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Production & consommation
Production & consommation
Je réfléchis actuellement à l’avenir de la Production
& de la Consommation au-delà de 2020.
Pour imaginer ces scénarii du futur, j’ai choisi de rédiger des articles de presse fictifs, tous datés des années 2020 /2021 et de faire témoigner des acteurs économiques fictifs. L’utilisation de la la 3 ème personne du singulier pour envisager cet avenir m’a permis d’envisager quelques scénarii de ruptures que je vous laisse le soin d’amender dans les commentaires de mon blog ci-dessous.
Pour imaginer ces scénarii du futur, j’ai choisi de rédiger des articles de presse fictifs, tous datés des années 2020 /2021 et de faire témoigner des acteurs économiques fictifs. L’utilisation de la la 3 ème personne du singulier pour envisager cet avenir m’a permis d’envisager quelques scénarii de ruptures que je vous laisse le soin d’amender dans les commentaires de mon blog ci-dessous.
Chaque quinzaine, je me
prêterai à cet exercice périlleux de décrire les leviers de transformations de
la consommation et la production de demain…
Nous sommes donc en 2021 et les
thèmes que j’aborderai seront les suivant …
- Quand Rifkinf crée le prosommateur !!!
- L’économie de
fonctionnalité ou servicielle ; de « own » à « use, not own »
- Réemploi et réparation ou l’avènement des marchés de l’occasion
- Réemploi et réparation ou l’avènement des marchés de l’occasion
- La location entre
particuliers.
- Mort du e –commerce, vive le commerce connecté
- Circuit alimentaire de proximité
- Le marketing de 2020 ou l’emergence de l’intelligence du silicium
- Mort du e –commerce, vive le commerce connecté
- Circuit alimentaire de proximité
- Le marketing de 2020 ou l’emergence de l’intelligence du silicium
- de la monnaie virtuelle aux programmes de fidélisation consommateur
En guise d’introduction à mes
réflexions sur ce sujet de la production et la consommation au-delà de 2020, le
dernier ouvrage de Jeremy Rifkin « The Zero Marginal Cost Society: The Internet
Of Things, The Collaborative Commons, And The Eclipse of Capitalism » est porteur de messages forts et introduit la
notion de Prosommateur, le cœur du sujet.
Jeremy Rifkin, conseiller,
futuriste et président de la Fondation pour les tendances économiques (
FOET) évoque la maturation de l’économie
de partage et l’émergence du nouvel internet comme outil pour une meilleure
gestion de l’énergie et des transports.
Fort de ses racines activistes et de son bagage d’économiste, Jeremy Rifkin peint une description saisissante de la société et du consommateur après 2030.
Fort de ses racines activistes et de son bagage d’économiste, Jeremy Rifkin peint une description saisissante de la société et du consommateur après 2030.
Le capitalisme est-il en sursis ?
Persuadé que le capitalisme
devra partager son poids économique avec un système émergent construit sur les
réseaux peer-to-peer, Jeremy Rifkin définit le coût marginal comme le coût
additionnel de chaque unité de production d’un bien ou d’un service après
absorption du coût fixe.
Il évoque « les consommateurs
qui équilibrent leur consommation avec le partage et la production de leurs propres
information et produits .
Il estime qu’il est « impossible de rivaliser avec le coût marginal zéro. C’est pour cela qu’il existe, selon lui, un potentiel pour l’avènement d’un nouveau système économique.
Il estime qu’il est « impossible de rivaliser avec le coût marginal zéro. C’est pour cela qu’il existe, selon lui, un potentiel pour l’avènement d’un nouveau système économique.
Nous sommes aujourd’hui les
témoins du premier nouveau système économique à émerger depuis les naissances
du socialisme et du capitalisme, au début du 19ème siècle.
Son nom ? « The collaboratives commons ».
Ses racines ? La croissance phénoménale de l’économie de partage et ses plateformes de service.
Sa définition ? « Un peu de capitalisme et un peu de socialisme réunis mais qui va bien au-delà, et dont le déclencheur est le coût marginal zéro », explique Jeremy Rifkin.
Son nom ? « The collaboratives commons ».
Ses racines ? La croissance phénoménale de l’économie de partage et ses plateformes de service.
Sa définition ? « Un peu de capitalisme et un peu de socialisme réunis mais qui va bien au-delà, et dont le déclencheur est le coût marginal zéro », explique Jeremy Rifkin.
Dans un article de James
Heskett publié début avril, la Harvard Business School se fondait sur ces
conclusions pour s’interroger sur la consolidation d’une économie
post-capitaliste : « La compétition que le capitalisme a nourri tend maintenant
à abaisser les coûts marginaux de production encore bien plus bas que toutes
les anticipations des économistes. Il est même proche du zéro dans des secteurs
comme l’édition, l’énergie, l’éducation. Cela se vérifie par exemple avec
l’enseignement en ligne ouvert et massif (MOOC) et l’impression 3-D. Les forces
vives du capitalisme, le profit et l’investissement, sont neutralisés.
Résultat, un secteur social qui ne repose pas sur le profit joue un rôle
grandissant dans la création et la distribution de biens et services, devenant
un employeur significatif. »
Le prosommateur auto-suffisant détient la clef
Comme le rappelle PSFK, la société de
consulting de Jeremy Rifkin, The Industrial Revolution Consulting, travaille
avec certains pays comme le Danemark, l’Allemagne, la France, l’Italie,
l’Espagne ou la Chine, à la mise en œuvre d’une troisième révolution
industrielle. L’énergie solaire compte déjà pour 25% de la production globale
outre-Rhin, juste pour donner un exemple notable.
Selon le NY Times, le mouvement de l’Internet
of Things fournit une information en temps réel sur les usages et les prix du
réseau électrique de transmission. Ce nouvel outil peut permettre aux ménages
et aux entreprises qui, grâce à leurs installations solaires et éoliennes,
génèrent et stockent de l’électricité renouvelable, de pouvoir automatiquement
la retirer du réseau quand les prix sont élevés. Ils peuvent alors subvenir à
leurs propres besoins et en partager les surplus avec leurs voisins, pour un
coût marginal proche du zéro.
Le futur tel que l’envisage
Jeremy Rifkin, accusé par quelques détracteurs de confondre marché et
capitalisme, repose donc sur un prosommateur auto-suffisant et un
consommateur/producteur dont le savoir est nourri par la data et ses réseaux.
Le prosommateur va transformer le visage à la fois des marques, des entreprises
et des gouvernances, parce qu’il sera justement capables de générer sa propre
énergie et ses propres biens.
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