Thierry Bardy - tags: 5G , Corée
Le gouvernement Correen a annoncé mercredi le déblocage de 1,1 milliard d’euros (1 600 milliards de wons) pour la mise en place d’un réseau de cinquième génération. Si les moyens mis sur la table sont conséquents, l’initiative n’est pas très étonnante de la part d’un pays souvent en pointe dans les télécoms, et qui abrite deux des cinq principaux fabricants de mobiles au monde, Samsung et LG.
Premiers tests en 2017
« Nous avons contribué à la croissance du pays avec la 2G dans les années 90, avec la 3G dans les années 2000 et la 4G vers 2010. Il est temps à présent de se mettre en mouvement pour développer la 5G », a précisé le ministère des Sciences dans un communiqué.
L’Etat compte associer les principaux opérateurs télécoms du pays, comme SK Telecom et Korea Telecom, ainsi que les fabricants dans le projet. Les équipementiers nationaux, qui ont une part de marché limitée au niveau mondial, sont également invités à travailler sur ce nouveau réseau pour gagner en compétences et mieux s’exporter à l’avenir. Un service de test sera mis en place dès 2017 pour une commercialisation à partir de 2020.
Théoriquement, la 5G va pouvoir fournir des débits 10 à 100 fois plus rapides qu’aujourd’hui, permettant ainsi de dépasser facilement le Gigabit par seconde.
Actuellement, le débit théorique maximum en 4G s’élève à 150 Megabits par seconde.
L’objectif n’est pas simplement de pouvoir télécharger ou de surfer plus vite sur le web. La 5G sera surtout utile pour gérer les milliards d’objets connectés en usage à cet horizon, et la masse de données mobiles qu’ils supporteront, tout en consommant moins d’énergie.
L’Europe aussi sur les rangs
La Corée n’est pas la seule à s’intéresser au futur de l’Internet mobile. De nombreuses entreprises du secteur travaillent déjà sur la 5G. L’équipementier chinois Huawei avait fait sensation en octobre en annonçant une enveloppe de 600 millions de dollars d’investissements (442 millions d’euros), pour un lancement commercial en 2020 également. Samsung lui-même avait effectué, avec succès, ses premiers tests au mois de mai 2013.
Sur le Vieux Continent, les choses bougent aussi. Il s’agit d’un partenariat public-privé doté de 700 millions d'euros de budget, qui rassemble à la fois des équipementiers comme Alcatel-Lucent, NSN, Ericsson, et des industriels comme Thales et Orange.
Pour l’Europe, les enjeux économiques sont importants. Après avoir raté le coche dans la 4G, il n’est pas question de rater le train du futur des réseaux.
Le gouvernement coréen va investir 1,1 milliard d’euros dans la nouvelle génération de l’Internet mobile. Les premiers usages commerciaux ne débuteront pas avant 2020.
Alors que la bataille fait rage en France pour le déploiement de la 4G, de l’autre côté de la planète, en Corée du Sud, c’est la 5G qui est déjà au centre de toutes les attentions.
Le gouvernement a annoncé mercredi le déblocage de 1,1 milliard d’euros (1 600 milliards de wons) pour la mise en place d’un réseau de cinquième génération. Si les moyens mis sur la table sont conséquents, l’initiative n’est pas très étonnante de la part d’un pays souvent en pointe dans les télécoms, et qui abrite deux des cinq principaux fabricants de mobiles au monde, Samsung et LG.
Premiers tests en 2017
« Nous avons contribué à la croissance du pays avec la 2G dans les années 90, avec la 3G dans les années 2000 et la 4G vers 2010. Il est temps à présent de se mettre en mouvement pour développer la 5G », a précisé le ministère des Sciences dans un communiqué. L’Etat compte associer les principaux opérateurs télécoms du pays, comme SK Telecom et Korea Telecom, ainsi que les fabricants dans le projet. Les équipementiers nationaux, qui ont une part de marché limitée au niveau mondial, sont également invités à travailler sur ce nouveau réseau pour gagner en compétences et mieux s’exporter à l’avenir. Un service de test sera mis en place dès 2017 pour une commercialisation à partir de 2020.
Théoriquement, la 5G va pouvoir fournir des débits 10 à 100 fois plus rapides qu’aujourd’hui, permettant ainsi de dépasser facilement le Gigabit par seconde. Actuellement, le débit théorique maximum en 4G s’élève à 150 Megabits par seconde. L’objectif n’est pas simplement de pouvoir télécharger ou de surfer plus vite sur le web. La 5G sera surtout utile pour gérer les milliards d’objets connectés en usage à cet horizon, et la masse de données mobiles qu’ils supporteront, tout en consommant moins d’énergie. L’Europe aussi sur les rangs
La Corée n’est pas la seule à s’intéresser au futur de l’Internet mobile. De nombreuses entreprises du secteur travaillent déjà sur la 5G. L’équipementier chinois Huawei avait fait sensation en octobre en annonçant une enveloppe de 600 millions de dollars d’investissements (442 millions d’euros), pour un lancement commercial en 2020 également. Samsung lui-même avait effectué, avec succès, ses premiers tests au mois de mai 2013.
Sur le Vieux Continent, les choses bougent aussi. Il s’agit d’un partenariat public-privé doté de 700 millions d'euros de budget, qui rassemble à la fois des équipementiers comme Alcatel-Lucent, NSN, Ericsson, et des industriels comme Thales et Orange. Pour l’Europe, les enjeux économiques sont importants. Après avoir raté le coche dans la 4G, il n’est pas question de rater le train du futur des réseaux.
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