

Cette technologie est clairement la source de nombreux espoirs pour certains malades.
Récemment, l'histoire d'un homme atteint d'un cancer, et à qui l'on avait greffé un nouveau visage avait ému. Cet homme, après l'ablation d'une tumeur à la tête qui lui avait fait perdre une grande partie de son visage, s'était fait poser une prothèse créée par impression 3D.
Suite à l'intervention, sa vie avait changé. L'homme a pu retrouver quelques-unes de ses capacités qui lui permettent aujourd'hui de revivre.
Dans le même domaine, des scientifiques britanniques ont créé des matériaux synthétiques se rapprochant de tissus vivants. L'objectif visé, que ces matériaux puissent reprendre les fonctions de ces tissus au sein du corps humain.
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Malheureusement ces matériaux sont composés de milliers de gouttelettes d'eau d'un diamètre d'un millième de millimètre reliées les unes aux autres par un mince film de graisse. Ce qui signifie qu'à l'heure actuelle, ils sont encore trop volumineux pour être exploités.
C'est au tour de la chirurgie réparatrice d'employer l'impression 3D. Dernièrement, une équipe de scientifiques new-yorkais s'est distinguée en concevant une oreille humaine artificielle biocompatible.
À partir d'une photographie en 3D d'une oreille, ils ont fabriqué un moule creux dans lequel ils ont placé un gel constitué de collagène et de cellules d'oreille de vache.
Par la suite, l'oreille est mise en culture quelques jours afin que le cartilage se constitue et le tour est joué. D'ici quelques années, les scientifiques espèrent pouvoir utiliser ce procédé pour greffer des oreilles humaines aux patients atteints de microtie (malformation congénitale) ainsi qu'à ceux ayant perdu leur oreille interne.
Pour le moment ce pan de la médecine reste à explorer plus profondément et bien qu'il offre de bons espoirs dans la recréation du corps humain, peut-on parler de nouvelle ère ? 

mercredi 19 juin 2013

Les français dépassés par les TIC

Plus d’un quart des Français dépassés par les NTIC selon Opinion Way pour Grenade & Sparks



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26% des interrogés se sentent «submergés par un flux ininterrompu de progrès technologique» selon une étude que Grenade & Sparks a menée en ligne avec OpinionWay sur un échantillon de 1 011 personnes. 57% des submergés ont plus de 50 ans.  Ils sont également 28% de CSP- contre 15% de CSP+ représentés dans cette population de dépassés.
Seulement 15% des actifs se déclarent dépassés dans leur travail.
A ce propos, Hélène Saint Loubert note : «Se sentir perdu face à la transformation du monde impliquerait une forme d’aveu d’incompétence. Ce serait comme montrer un signe de vieillesse dans une entreprise qui se doit de rester toujours jeune. Le salarié préfère donc paraître infaillible et afficher des certitudes plutôt que sa fragilité. C’est sa crédibilité qui est en jeu.»
Globalement, 8 interrogés sur 10 avouent la nécessité de se remettre à niveau, 55% des interrogés estimant que l’été est la bonne période pour se faire.
Ronan Chastellier, sociologue et président de Tendanço, précise : «Cet excès d’informations, dans un laps de temps réduit, développe l’émergence d’une société à deux vitesses, une scission entre dépassants et dépassés.»
 

NFC ; est ce un objectif lune ????

News de la semaine autour du NFC par Jean Marc olivier :  Gartner tient à nous avertir que la croissance des paiements mobiles ne profite pas au protocole sans contact NFC (merci de la nouvelle), mais cela pourrait aller bien mieux en 2016 lorsque que le nombre de mobiles NFC et de TPE NFC-Ready sera conséquent.  A ce propos, Berg Insight nous parle de ses estimations de progression de l’équipement NFC : les mobiles NFC passeront de 3,3% à 33% entre 2012 et 2017, ce qui fait plus de 2 Mds de mobiles équipés, et côté TPE de 4 à 44 Mns d’unités en 2017 soit un taux en Europe de 87%, ce qui en fera la région du monde la plus densément NFC côté acceptation. Si - pour une fois dans ces chroniques - on s’attarde sur les seules annonces NFC de la semaine, on voit que les constructeurs semblent tout de même s’activer : Dell comme Sony  ajoutent du NFC dans leur dernier PC portable respectif, Sony fait de même dans son dernier mobile (Xperia M), Asus lance un lecteur externe NFC pour PC, Mitac ajoute le NFC Payment à ses Tablets pour en faire des soldes TPE de pros… Continuons du côté des réseaux Cartes : Visa qui se félicite des résultats du NFC en UK (on en a parlé dans une chronique récente) et a agréé récemment dans son programme « Visa Ready » pour les TPE mobiles, les matériels de iZettle, SumUp et Swiff. Pendant ce temps, MasterCard passe la barre des 50 pays déployés et vient d’annoncer qu’il équipera dans les 3 ans qui viennent, 410 000 terminaux au Japon en mode « NFC Paypass ». Le NFC n’a donc pas fini de faire parler de lui. 

dimanche 16 juin 2013

Cash investigation ( F2 Elise Lucet ) pas grand chose à voir avec innovation et numérique mais c'est trop bon !!!


