Thierry Bardy - tags ; projet Loon , réseaux/infrastructures du futur, LTE, 5G, 4G,
Dans le cadre de son projet Loon, Google conduit actuellement des tests dans le nord du Nevada. (agrandir l'image - Crédit : Martyn Williams / IDG News Service)
Des demandes d'autorisation déposées par Google auprès de la FCC
américaine, dont les détails doivent rester secrets, laissent penser que son
projet Loon a franchi une étape vers la LTE. Ce projet prévoit le recours à des
ballons de haute altitude pour désenclaver les zones mal desservies par
Internet.
Google
a conduit des tests dans le désert du Nevada, sans doute dans le cadre de son
projet Loon qui prévoit d'utiliser des ballons pour relayer une connexion
Internet dans des zones isolées. Il n'a pas souhaité faire de commentaires mais
un responsable local a confirmé que ces tests étaient bien liés à ce projet et
des documents administratifs mentionnent le lancement récent de plusieurs
ballons.
L'initiative Loon a été présentée en juin 2013, Google expliquant alors qu'il expérimentait, avec des ballons flottant à 20 km au-dessus du sol, l'utilisation de liens radio dans une plage de fréquence non utilisée, autour de 2,4 GHz. Mais en septembre dernier, Cyrus Behroozi, l'ingénieur réseau du projet, a demandé à la FCC (Commission fédérale des communications aux Etats-Unis) la permission de tester Loon sur une large zone dans le nord de l'Etat du Nevada, sur deux plages radio utilisées ensemble pour les services 4G LTE. Google ne dit pas exactement quelle technologie sans fil il prévoit d'utiliser, mais il donne une indication générale sur le signal, une classe qui inclut LTE, WiMax et d'autres systèmes de transmission de données point-à-point par micro-ondes. Cette précision, associée à l'utilisation des deux plages radio appariées, laisse penser qu'il s'agit probablement de tests LTE.
Obtenir l'autorisation des opérateurs haut débit sans fil
L'autorisation de la FCC est arrivée en novembre, donnant à Google la permission d'effectuer des tests pendant six mois à partir de deux plateformes radio : l'une au sol et l'autre à 20 kilomètres du sol, les deux se situant à 160 kilomètres environ autour de Carlin, une ville du Nevada de moins de 3 000 habitants.
Cette zone couvre une partie importante du nord de l'Etat et la permission a été accordée à Google à deux conditions. Premièrement, qu'il obtienne l'autorisation des opérateurs haut débit sans fil qui couvrent la région et deuxièmement, qu'il fasse en sorte que ses tests se déroulent à plus de 25 miles d'une station LTE située à Elko et opérée par AT&T, Verizon et T-Mobile.
Google a pu décider d'utiliser des plages attribuées pour échapper aux fortes interférences qui trouvent parfois sur la plage 2,4 GHz, mais si un service commercial Loon utilise la même bande de fréquences LTE, cela compliquerait sa mise en service parce que Google aurait besoin de l'autorisation des régulateurs dans de nombreux pays.
Des tests secrets pour des motifs concurrentiels
Dans la demande qu'il a formulée auprès de la FCC, Google a souhaité que les détails des tests qu'il comptait faire restent secrets pour des raisons de concurrence. « La technologie est en cours de développement et très sensible et par nature confidentielle », a-t-il écrit à la FCC. « La communication de telles informations fournirait de précieux renseignements sur les innovations technologiques de Google et ses projets et stratégies potentiellement stratégiques ». Divulguer les essais, ajoute Google, mettrait en péril la valeur de la technologie » et permettrait à d'autres « d'utiliser les informations de Google pour développer des produits similaires dans les mêmes délais ».
Les ballons de Google volent à 20 kilomètres, deux fois plus haut d'un avion de ligne. Ils ne devraient donc pas poser de problème à l'aviation commerciale, sauf au moment de leur lancement et de leur descente, Google devant alors avertir les pilotes locaux des opérations qu'il effectue.
