samedi 2 janvier 2016

Club Open Prospective, Armand Hatchuel nous explique les fondements de la "corporate governance"

Retrouver l'intervention en vidéo d'Armand Hatchuel lors de la dernière plénière du  COP (Club Open Prospective)

 










La dernière plénière du Club Open Prospective s'est réunie sur le campus de  Strat design, l'occasion fut donné à Armand Hatchuel de venir nous expliquer le concept de "corporate governance "
  
Le gouvernement d'entreprise (ou gouvernance d'entreprise, expression dérivée de l'anglais « corporate governance »  désigne le système formé par l'ensemble des processus, réglementations, lois et institutions destinés à cadrer la manière dont l'entreprise est dirigée, administrée et contrôlée.
En fonction des objectifs qui gouvernent l'entreprise, ce système est appelé à réguler les relations entre les nombreux acteurs impliqués ou parties prenantes .
Les acteurs principaux sont les actionnaires3 qui élisent soit le Conseil d'administration, lequel mandate la Direction, soit le Conseil de surveillance, lequel nomme les membres du Directoire, selon des modalités variables, propres au régime juridique de la société concernée.
Les autres parties prenantes incluent les employés, les fournisseurs, les clients, les banques ou autres prêteurs, le voisinage, l'environnement et les tiers - au sens le plus large - pouvant entrer en relation avec l'entreprise à raison de ses activités, comportements ou réalisations.
A travers cette "corporate governance" chère au professeur Hatchuel , le club avait souhaité s'interroger sur le fait de "Refonder, repenser l'entreprise afin  qu’elle (re) devienne collective créatrice et sociale.
Inventée il y a un siècle, l'entreprise incarnait l'inventivité technique, un travail organisé et un espace de négociations sociales. Son développement se confondait avec le progrès collectif.
Cette logique s'est brisée dans les années 1980. En imposant le primat de la société anonyme, donc des actionnaires, les doctrines de la " corporate governance " ont déstabilisé la mission des dirigeants et atrophié les règles de gestion.
Aujourd'hui, il faut repenser l'entreprise et son cadre juridique, parce que le droit, par son ambiguïté et ses lacunes, n'a pu empêcher le dérèglement.
Pour lancer le débat, nous avons fait un petit montage issu de "Éléphant stores production" qui fait la part belle aux "corporate share value " et au B Corp, deux notions proches et pour autant assez éloignées sur le fond de la "corporate governace" .  
Dès 2011, Michel Porter avec la « Corporate share value» s’est  déjà interrogé sur les changements nécessaires pour l’entreprise.


Source Elephantstores production
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Le dernier ouvrage de Blanche Segrestin et Armand Hatchuel propose de repenser l'entreprise comme une action collective et créatrice. Leurs auteurs jugent nécessaire de repenser le statut du dirigeant et de jeter les bases d'un "contrat d'entreprise " différent du contrat de société, orienté vers le progrès collectif.
A travers son intervention et les series de questions /réponses , Armand hatchuel s'est efforce de bien distinguer toutes ces notions. Retrouver tout le film vidéo de son  intervention ci- dessous.


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question /réponse 1


question /réponse 2

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https://vimeo.com/album/3713936/video/149966803
question /réponse 3

*Armand Hatchuel est professeur à Mines ParisTech, directeur adjoint du Centre de gestion scientifique et membre de l’Académie des technologies.
Il est co-auteur de L’Expert et le Système (Economica, 1992), Les Processus d’innovation (Hermès, 2006), Les Nouvelles Fondations des sciences de gestion (Vuibert, 2008) et L’activité marchande sans le marché (Presses de l’École des Mines, 2010) et co-auteur de Refonder l'entreprise (Seuil, 2012)

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