Je connaissais Elise Lucet comme présentatrice du 13 h, elle se révéle  une excellente journaliste d'investigation, rarement vu une journaliste qui déstabilise les politiques à ce point. Bravo Madame.



http://www.youtube.com/watch?v=xqsCc0pC5EQ&list=PLcTNNeBANxHvpejnp4YiBegNBjHj9v25G&index=1

vendredi 14 juin 2013

Gorilla glass : des écrans de smartphone à la place des pare-brises ?


 
Corning, l'entreprise qui fabrique notamment les vitres d'iPhone, suggère aux constructeurs automobiles d'utiliser ses matériaux.
Des véhicules plus légers, moins gourmands en carburant et mieux insonorisés ? C'est ce que promet Jeffrey Evenson, vice-président de Corning, l'entreprise américaine qui produit les Gorilla Glass, ces vitres ultrarésistantes présentes sur 1,5 milliard de terminaux mobiles, dont les iPhone.
Lors de son intervention du 11 juin 2013 au Mobile Summit, organisé par le prestigieux MIT à San Francisco, Jeffrey Evenson a donc courtisé les constructeurs automobiles. Selon lui, ils auraient tout à intérêt à remplacer les vitres classiques qu'ils utilisent pour les pare-brises et les fenêtres de leurs autos par des Gorilla Glass.
Jeffrey Evenson espère que ses vitres seront utilisées sur les voitures dès l'année prochaine
Outre une plus grande luminosité et une meilleure insonorisation, cela leur permettrait d'alléger leurs voitures, d'abaisser leur centre de gravité et in fine de sortir des véhicules moins énergivores. De quoi bouleverser le secteur de l'automobile, loin d'être au mieux de sa forme.
Jeffrey Evenson espère qu'au moins un constructeur haut de gamme sera séduit par l'idée et commencera à produire en série des voitures équipées de ses vitres renforcées dès l'année prochaine.
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Le fabricant des Gorilla Glass entrevoie la perspective d'un nouveau marché, mais il ne compte pas s'arrêter là. Corning travaille sur une technologie antimicrobienne et espère la faire certifier par l'Agence américaine de protection pour l'environnement dans les mois qui viennent, en vue de lui trouver des applications dans le secteur de la santé, notamment pour permettre aux personnels hospitaliers de garder les équipements médicaux plus propres. Jeffrey Evenson vise aussi le marché des supports mobiles : "Il y a plus de germes sur un smartphone que sur des toilettes publiques".

mercredi 12 juin 2013

Innovation: peut mieux faire


Un léger mieux ! Mais avec une note de 6,8/10 en 2013, contre 6/10 en 2012, l’innovation n’est toujours pas la priorité des entreprises. Ces dernières conçoivent toujours plus leur compétitivité par la qualité (8.5/10) et la productivité (7.38/10) que par l’innovation.
" Pour autant, de moins en moins d’entreprises n’accordent aucune place à l’innovation, et elles sont de plus en plus nombreuses à la considérer comme très importante, même si globalement l’environnement externe est perçu comme plutôt défavorable à l’innovation ", observe Sylvie Bianco, professeur en Management et technologie et directrice valorisation.

Les 400 entreprises interrogées par l’Ifop pointent en effet un environnement politique, réglementaire et fiscal considéré comme défavorable. Un sentiment qui s’explique peut-être par le fait que très peu d’entreprises bénéficient des dispositifs d’aide à l’innovation : seuls 24 % disent avoir accès au crédit d’impôt pour la compétitivité et pour l‘emploi, 23 % aux aides d’Oseo ou de la BPI, 20 % au crédit d’impôt recherche, 11 % aux pôles de compétitivité.
La nature de l’innovation change… lentement
" Avant, l’innovation n’était l’affaire que de quelques-uns, dans des bulles séparées du reste de l’activité de l’entreprise, les directions R&D. Et les entreprises à avoir des équipes dédiées n’étaient pas si nombreuses. Du coup, le CIR a réussi à toucher toutes celles qui pouvaient y souscrire. Aujourd’hui, l’innovation touche les business modèles, les services. Elle n’est plus uniquement l’affaire de ces entités à part ", analyse Sylvie Bianco.

