Thierry Bardy ; Facebook , drones ...
Le projet internet.org dont Facebook est le principal instigateur
poursuit ses travaux. Le but est de connecter toute l’humanité à Internet, où
que les gens soient. Les premiers drones vont s’envoler l’année prochaine mais
de nombreuses questions demeurent.
Google et quelques autres acteurs de premier plan ont décidé que leur mission
était de connecter à Internet l’ensemble de l’humanité. Pour ce faire, tous les
moyens possibles et imaginables sont envisagés. Google choisit les ballons alors
que Facebook voudrait s’appuyer sur des drones. Au cours d’une conférence qui
s’est tenue en début de semaine à New York, Yael Maguire, directeur de
l’ingénierie du Connectivty Lab, a fourni quelques précisions sur l’ampleur du
projet.
M. Maguire explique que le Connectivity Lab créé par Facebook l’année
dernière (avant que Google ne rachète Titan Aerospace, une entreprise qui
fabrique également des drones alimentés par le solaire) doit régler un nombre
incroyable de problèmes techniques autour des technologies solaires, des
batteries, des matériaux composites.
Quelle régulation ?
Le but est bien sûr de faire voler ces engins pendant des mois voire des
années de manière autonome et les implications techniques sont énormes. Mais
elles ne sont pas les seules. En effet, il existe également des questions de
régulation. Les drones Facebook devraient voler dans une zone située entre 60 et
90 000 pieds, là où il n’y a aucun avion. Ce qui signifie qu’il n’existe
également aucune réglementation. Par ailleurs, la loi actuelle prévoit que
chaque drone soit contrôlé par un humain situé au sol. Facebook veut également
faire évoluer ceci afin qu’un seul individu soit en mesure de contrôler 10 voire
100 appareils volants en même temps.
Premiers essais en 2015
Toutes ces contraintes pourraient faire croire que le projet est loin de voir
le jour ? Pas du tout, Yael Maguire affirme que 21 sites dans le monde (Amérique
Latine, Asie et Afrique) ont été identifiés et que les premiers essais seront
réalisés dès 2015, avec un déploiement massif d’ici 2 à 5 ans. Pour ce faire, le
réseau social cherche activement des partenaires pour participer au déploiement
de ces technologies. Ce pourra être des entreprises mais également des Etats ou
des ONG. «
Nous espérons que nous serons capables de mettre ces technologies
à disposition du plus grand nombre… Essayer de connecter tout le monde est le
problème de notre génération », a précisé M. Maguire.
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