Selon la société Bravo Airspace, qui analyse les données aériennes, six avis de lancement en haute altitude pour des ballons ont été émis dans la zone depuis le début de l'année. La plus récente remonte au 7 avril. Il décrit un lancement effectué depuis l'aéroport de Winnemucca, près de l'endroit où Google procède à ses essais. Un responsable local a confirmé que la société faisais des tests depuis cet aéroport, mais n'a pas souhaité en dire davantage, mentionnant un accord de confidentialité entre la ville et Google.
L'initiative Loon a été présentée en juin 2013, Google expliquant alors qu'il expérimentait, avec des ballons flottant à 20 km au-dessus du sol, l'utilisation de liens radio dans une plage de fréquence non utilisée, autour de 2,4 GHz. Mais en septembre dernier, Cyrus Behroozi, l'ingénieur réseau du projet, a demandé à la FCC (Commission fédérale des communications aux Etats-Unis) la permission de tester Loon sur une large zone dans le nord de l'Etat du Nevada, sur deux plages radio utilisées ensemble pour les services 4G LTE. Google ne dit pas exactement quelle technologie sans fil il prévoit d'utiliser, mais il donne une indication générale sur le signal, une classe qui inclut LTE, WiMax et d'autres systèmes de transmission de données point-à-point par micro-ondes. Cette précision, associée à l'utilisation des deux plages radio appariées, laisse penser qu'il s'agit probablement de tests LTE.
Obtenir l'autorisation des opérateurs haut débit sans fil
L'autorisation de la FCC est arrivée en novembre, donnant à Google la permission d'effectuer des tests pendant six mois à partir de deux plateformes radio : l'une au sol et l'autre à 20 kilomètres du sol, les deux se situant à 160 kilomètres environ autour de Carlin, une ville du Nevada de moins de 3 000 habitants.
Cette zone couvre une partie importante du nord de l'Etat et la permission a été accordée à Google à deux conditions. Premièrement, qu'il obtienne l'autorisation des opérateurs haut débit sans fil qui couvrent la région et deuxièmement, qu'il fasse en sorte que ses tests se déroulent à plus de 25 miles d'une station LTE située à Elko et opérée par AT&T, Verizon et T-Mobile.
Google a pu décider d'utiliser des plages attribuées pour échapper aux fortes interférences qui trouvent parfois sur la plage 2,4 GHz, mais si un service commercial Loon utilise la même bande de fréquences LTE, cela compliquerait sa mise en service parce que Google aurait besoin de l'autorisation des régulateurs dans de nombreux pays.
Des tests secrets pour des motifs concurrentiels
Dans la demande qu'il a formulée auprès de la FCC, Google a souhaité que les détails des tests qu'il comptait faire restent secrets pour des raisons de concurrence. « La technologie est en cours de développement et très sensible et par nature confidentielle », a-t-il écrit à la FCC. « La communication de telles informations fournirait de précieux renseignements sur les innovations technologiques de Google et ses projets et stratégies potentiellement stratégiques ». Divulguer les essais, ajoute Google, mettrait en péril la valeur de la technologie » et permettrait à d'autres « d'utiliser les informations de Google pour développer des produits similaires dans les mêmes délais ».
Les ballons de Google volent à 20 kilomètres, deux fois plus haut d'un avion de ligne. Ils ne devraient donc pas poser de problème à l'aviation commerciale, sauf au moment de leur lancement et de leur descente, Google devant alors avertir les pilotes locaux des opérations qu'il effectue.
Selon la société Bravo Airspace, qui analyse les données aériennes, six avis de lancement en haute altitude pour des ballons ont été émis dans la zone depuis le début de l'année. La plus récente remonte au 7 avril. Il décrit un lancement effectué depuis l'aéroport de Winnemucca, près de l'endroit où Google procède à ses essais. Un responsable local a confirmé que la société faisais des tests depuis cet aéroport, mais n'a pas souhaité en dire davantage, mentionnant un accord de confidentialité entre la ville et Google.
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