De fait, l’étude montre qu’elles sont encore 26 % à n’avoir aucun budget dédié à l’innovation et 30 % n’ont aucun poste dédié. Et parmi celles qui disposent d’équipes dédiées, seules 40 % ont mis en place un système de suivi. "L’innovation se ferait donc un peu par hasard, sans se voir ", comprend Sylvie Bianco. Une innovation rarement de rupture. Les taux d’impact des innovations sur l’entreprise démontrent bien que l’innovation incrémentale reste reine. Elle sert à 75 % pour la production de nouvelles connaissances, mais seulement à 33 % pour la création de nouveaux métiers et 45 % pour l’introduction d’une rupture sur vos marchés. " On n’a pas de pionnier, mais des gens qui suivent leur marché ", résume la spécialiste de Grenoble école de management.
Pas d’outil de pilotage
L’analyste pointe surtout le fait que 60 % des entreprises qui mettent de l’argent dans l’innovation n’auraient rien pour piloter ou suivre. "Certes, aucun système de mesure et suivi n’a vraiment fait ses preuves. Mais, si on ne pilote pas, on ne peut pas progresser. En revanche, celles qui mesurent l’innovation pensent à 84 % que cela contribue à leur compétitivité. "
La diversité… plus une mode qu’une réalité

Mais le poids des ressources humaines, donc des hommes et du management, prend de l’importance dans les leviers d’amélioration. Et les souhaits de diversité et de mixité restent théoriques et difficiles à exaucer. L’innovation reste un univers plutôt masculin. C’est normal. Pour l’instant, il s’agit principalement de profil R&D, des ingénieurs ou scientifiques, recrutés dans des écoles ou à l’université dans des filières où il y a peu de filles. Quant à la mixité, "certes elle est dans l’air du temps, mais je pense qu’elle est vraiment très importante", avance Sylvie Bianco.

5 compétences à exploiter pour trouver une idée innovante


Par Clayton Christensen, Jeff Dyer et Hal Gregersen, professeurs | 03/06/201Devenir le futur Steve Jobs est-il à la portée de tous ? Clayton Christensen, auteur de nombreux best-seller, Jeff Dyer et Hal Gregersen, en sont convaincus. Dans Le gène de l’innovateur, ils décryptent cinq compétences que chacun de nous peut maîtriser afin d'améliorer son aptitude à penser l'innovation. Extraits.

D'après Clayton Christensen, Jeff Dyer et Hal Greg
Crédits photo : Shutterstock
D'après Clayton Christensen, Jeff Dyer et Hal Gregersen, on possède tous cinq compétences nous permettant d'innover.

Qu’est-ce qui constitue la singularité des innovateurs ?

En quoi sont-ils différents des autres individus ? La majorité d’entre nous répond d’emblée : ils possèdent une particularité génétique. Chez certaines personnes, l’hémisphère droit du cerveau est prépondérant, ce qui favorise l’intuition et la pensée divergente. C’est une aptitude que certains ont et d’autres pas. Mais que dit la science à ce sujet ? Nos études confirment d’autres travaux montrant que la créativité ne se résume pas à une particularité génétique reçue en venant au monde, mais qu’elle peut être volontairement développée.

Cette hypothèse a été confirmée par l’étude exhaustive de Marvin Reznikoff, George Domino, Carolyn Bridges et Merton Honeymon, qui ont analysé les capacités créatives de 117 paires de vrais et faux jumeaux. En observant des vrais jumeaux âgés de 15 à 22 ans, soumis à une batterie de dix tests de créativité, ils ont établi que seuls 30 % de leurs performances étaient attribuables à la génétique(1). Par opposition, environ 80 à 85 % des résultats aux tests d’intelligence générale (QI) relevaient de la génétique(2). Il ressort donc que l’intelligence générale (du moins telle que la mesurent les scientifiques) a un fondement génétique, ce qui n’est pas le cas de la créativité. L’éducation l’emporte sur la nature en ce qui concerne la créativité.

Des innovateurs imitant d'autres personnes

Six autres études sur la créativité, menées sur de vrais jumeaux, vont dans le même sens que les conclusions de Reznikoff et al. : ce que nous inventons ou créons dépend pour 25 à 40 % de notre patrimoine génétique(3).
Ce qui signifie qu’environ deux tiers de nos capacités de création proviennent de l’apprentissage – d’abord de l’assimilation de la technique, ensuite de la pratique et en dernier ressort de la confiance en notre aptitude à créer. C’est une des raisons pour lesquelles les individus appartenant à des sociétés qui privilégient la communauté sur l’individu et la hiérarchie par rapport au mérite personnel, telles que le Japon, la Chine, la Corée et nombre de pays arabes, ont peu tendance à défier le statu quo par la création et à produire des innovations (ou à obtenir le prix Nobel). Bien sûr, plusieurs innovateurs cités dans ce livre semblent disposer d’un don génétique.

Mais, et c’est important, ils expliquent souvent qu’ils ont acquis leur talent d’innovateur en imitant l’exemple d’autres personnes qui ont su les conforter dans leur prédisposition et leur inculquer la passion de découvrir une nouvelle manière de faire. S’il s’avère que l’on ne naît pas innovateur mais qu’on le devient, comment procède-t-on pour générer des idées révolutionnaires? La présente étude, comparant environ 500 innovateurs à environ 5 000 Cadres/dirigeants d’entreprise, nous a permis de dégager cinq compétences de découverte qui distinguent les véritables innovateurs des cadres/dirigeants traditionnels.

