Le portefeuille de virtualisation du réseau d'Alcatel-Lucent comprend un vEPC
pour gérer les abonnés et une plateforme vIMS pour exécuter les services IP.
(crédit : Alcatel-Lucent)
Lors du prochain Mobile World Congress de Barcelone (24-27
février), Alcatel-Lucent prévoit de faire avec China Mobile une démonstration de
voix sur LTE (VoLTE) en utilisant ses solutions de virtualisation de réseau.
Alcatel-Lucent fait un pari important
sur les opérateurs qui souhaitent virtualiser leurs réseaux mobiles en utilisant
la technologie NFV (Network Functions Virtualization), laquelle apporte plus
d'agilité et réduit la dépendance vis-à-vis des matériels propriétaires. La
virtualisation a déjà modifié la façon dont les entreprises construisent et
gèrent leurs infrastructures informatiques et les opérateurs mobiles voudraient
faire la même chose sur les réseaux. Parmi les avantages mis en avant par les
vendeurs qui ont entrepris de réarchitecturer ce type de produits, il y a la
réduction des coûts et le déploiement rapide de nouveaux services. « Comme les
entreprises, les opérateurs vont pouvoir déployer de nouvelles applications et
de nouveaux services plus rapidement en utilisant des services hébergés, pour le
plus grand bénéfice de leurs utilisateurs », a déclaré Alcatel-Lucent.
Le portefeuille NFV du fournisseur comporte trois éléments principaux : un vEPC (pour virtualized Evolved Packet Core), une plateforme vIMS (IP Multimedia Subsystem) et des produits de virtualisation RAN (Radio Access Network), comme l'a annoncé Alcatel-Lucent mercredi. Le vEPC automatise l'authentification et la gestion des abonnés et les services auxquels ils ont accès, tandis que le vIMS sert à exécuter les services IP, y compris avec la norme de téléphonie et de messagerie 4G/LTE de prochaine génération. Le portefeuille de produits RAN comprend un RNC 3G (Radio Network Controller) - qui gère les stations émettrices/réceptrices ainsi que les liaisons radio - et des POC (proof-of-concepts) pour les réseaux 4G/LTE et LTE-Advanced, a indiqué Alcatel-Lucent.
Un intérêt exprimé pour la technologie NFV
Le NFV sera l'une des grandes tendances du Mobile World Congress 2014 qui ouvre ses portes lundi à Barcelone. Lors de l'événement, China Mobile et Alcatel-Lucent prévoient de faire une démonstration de voix sur LTE (VoLTE) en utilisant le portefeuille NFV d'Alcatel-Lucent. Ce dernier s'appuie sur Enterprise Linux OpenStack Platform de Red Hat pour alimenter la plate-forme sous-jacente CloudBand. Celle-ci offre également des fonctions SDN (Software Defined Networking) intégrées provenant de Nuage Networks, une entreprise dans laquelle Alcatel-Lucent détient une participation majoritaire. Selon Phil Tilley, directeur marketing, Stratégie et Solutions Cloud chez Alcatel-Lucent, « le SDN ajoute la flexibilité nécessaire pour gérer les machines virtuelles de manière plus efficace ».
Le livre blanc rédigé en 2012 par les représentants de 13 opérateurs - dont Verizon, China Mobile et Deutsche Telekom - montre qu'ils semblent très intéressés par la technologie NFV. Pour leurs infrastructures réseaux, les opérateurs utilisent « un éventail toujours plus large de matériels propriétaires, et le lancement d'un nouveau service nécessite souvent l'ajout d'un nouveau matériel. Cela devient de plus en plus problématique en terme d'espace et d'alimentation en énergie », ont-ils écrit dans ce livre blanc. En outre, pour les opérateurs, le NFV apparaît très complémentaire du SDN (Software Defined Networking). Ce sont des technologies qui peuvent s'apporter des bénéfices mutuels sans être dépendantes l'une de l'autre : par exemple, « les fonctions réseaux peuvent être virtualisées et déployées sans SDN, et vice versa », indique encore le livre blanc.
