La petite start-up française Stupeflix est devenue pendant une semaine la vedette de la boutique d’applications d’Apple dans le monde entier. Un énorme coup de pub. Retour d’expérience.
Lobbying en amont nécessaire ?
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Ce n'est pas totalement par hasard si Stupeflix a touché le jackpot. « Certes, l'équipe éditoriale Apple qui décide des mises en avant est intouchable en direct», affirme Nicolas Steegmann. Mais un travail de lobbying en amont peut influencer le choix final. « Il faut contacter des développeurs d'applications connus en Europe et aux Etats-Unis. Si ces derniers trouvent votre appli intéressante, ils peuvent en dire deux mots aux cellules marketing d'Apple. Lesquelles peuvent à leur tour la présenter à l'équipe éditoriale de l'App Store qui aura le dernier mot», résume-t-il. Une stratégie très aléatoire. Et si jamais votre application est sélectionnée, personne chez Apple ne vous avertit à l'avance, ni ne vous explique pourquoi vous avez été élu.Au final, en partie grâce à cette mise en avant, l'application mobile de Stupeflix a déjà séduit un demi-million d'utilisateurs en trois mois. Désormais, la start-up s'attelle à une version pour Androïd qui devrait être disponible avant la fin de l'année
C'est presque un conte de fée qu'a vécu, durant une semaine de décembre dernier, Stupeflix. Fondée en 2009, cette start-up de 15 personnes a crée un système simplifiant la création de vidéos à partir de photos et de musique. Après le lancement du site Web, elle a dévoilé l'an passé une application pour iPhone, baptisée Replay. Un projet qui a mobilisé six ingénieurs pendant 18 mois. Mais faire partie du magasin d'applications d'Apple était incontournable pour assurer le succès du service dans le monde entier.
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