La pensée associative ou "l'effet Médicis"


A propos des auteurs
  • Clayton Christensen occupe la chaire Robert et Jane Cizik à la Harvard Business School. Il est considéré comme l'un des principaux experts mondiaux de la festion de l'innovation et du changement technologique et a été élu numéro 1 du Thinkers50, classement mondial des penseurs les plus influents du business.
    Jeff Dyer occupe la chaire Horace Beesley, à la Marriott School de Brigham Young University, et est professeur adjoint à la Wharton School.
    Hal Gregersen est professeur de leadership à l'Insead. Il est également coach et consultant.

Tout d’abord, les innovateurs exploitent une capacité cognitive spécifique que nous appelons la
« pensée associative » ou, tout simplement, l’ « association ».
Il y a association quand le cerveau tente de synthétiser et de donner un sens à des informations nouvelles. Ainsi est favorisée l’exploration de nouvelles voies en établissant des relations entre des questions, des problèmes ou des idées apparemment sans lien. Les percées novatrices se produisent souvent à l’intersection de disciplines et de champs divers.

L’auteur Frans Johanssen a décrit ce phénomène comme l’ « effet Médicis » en référence à l’explosion de création qui a marqué Florence à l’époque où la famille Médicis avait pris sous sa protection les représentants des arts et des sciences – sculpteurs, savants, poètes, philosophes, peintres et architectes. Tous ces talents ont produit de nouvelles idées au croisement de leurs domaines respectifs, inaugurant la Renaissance, l’une des périodes les plus fertiles de l’histoire. Les esprits novateurs jettent un pont entre des activités, des problèmes ou des idées dont les corrélations échappent aux autres individus.

Quatre compétences qui forment le gène novateur


En s'appuyant sur l'exemple de Steve Jobs, les tro
En s'appuyant sur l'exemple de Steve Jobs, les trois auteurs développent les quatre compétences du gène novateur.



Les quatre autres compétences de découverte favorisent la pensée associative en aidant les innovateurs à accroître leur stock d’idées fondatrices d’où jailliront des intuitions nouvelles. Les esprits novateurs adoptent fréquemment les comportements suivants :

  • Le questionnement. Ils ne cessent de poser des questions qui témoignent de leur soif de connaître et remettent en cause ce qui existe, à l’instar de Steve Jobs quand il demandait : « Pourquoi un ordinateur a-t-il besoin d’un ventilateur ? » Ils suggèrent : « Si nous tentions cela, qu’arriverait-il ? » Comme lui, ils posent des questions pour connaître la situation, la comprendre, évaluer si elle peut être modifiée ou révisée et comment. Leurs questions impliquent d’envisager les choses sous un autre angle, laissant entrevoir de possibles liens entre elles, des opportunités et des voies à explorer. Les innovateurs affichent en permanence un rapport Q/R (questions/réponses) élevé, dans lequel les questions non seulement dépassent en nombre les réponses, mais sont également jugées aussi importantes.
     
  • L’observation. Les innovateurs observent avec soin ce qui les entoure – les clients, les produits, les services, les technologies et les entreprises – et en tirent des conclusions qui leur inspirent des idées inédites ou de nouveaux modes d’action. À partir de ce qu’il a observé dans le PARC de Xerox, Steve Jobs a imaginé le système d’exploitation révolutionnaire et la souris du Macintosh, puis l’oSX, le système d’exploitation de l’Apple.
     
  • Le réseautage. Les innovateurs consacrent beaucoup de temps et d’énergie à trouver et à tester des idées à travers un réseau de personnes aux opinions et aux parcours divers. Au lieu de réseauter à des fins sociales ou pour trouver des ressources, ils recherchent activement de nouvelles idées en s’adressant à des interlocuteurs susceptibles de leur fournir une vision différente ou originale. Steve Jobs, par exemple, discutait volontiers avec Alan Kay, un collègue d’Apple qui lui conseilla un jour : « Va rendre visite à ces gars un peu dingues de San Rafael, en Californie. » Les individus en question, ed Catmull et Alvy Ray, étaient à la tête d’une petite société spécialisée dans les interfaces graphiques, Industrial Light & Magic, qui créait des effets spéciaux pour les films de George Lucas. Fasciné par leur activité, Jobs racheta l’entreprise pour dix millions de dollars, lui donna le nom de Pixar et l’introduisit quelque temps plus tard en Bourse pour un milliard de dollars. S’il n’avait pas discuté avec Alan Kay, il n’aurait jamais acquis Pixar et le public n’aurait jamais eu le plaisir de voir des films d’animation aussi charmants que Toy Story, WALL-E et Là-haut.
     