« Les opérateurs pensent qu'il faut faire avancer cette technologie rapidement et poussent fortement les vendeurs à sortir des produits », a indiqué le directeur marketing, Stratégie et Solutions Cloud chez Alcatel-Lucent. « C'était un rappel à l'ordre salutaire et nous les avons suivis rapidement », a-t-il ajouté. Néanmoins, cela représente un grand changement pour les opérateurs, et il va leur falloir du temps avant qu'ils ne se lancent dans les réseaux NFV. « Nous pensons que les premiers réseaux de ce type seront fonctionnels à partir de 2015 », a déclaré Phil Tilley.
Le portefeuille NFV du fournisseur comporte trois éléments principaux : un vEPC (pour virtualized Evolved Packet Core), une plateforme vIMS (IP Multimedia Subsystem) et des produits de virtualisation RAN (Radio Access Network), comme l'a annoncé Alcatel-Lucent mercredi. Le vEPC automatise l'authentification et la gestion des abonnés et les services auxquels ils ont accès, tandis que le vIMS sert à exécuter les services IP, y compris avec la norme de téléphonie et de messagerie 4G/LTE de prochaine génération. Le portefeuille de produits RAN comprend un RNC 3G (Radio Network Controller) - qui gère les stations émettrices/réceptrices ainsi que les liaisons radio - et des POC (proof-of-concepts) pour les réseaux 4G/LTE et LTE-Advanced, a indiqué Alcatel-Lucent.
Un intérêt exprimé pour la technologie NFV
Le NFV sera l'une des grandes tendances du Mobile World Congress 2014 qui ouvre ses portes lundi à Barcelone. Lors de l'événement, China Mobile et Alcatel-Lucent prévoient de faire une démonstration de voix sur LTE (VoLTE) en utilisant le portefeuille NFV d'Alcatel-Lucent. Ce dernier s'appuie sur Enterprise Linux OpenStack Platform de Red Hat pour alimenter la plate-forme sous-jacente CloudBand. Celle-ci offre également des fonctions SDN (Software Defined Networking) intégrées provenant de Nuage Networks, une entreprise dans laquelle Alcatel-Lucent détient une participation majoritaire. Selon Phil Tilley, directeur marketing, Stratégie et Solutions Cloud chez Alcatel-Lucent, « le SDN ajoute la flexibilité nécessaire pour gérer les machines virtuelles de manière plus efficace ».
Le livre blanc rédigé en 2012 par les représentants de 13 opérateurs - dont Verizon, China Mobile et Deutsche Telekom - montre qu'ils semblent très intéressés par la technologie NFV. Pour leurs infrastructures réseaux, les opérateurs utilisent « un éventail toujours plus large de matériels propriétaires, et le lancement d'un nouveau service nécessite souvent l'ajout d'un nouveau matériel. Cela devient de plus en plus problématique en terme d'espace et d'alimentation en énergie », ont-ils écrit dans ce livre blanc. En outre, pour les opérateurs, le NFV apparaît très complémentaire du SDN (Software Defined Networking). Ce sont des technologies qui peuvent s'apporter des bénéfices mutuels sans être dépendantes l'une de l'autre : par exemple, « les fonctions réseaux peuvent être virtualisées et déployées sans SDN, et vice versa », indique encore le livre blanc.
« Les opérateurs pensent qu'il faut faire avancer cette technologie rapidement et poussent fortement les vendeurs à sortir des produits », a indiqué le directeur marketing, Stratégie et Solutions Cloud chez Alcatel-Lucent. « C'était un rappel à l'ordre salutaire et nous les avons suivis rapidement », a-t-il ajouté. Néanmoins, cela représente un grand changement pour les opérateurs, et il va leur falloir du temps avant qu'ils ne se lancent dans les réseaux NFV. « Nous pensons que les premiers réseaux de ce type seront fonctionnels à partir de 2015 », a déclaré Phil Tilley.
