Avec 20 millions d'abonnements 4G, soit le tiers du parc mobile, la Corée du sud est l'un des pays les plus avancés en très haut débit mobile. L'arrivée de l'opérateur de LG, sans licence 3G, a accéléré la transition.
En Corée du sud, le très haut débit mobile est déjà rentré dans les moeurs. Les trois opérateurs du pays, SK, KT et LG U+ ont ouvert leur service 4G l'année dernière et couvrent l'intégralité de la population. Le pays compte déjà 20 millions de comptes 4G, sur 60 millions de cartes SIM en circulation.
C'est l'arrivée tardive d'un troisième opérateur, la filiale du chaebol LG, qui a permis à la Corée de prendre une longueur d'avance sur l'Europe. En effet, U+ n'a pas obtenu de licence 3G. Il a donc été obligé de passer directement de la 2G à la 4G, dès le mois de mars. SK a suivi en juin, et KT en juillet. « U+, qui était le numéro trois du marché avant la 4G est aujourd'hui numéro deux et détient 40% de part de marché dans cette technologie », vante le docteur Johee Lee, chercheur en LTE chez LG Electronics.
Le fabricant de mobiles se réjouit d'avoir des liens privilégiés avec l'opérateur, une société soeur au sein de la galaxie LG, même si elle commercialise également les smartphones du concurrent Samsung. Ce lien est précieux pour savoir ce que veulent les consommateurs. Surtout en Corée, le pays où l'on change le plus souvent de téléphone au monde, c'est-à-dire plus d'une fois par an, malgré des prix élevés. « Si mon téléphone a plus d'un an d'âge, je ne peux plus sortir avec mes amis », explique un Coréen sans rire.
Fonctionnalités innovantes
Pour les opérateurs, souligne encore le chercheur, la 4G s'avère un excellent calcul financier : alors que la facture moyenne d'un client mobile est de 33 dollars, toutes technologies confondues, elle grimpe à 55 dollars pour les abonnés « 4G only ». C'est une particularité coréenne : ici, on peut se passer entièrement de la 2G et de la 3G, et passer ses coups de fil via la 4G. Cela permet d'ailleurs d'ajouter des fonctionnalités innovantes comme la visiophonie, la conférence téléphonique, le travail ou le jeu collaboratif grâce à des écrans et à des applications partagées...
Les opérateurs ont même commencé à éteindre la 2G, dans un souci d'économies. KT l'a déjà fait. U+ s'y prépare. « Au deuxième semestre, U+ aura besoin de toutes ses fréquences pour agréger plusieurs bandes afin d'avoir plus de débit en 4G », explique Johee Lee. Par conséquent, la 2G sera sacrifiée. Elle ne restera présente sur les smartphones que pour permettre aux Coréens de visiter des pays moins avancés.
En Corée du sud, le très haut débit mobile est déjà rentré dans les moeurs. Les trois opérateurs du pays, SK, KT et LG U+ ont ouvert leur service 4G l'année dernière et couvrent l'intégralité de la population. Le pays compte déjà 20 millions de comptes 4G, sur 60 millions de cartes SIM en circulation.
C'est l'arrivée tardive d'un troisième opérateur, la filiale du chaebol LG, qui a permis à la Corée de prendre une longueur d'avance sur l'Europe. En effet, U+ n'a pas obtenu de licence 3G. Il a donc été obligé de passer directement de la 2G à la 4G, dès le mois de mars. SK a suivi en juin, et KT en juillet. « U+, qui était le numéro trois du marché avant la 4G est aujourd'hui numéro deux et détient 40% de part de marché dans cette technologie », vante le docteur Johee Lee, chercheur en LTE chez LG Electronics.
Le fabricant de mobiles se réjouit d'avoir des liens privilégiés avec l'opérateur, une société soeur au sein de la galaxie LG, même si elle commercialise également les smartphones du concurrent Samsung. Ce lien est précieux pour savoir ce que veulent les consommateurs. Surtout en Corée, le pays où l'on change le plus souvent de téléphone au monde, c'est-à-dire plus d'une fois par an, malgré des prix élevés. « Si mon téléphone a plus d'un an d'âge, je ne peux plus sortir avec mes amis », explique un Coréen sans rire.
Fonctionnalités innovantes
Pour les opérateurs, souligne encore le chercheur, la 4G s'avère un excellent calcul financier : alors que la facture moyenne d'un client mobile est de 33 dollars, toutes technologies confondues, elle grimpe à 55 dollars pour les abonnés « 4G only ». C'est une particularité coréenne : ici, on peut se passer entièrement de la 2G et de la 3G, et passer ses coups de fil via la 4G. Cela permet d'ailleurs d'ajouter des fonctionnalités innovantes comme la visiophonie, la conférence téléphonique, le travail ou le jeu collaboratif grâce à des écrans et à des applications partagées...
Les opérateurs ont même commencé à éteindre la 2G, dans un souci d'économies. KT l'a déjà fait. U+ s'y prépare. « Au deuxième semestre, U+ aura besoin de toutes ses fréquences pour agréger plusieurs bandes afin d'avoir plus de débit en 4G », explique Johee Lee. Par conséquent, la 2G sera sacrifiée. Elle ne restera présente sur les smartphones que pour permettre aux Coréens de visiter des pays moins avancés.
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