  • L’expérimentation. Ils tentent inlassablement de nouvelles expériences et essaient des idées inédites. Ils explorent le monde, tant intellectuellement que physiquement, échafaudant des hypothèses qu’ils testent ensuite. Ils visitent des lieux nouveaux, expérimentent de nouvelles solutions, recherchent des informations et lancent des essais pour enrichir leur connaissance. Steve Jobs a multiplié les expériences tout au long de sa vie – il a pratiqué la méditation, séjourné en Inde dans un ashram et s’est initié à la calligraphie. Plus tard, ce vécu a été à l’origine de plusieurs innovations d’Apple Computer.
Ensemble, ces compétences de découverte – la faculté cognitive d’associer des éléments épars et l’habitude de poser des questions, d’observer, de réseauter et d’expérimenter – forment ce que nous nommons le gène de l’innovateur, un code générateur d’idées neuves.


Titre : Le gène de l'innovateur - Cinq compétences qui font la différence;
Auteurs : Clayton Christensen, Jeffrey Dyer et Hal Gregersen
 29,95 €






mardi 11 juin 2013

Chère Recherche ... Excellente analyse

Par Daniel Fortin
Chère rechercheLe chiffre claque comme une gifle à la face d'un système gangrené par l'inefficacité et la « sur-administration ». 48 % : c'est - calculée par la Cour des comptes - la hausse des financements publics en faveur de la recherche entre 2006 et 2013. Le problème est que cette progression vertigineuse des dépenses n'a débouché sur aucune amélioration de notre performance globale dans ce domaine. Sur la même période, la part de notre effort de recherche dans le PIB est restée, elle, désespérément stable à 2,2 %. Où est l'erreur ? Certainement pas dans la compétence intrinsèque de nos scientifiques. Il suffit, pour s'en persuader, de mesurer l'époustouflant travail accompli en ce moment même par les chercheurs du CEA afin de permettre un jour aux personnes paralysées de marcher. Encore moins dans la volonté politique. Il n'existe pas un gouvernement qui n'ait, de bonne foi, cherché à améliorer la situation de notre communauté scientifique. Le problème vient de la méthode. Chaque réforme a apporté son lot de nouvelles structures, dessinant à la longue une bureaucratie kafkaïenne, coûteuse et paralysante. Et chaque ministre y est allé de son dispositif de financement arrosant le plus largement possible, sans souci réel de l'efficacité des fonds ainsi dispersés. Il n'est un secret pour personne que les multiples aides à l'innovation ne génèrent le plus souvent que des effets d'aubaine pour les entreprises qui les reçoivent. Celles qui en auraient le plus besoin n'en disposent pas, car leur taille trop faible leur interdit de se lancer dans des politiques ambitieuses de R&D. Gaspillage, manque de résultats, découragement : là encore, le mal est profond et finit par occulter le véritable niveau de notre recherche. C'est, ici aussi, une transformation radicale de nos habitudes qu'il faut engager.
On aurait pu finir par Chèr "Paul" de compétivité, car le constat est identique, mais c'est une autre histoire.  


Kantar Worldpanel dresse le bilan de 50 ans d’hypermarchés


Le 15 juin 1963, s’ouvrait le premier hypermarché Carrefour à Sainte-Geneviève-des-Bois. Kantar Worldpanel dresse, 50 ans plus tard, un état des lieux de ce circuit de distribution. S’il a perdu un peu de terrain depuis l’an 2000, il reste dominant avec 52,2% de PDM sur les marchés PGC-FLS (produits de grande consommation et frais libre-service), loin devant les supermarchés (26,4%), le hard discount (12,7%) et le commerce de proximité (5,8%). Les hypers sont une spécificité française : en Autriche, Allemagne, Italie, Espagne, leur part de marché est 2 à 3 fois plus faible.
Le parc a fortement augmenté ses 12 dernières années avec 1 936 magasins en 2012 (vs 1 143 en 2000), mais la surface moyenne est en recul (5 400m² vs 5 800m²).
La taille du panier moyen est de 40€ en 2012 (vs 27€ en 2000). Les hypers couvrent 93,6% de la population avec un nombre moyen d’achats de 40,2 actes en 2012 (vs 41,3 en 2000). La part de marché en valeur des hypers est plus élevée auprès du public jeune et familial. Ils sur-performent dans les régions Ouest (59,8%), Est (56%) et Nord (53,2%), et sous-performent en région parisienne (48%) et dans le Sud-Est (48,3%).
Sur les 12 derniers mois, les hypers, de plus en plus concurrencés par les «drive», résistent globalement bien et expliquent 58% de la croissance du CA des PGC. Pourtant, la diminution de la taille moyenne des ménages (augmentation des mono‑ménages, familles recomposées, vieillissement de la population) ne joue pas en faveur des hypermarchés. Ces derniers ont tendance à perdre des clients ces 3 dernières années.