SDN, Alcatel veut automatiser les clouds avec Nuage
VSP permet également de modifier les paramètres de routage au niveau de la
couche 3 et les filtres de sécurité de la couche 4
La plateforme VSP de type SDN (Software Defined Network) mise au
point par Nuage Networks a été dévoilée hier à Santa Clara, Californie.
Alcatel-Lucent promet un cloud plus facile à gérer.
Nuage Networks a été créée par
Alcatel-Lucent pour développer une plateforme SDN (Software Defined Network) du
nom de VSP (Virtualized Services Platform). Basée dans la Silicon Valley, la start-up est détenue à 100 % par l'équipementier. Elle est
dirigée par plusieurs anciens responsables d'Alcatel.
VSP est une solution purement logicielle. Elle fait office de surcouche pour réseaux et datacenters et fonctionne avec n'importe quel fournisseur de matériel « parce que VSP est basé sur les standards de l'industrie, dont l'IP (Internet Protocol) », comme l'a expliqué Alcatel-Lucent. « La solution est conçue pour rendre le SDN plus programmable et plus automatique, ce qui permet aux entreprises et aux fournisseurs de services de construire des clouds privés, publics et hybrides plus utiles », a ajouté l'équipementier.
Le SDN va permettre d'adapter les réseaux à la virtualisation de l'informatique et du stockage, et supprimer les tâches de configuration encore nécessaires quand les machines virtuelles (VM) sont déplacées d'un serveur physique à un autre. « Tant que les réseaux ne sont pas aussi virtualisés que les serveurs qu'ils connectent, il ne sera pas possible de bénéficier de tous les avantages de la virtualisation », estiment les analystes. « Vous pouvez déployer une nouvelle application en deux heures. Mais il faut deux semaines supplémentaires pour configurer le réseau », a déclaré Joe Skorupa, analyste chez Gartner. « Le SDN pourrait à terme remplacer les nombreux réglages manuels que les ingénieurs doivent effectuer pour appliquer les modifications dans les datacenters virtualisés », a ajouté l'analyste. « Cette transition se fera différemment d'une entreprise à l'autre, à mesure que les anciens réseaux et les vieilles procédures disparaîtront », a-t-il encore déclaré.
Un bon ticket d'entrée pour Alcatel
« L'approche « surcouche logicielle » de Nuage pourrait permettre à Alcatel de gagner du terrain sur certains marchés, comme en Amérique du Nord par exemple, où le vendeur a du mal à s'imposer face à ses rivaux », a déclaré Joe Skorupa. Selon Alcatel, l'approche logicielle adoptée par Nuage est le moyen le plus efficace de virtualiser un réseau. « Les entreprises peuvent modifier la façon dont leurs serveurs sont mis en réseau sans avoir à installer de nouveaux matériels », a déclaré Manish Gulyani, directeur marketing chez Alcatel. Selon l'entreprise, VSP utilise des protocoles réseau standards et fonctionne avec les plates-formes cloud les plus importantes, et notamment OpenStack, CloudStack et VMware. « Nous avons adopté cette approche pour résoudre le problème là où il se trouvait, et non pour vendre plus de matériel », a déclaré Manish Gulyani.
« D'autres fournisseurs ont, semble-t-il, choisi une manière différente d'aborder le SDN, même si on ne sait pas encore très bien quelles formes prendront ces offres », a déclaré pour sa part Michael Howard, analyste chez Infonetics Research. Par exemple, Cisco Systems affirme que sa plateforme One Platform Kit (OnePK) se composera d'un ensemble de 710 API que les développeurs de logiciels pourront utiliser pour tirer parti des fonctionnalités des équipements réseau de Cisco. « Aucun de ces systèmes ne peut se permettre de verrouiller les autres marques », a déclaré M. Howard. « Pour faire du SDN, il faut vraiment que le logiciel soit capable de travailler dans un environnement multivendeurs, parce que c'est ce qui se passe dans le monde réel », a ajouté John Howard. « OnePK pourrait donner plus de travail aux autres vendeurs pour leur permettre de relier toutes les pièces ensemble, mais il ne pourra pas obliger les utilisateurs à n'acheter que des équipements Cisco », a ajouté l'analyste de Infonetics Research. Cisco affirme que son équipement réseau est compatible OpenFlow, un dénominateur commun largement accepté pour le SDN, alors que OnePK et le reste de l'architecture Cisco ONE (Open Network Environment) offrent des capacités de virtualisation plus étendues.
