mercredi 24 septembre 2014

Les drones de Facebook en test dès l’année prochaine



Thierry Bardy ; Facebook , drones ...












Le projet internet.org dont Facebook est le principal instigateur poursuit ses travaux. Le but est de connecter toute l’humanité à Internet, où que les gens soient. Les premiers drones vont s’envoler l’année prochaine mais de nombreuses questions demeurent.

Google et quelques autres acteurs de premier plan ont décidé que leur mission était de connecter à Internet l’ensemble de l’humanité. Pour ce faire, tous les moyens possibles et imaginables sont envisagés. Google choisit les ballons alors que Facebook voudrait s’appuyer sur des drones. Au cours d’une conférence qui s’est tenue en début de semaine à New York, Yael Maguire, directeur de l’ingénierie du Connectivty Lab, a fourni quelques précisions sur l’ampleur du projet.
M. Maguire explique que le Connectivity Lab créé par Facebook l’année dernière (avant que Google ne rachète Titan Aerospace, une entreprise qui fabrique également des drones alimentés par le solaire) doit régler un nombre incroyable de problèmes techniques autour des technologies solaires, des batteries, des matériaux composites.

Quelle régulation ?

Le but est bien sûr de faire voler ces engins pendant des mois voire des années de manière autonome et les implications techniques sont énormes. Mais elles ne sont pas les seules. En effet, il existe également des questions de régulation. Les drones Facebook devraient voler dans une zone située entre 60 et 90 000 pieds, là où il n’y a aucun avion. Ce qui signifie qu’il n’existe également aucune réglementation. Par ailleurs, la loi actuelle prévoit que chaque drone soit contrôlé par un humain situé au sol. Facebook veut également faire évoluer ceci afin qu’un seul individu soit en mesure de contrôler 10 voire 100 appareils volants en même temps.

Premiers essais en 2015

Toutes ces contraintes pourraient faire croire que le projet est loin de voir le jour ? Pas du tout, Yael Maguire affirme que 21 sites dans le monde (Amérique Latine, Asie et Afrique) ont été identifiés et que les premiers essais seront réalisés dès 2015, avec un déploiement massif d’ici 2 à 5 ans. Pour ce faire, le réseau social cherche activement des partenaires pour participer au déploiement de ces technologies. Ce pourra être des entreprises mais également des Etats ou des ONG. « Nous espérons que nous serons capables de mettre ces technologies à disposition du plus grand nombre… Essayer de connecter tout le monde est le problème de notre génération », a précisé M. Maguire.

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