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Selon Kantar Worldpanel, les hypers ont perdu en image sur certains de leurs basiques, comme le choix, la visibilité et la clarté de leurs promos, le temps passé dans le magasin, jugé trop long, un parcours shopping jugé fatigant… L’institut est cependant confiant : le parc des hypers et leur surface commerciale en «font un circuit accessible à presque tous les foyers, les magasins physiques resteront donc le nerf de la guerre commerciale : on n’a encore rien trouvé de mieux pour toucher, tester les produits… Sur Internet on est seul face à son ordinateur, il y a une certaine déshumanisation. Tout l’enjeu des enseignes sera de capter le temps gagné par les shopdrivers pour les ramener en magasins. Grâce à une réallocation de l’espace pour jouer la complémentarité avec l’offre des drives, en misant sur l’innovation, les promos, les achats d’impulsion, les produits frais traditionnels, qui ont démontré leur capacité à fidéliser les clients d’une enseigne. En apportant du service, c’est-à-dire en donnant de bonnes raisons aux shoppers de franchir les portes d’un hyper, pour y trouver ce qu’il ne trouvera nulle part ailleurs. Internet devra se mettre au service des magasins, ce qui suppose que les enseignes développent le Web-to-store, pour capter des clients et générer du trafic grâce au web, et consolider la relation client en magasin».

dimanche 9 juin 2013

Intervention de Thierry Bardy au club du SEPM (datamining, Big data, BI)


J'interviendrai vendredi prochain sur le thème ...
“du datamining , au big data et la BI…
Quelle promesse un opérateur de télécommunication  peut-il formuler 



jeudi 6 juin 2013

Les patients de plus en plus demandeurs de senseurs pour contrôler leur santé


 Les patients de plus en plus demandeurs de senseurs pour contrôler leur santé


D’ici 2017, les appareils mobiles dédiés à la gestion et à la détection de l’état de santé d’un patient et de son bien-être seraient de plus en plus répandus, d’après une étude ON World.
L’envoi d’appareils mobiles possédant des capacités de monitorage, appareils intelligents, smartphones, tablettes, atteindraient les 515 millions de produits en 2017 contre 107 millions en 2012. Les avancées technologiques récentes dans l’amélioration des senseurs ont permis ainsi une plus grande attention des patients et des sportifs à leur santé, et dans son rapport Mobile Sensing Health & Wellness, ON World indique que les téléchargements d’applications spécialisées dans ce type de gestion atteindraient un milliard et 400 millions de téléchargements mondiaux en 2017. Fondé sur les réponses de 2000 individus, le rapport couvre plusieurs types de technologies de détection : Bluetooth, WiFi, ZigBee, BodyLAN et les NFC.

Des appareils qui traduisent une nouvelle tendance ?

Le rapport d’ON World insiste sur la place prépondérante que les appareils mobiles sont amenés à prendre dans le cadre de la santé. 60% des produits analysés par les auteurs de l’étude ont été lancés en 2012, et 43% d’entre eux sont consacrés à la surveillance du taux de glucose dans le sang, des signes vitaux d’une personne ou encore font office d’électrocardiogramme. Une autre étude liée d’ON World auprès de consommateurs américains indiquait par ailleurs que de plus en plus de consommateurs se déclarent intéressés par la gestion de leur bien-être et de leur suivi sportif. 40% des consommateurs seraient ainsi tentés par l’achat d’une montre intelligente, et la moitié d’entre eux le ferait dans un but de monitorage de leur santé, plus particulièrement pour calculer leur pression artérielle et leur rythme cardiaque.

Une étude qui s’inscrit dans un contexte global

Une précédente étude d’ON World, Health & Wellness Wireless Sensor Networks, indiquait que l’envoi de réseaux de capteurs sans fil médicaux atteindrait les 18.2 millions en 2017, mais celle-ci ne prenait pas en compte la prise en charge des sportifs de leur suivi. Le marché de la santé sur appareils mobiles s’est grandement étendu avec d’une part les incubateurs de startups dédiés au secteur de la santé, comme celui de RockHealth, mais certaines applications traduisent aussi les chiffres relevés par ON World, comme PerkHealth qui propose aux entreprises de rémunérer leurs employés les plus sportifs grâce à un système de suivi. Un obstacle d’us et coutumes resterait aussi à surmonter : une étude de Pew Research indiquait, elle, que seulement 21% des personnes suivant leur état de santé le faisaient à l’aide d’un appareil technologique.