VSP est une solution purement logicielle. Elle fait office de surcouche pour réseaux et datacenters et fonctionne avec n'importe quel fournisseur de matériel « parce que VSP est basé sur les standards de l'industrie, dont l'IP (Internet Protocol) », comme l'a expliqué Alcatel-Lucent. « La solution est conçue pour rendre le SDN plus programmable et plus automatique, ce qui permet aux entreprises et aux fournisseurs de services de construire des clouds privés, publics et hybrides plus utiles », a ajouté l'équipementier.
Le SDN va permettre d'adapter les réseaux à la virtualisation de l'informatique et du stockage, et supprimer les tâches de configuration encore nécessaires quand les machines virtuelles (VM) sont déplacées d'un serveur physique à un autre. « Tant que les réseaux ne sont pas aussi virtualisés que les serveurs qu'ils connectent, il ne sera pas possible de bénéficier de tous les avantages de la virtualisation », estiment les analystes. « Vous pouvez déployer une nouvelle application en deux heures. Mais il faut deux semaines supplémentaires pour configurer le réseau », a déclaré Joe Skorupa, analyste chez Gartner. « Le SDN pourrait à terme remplacer les nombreux réglages manuels que les ingénieurs doivent effectuer pour appliquer les modifications dans les datacenters virtualisés », a ajouté l'analyste. « Cette transition se fera différemment d'une entreprise à l'autre, à mesure que les anciens réseaux et les vieilles procédures disparaîtront », a-t-il encore déclaré.
Un bon ticket d'entrée pour Alcatel
« L'approche « surcouche logicielle » de Nuage pourrait permettre à Alcatel de gagner du terrain sur certains marchés, comme en Amérique du Nord par exemple, où le vendeur a du mal à s'imposer face à ses rivaux », a déclaré Joe Skorupa. Selon Alcatel, l'approche logicielle adoptée par Nuage est le moyen le plus efficace de virtualiser un réseau. « Les entreprises peuvent modifier la façon dont leurs serveurs sont mis en réseau sans avoir à installer de nouveaux matériels », a déclaré Manish Gulyani, directeur marketing chez Alcatel. Selon l'entreprise, VSP utilise des protocoles réseau standards et fonctionne avec les plates-formes cloud les plus importantes, et notamment OpenStack, CloudStack et VMware. « Nous avons adopté cette approche pour résoudre le problème là où il se trouvait, et non pour vendre plus de matériel », a déclaré Manish Gulyani.
« D'autres fournisseurs ont, semble-t-il, choisi une manière différente d'aborder le SDN, même si on ne sait pas encore très bien quelles formes prendront ces offres », a déclaré pour sa part Michael Howard, analyste chez Infonetics Research. Par exemple, Cisco Systems affirme que sa plateforme One Platform Kit (OnePK) se composera d'un ensemble de 710 API que les développeurs de logiciels pourront utiliser pour tirer parti des fonctionnalités des équipements réseau de Cisco. « Aucun de ces systèmes ne peut se permettre de verrouiller les autres marques », a déclaré M. Howard. « Pour faire du SDN, il faut vraiment que le logiciel soit capable de travailler dans un environnement multivendeurs, parce que c'est ce qui se passe dans le monde réel », a ajouté John Howard. « OnePK pourrait donner plus de travail aux autres vendeurs pour leur permettre de relier toutes les pièces ensemble, mais il ne pourra pas obliger les utilisateurs à n'acheter que des équipements Cisco », a ajouté l'analyste de Infonetics Research. Cisco affirme que son équipement réseau est compatible OpenFlow, un dénominateur commun largement accepté pour le SDN, alors que OnePK et le reste de l'architecture Cisco ONE (Open Network Environment) offrent des capacités de virtualisation plus étendues.
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