Le «Showrooming», l'ennemi public n°1 des commerçants «in real life»


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D'après une étude menée par Capgemini, 50% des consommateurs interrogés pensent que les magasins physiques vont devenir des simples «showrooms». Il est temps pour les commerçants «du monde réel» de bâtir de nouvelles stratégies.
S’en est trop, la guerre est déclarée ! Ce n’est pas le titre d’un film, ni l’allocution d’un chef d’état mais bien le cri de rage des distributeurs face au «Showrooming».
Ils ne veulent pas devenir les victimes de cette bataille provoquée par les appareils mobiles et le e-commerce. Les distributeurs ne veulent pas devenir un lieu d’exposition d’articles que les clients viennent consulter pour finalement aller les acheter chez eux, en ligne. La révolte prend garde et se renforce en formant une stratégie cross-canal de distribution.
La meilleure défense, c’est l’attaque, et c’est ainsi qu’un plan de réponse se construit actuellement autour du concept «Buy Online, Pick in store» («Achetez sur Internet, récupérez en magasin»).
 Le fonctionnement est assez simple : on laisse le client faire son achat sur Internet, cependant là où la stratégie commerciale est nouvelle, c’est que le produit acheté est disponible dans un des points de vente dans la journée. Imaginez ! Vous achetez le produit le matin, le soir après le travail vous pouvez aller le récupérer sans coût d’expédition. Qui peut se vanter de faire cela ? Cependant, ces dispositions ne sont pas encore appliquées dans les magasins d’après l’étude de CrossView. Encore trop d’entreprise (60%) n’ont pas pris en compte ces atouts. Toutefois, le temps que cette stratégie se mette en place, il reste comme dernier boulet commercial le concept de «Pricing and Promotion» (politique prix-promotion).
Le nerf de la guerre se trouve dans leurs mains. Si le client trouve le meilleur prix dans le magasin, il ne pourra que venir l’acheter.
Mais attention, la politique de prix-promotion doit être constante et bien étudiée, et doit donc rester cohérente avec la stratégie de service cross-canal, en s’assurant que les prix sont uniformes quels que soient les canaux commerciaux, par exemple.
Restons fidèle à Shun Zu et transposons ses mots « Celui qui est capable de remporter la victoire en s’adaptant à la situation de l’ennemi est qualifié de génie. » (L’art de la Guerre)

mercredi 5 juin 2013

Dans les coulisses du Camping : huit minutes pour pitcher sa start-up


Dans les coulisses de la séance de pitch du Camping

L’accélérateur de start-up parisien vient d’organiser son concours de « pitch » devant une assemblée d’investisseurs français et étrangers. Un rendez-vous bien préparé par les jeunes  "CEO" en lice.  


Sur l’estrade de l’amphithéâtre du conseil régional d’Ile-de-France, Paul-Adrien Menez, le jeune fondateur de Zéro-Gâchis (solution de réduction d’invendus en supermarchés) vient de terminer son « pitch ». « Je pense m’en être assez bien sorti », souffle-t-il, encore tendu par sa prestation. Un exercice pas simple consistant à « vendre » en huit minutes sa start-up devant une assemblée d’investisseurs et de pros du Net.
Avec 11 autres créateurs membres de l’association Le Camping, un « accélérateur » de start-up, il vient de vivre son « Demo Day ». Une journée stressante mais capitale pour ces jeunes entrepreneurs qui ont déjà passé un trimestre à développer leur projet dans le cadre d’un programme intensif animé par des « mentors » (investisseurs, business developpers, dirigeants…). Pas question de rater cette étape clé dans le lancement de leur concept. « Pendant un mois, nous avons travaillé à la fois sur la structure de la présentation, le contenu mais aussi sur la manière de parler en public, captiver une audience, bouger sur une scène », explique Rodolph Darves-Bornoz, PDG de Sportdub (plateforme de commentateurs amateurs de match en vidéo). Des experts de l’art oratoire leur ont même donné quelques ficelles pour « pitcher » efficace et mieux contrer les questions (le plus difficile), le tout en anglais. Incontournable sachant que 50% des fonds soutenant les jeunes pousses issues du Camping sont étrangers.

L'art de convaincre un parterre d'investisseurs en
Crédits photo :
L'art de convaincre un parterre d'investisseurs en quelques minutes, un défi

Maxime Vandegeerde passerait, lui, pour un natif de la Silicon Valley. Ce qui n’a pas empêché le fondateur de Lingocracy (méthode innovante d’apprentissage de langues en ligne) de préparer soigneusement son intervention en s’appuyant sur l’esprit collaboratif du Camping. «Les deux dernières semaines, on s’est présenté nos pitch entre nous pour échanger sur leurs qualités et défauts respectifs, témoigne-t-il. J’ai aussi fait une présentation à l’espace de coworking La Cantine. Une sorte de répétition générale ».

Le "pitch" : donner envie aux investisseurs d'en savoir plus

L’objectif de ce « Demo day »? Attirer l’attention d’éventuels investisseurs pour lever entre 300 000 et 500 000 euros en moyenne par projet. « Le pitch doit faire l’effet d’un teasing : dire l’essentiel mais pas tout afin de donner envie aux fonds d’en savoir plus », estime Paul-Adrien Menez (Zéro-Gâchis). « Pour nous, c’est une première prise de contact, une occasion de montrer qu’on existe », affirme pour sa part Maxime Vandegeerde (Lingocracy).

Au terme de cet après-midi, les investisseurs présents resteront discrets sur leurs projets préférés. Pas question de les dévoiler à leurs concurrents. Ils contacteront les plus convaincants dans quelques jours. « Mais quoiqu’il arrive, ajoute Rodolph Darves-Bornoz (Sportdub), cette présentation nous aura aidé à formaliser nos idées et à les rendre claires pour tout le monde ».

Le Camping : la crème des start-up parisiennes, saison 4 
Créée il y a quatre ans par l’association Silicon Sentier, Le Camping accélère l’émergence de start-up parisiennes en devenir. Outre un open-space situé dans l’ex-Bourse de la capitale (Palais Brongniart) et 4500 euros en capital d’amorçage, son programme apporte aux jeunes pousses (12 par promotion) des sessions de formations et ateliers thématiques auxquels participent une quarantaine d’experts, dirigeants et business développeurs. Les trois premiers mois, la start-up a pour objectif de valider son idée et l’existence d’un marché d’utilisateurs ou de clients. A mi-parcours se tient le fameux « Demo Day » devant des investisseurs. Puis commence une nouvelle période de trois mois qui va servir à peaufiner le produit, ajuster le business model et développer le réseau. Avant le grand saut du lancement !

mardi 4 juin 2013

Foxconn : d'Apple à Mozilla

Mozilla et Foxconn désormais partenaires : 5 appareils en vue



Mozilla et le fabricant chinois Foxconn ont officialisé leur partenariat à l'occasion du Computex à Taiwan et annoncent déjà 5 appareils en cours de préparation, smartphones et tablettes.
Alors que la rupture entre Apple et son sous-traitant chinois Foxconn devrait être actée très prochainement, c’est Mozilla qui s’apprête à prendre le relais avec le fabricant asiatique. En effet, les deux parties l’ont annoncé sur le salon du Computex qui se tient à Taiwan. Ils ont même révélé qu’ils travaillent conjointement au développement de cinq appareils, dont une tablette.
Aucune date n’a été annoncée pour le moment, mais ces appareils fonctionneront sous Firefox OS, que nous vous présentions fin février, lors du #MWC13 à Barcelone. A cette occasion, Tristan Nitot, président de Mozilla Europe, nous donnait plus de renseignements sur la stratégie adoptée qui consiste principalement à viser les marchés émergents ; « Nous visons le segment low cost qui est mal alimenté », a renchéri Li Gong, vice-président de Mozilla Online, au Computex.
Les prix n’ont pas non plus été évoqués par Mozilla mais ils seront fatalement très bas, orientés vers les terminaux low cost. Pour Mozilla, c’est donc une très belle opportunité d’inonder plusieurs marchés : il vise le lancement de 2 milliards de mobiles destinés aux utilisateurs des pays émergents. 18 opérateurs se sont déjà manifestés, intéressés par ce projet, et plusieurs constructeurs ont déjà saisi l’intérêt en lançant la conception de modèles sous Firefox OS, comme le chinois ZTE qui fut le premier.
Pour Foxconn, c’est aussi un très bon coup puisqu’il lui permet de devenir un constructeur à part entière. Mais pas seulement : les ambitions du groupe sont plus vastes. Prochain objectif : la télévision connectée !

lundi 3 juin 2013

Gitane lance le vélo à pile Hydrogène

Une cartouche à hydrogène assure la recharge de la batterie
Une cartouche à hydrogène assure la recharge de la batterie
Gitane, la marque du groupe Cycleurope, a présenté mercredi 30 mai au Congrès du Club des villes et territoires cyclables, à Nice, un nouveau modèle de vélo à assitance électrique (VAE) doté d’une pile à hydrogène. C’est la application de cette technologie au VAE.
Ses avantages : “aucune infrastructure de recharge nécessaire, gain de poids et autonomie totale“, communique la marque. La pile à hydrogène fournit en effet l’électricité nécessaire à la recharge d’une batterie Li-ion. Ainsi, il n’est plus besoin de prise électrique pour recharger la batterie. De plus celle-ci se recharge en temps réel, pendant le parcours, ce qui permet d’absorber les pics de demande de puissance.Premiers tours de roue en 2014
Baptisé Alter Bike, le VAE à hydrogène est le fruit d’une collaboration entre le fabricant de bicyclette Cycleurope, la PME innovante Pragma Industrie qui développe un concept de cartouches d’hydrogène recyclables, et Ventec, spécialiste des systèmes de gestion de batterie lithium.Outre ses avantages d’usage pour le consommateur, la pile à hydrogène présente l’avantage d’être écologique : elle ne rejette que de l’eau pure et son empreinte carbone est 20 fois plus faible qu’une batterie lithium classique. L’objectif de Cycleurope est de  déployer Alter Bike auprès des collectivités territoriales début 2014 et de démarrer la commercialisation grand public en 2016