La 5G attendue en Europe en 2022
La 5G devrait être déployée aux alentours de 2022/2023, a indiqué
Everything Everywhere (EE), premier opérateur de téléphonie mobile eu
Royaume-Uni. En Asie, NTT DoCoMo et Samsung en sont déjà au stade de
l'expérimentation.
Everything Everywhere (EE), premier
opérateur mobile au Royaume-Uni vient d'indiquer que le déploiement commercial
de la 5G ne démarrerait pas avant 2022. Cette coentreprise d'Orange et de
T-Mobile, qui est actuellement en train de déployer son réseau 4G au
Royaume-Uni, avait déclaré le mois dernier qu'il totalisait deux millions
d'abonnés à la 4G. S'adressant cette semaine à l'Institution royale de la
Grande-Bretagne, Andy Sutton, principal architecte réseau à l'EE a déclaré: «
Lorsque nous parlons de 5G, nous parlons d'un réseau qui pourra être introduit
d'ici une dizaine d'années. « Les normes seront prêtes vers 2020, et peut-être
verrons-nous quelques opérateurs asiatiques être un peu plus en avance, ce qui
est généralement le cas », a-t-il ajouté.
Des tests chez NTT DoCoMo et Samsung
Certains pays d'Asie ont déjà commencé à expérimenter la 5G. Au Japon, NTT DoCoMo travaille avec six fournisseurs pour offrir des débits de 10 Gbps dans certaines villes, tandis qu'en Corée du Sud, Samsung en est lui aussi au stade de l'expérimentation. « En Europe, nous allons probablement voir apparaître ces réseaux aux alentours de 2022, 2023, avec l'évolution naturelle des réseaux LTE-A et 4G que nous possédons actuellement », a ajouté Andy Sutton. « La 5G sera capable de délivrer entre 1 000 et 5 000 fois plus de capacité de données que les réseaux 3G et 4G actuels », selon lui. L'objectif étant de créer l'illusion d'une « capacité infinie » en s'assurant qu'il existe une capacité de données suffisante pour toutes les applications.
Un déficit de compétences en Europe
EE a également fait savoir que la 5G sera en mesure de supporter des quantités croissantes de données transférées sur son réseau de télécommunications. L'opérateur de téléphonie mobile prévoit aussi que d'ici cinq ans, il devra gérer 12 fois plus de trafic qu'aujourd'hui. Ed Ellis, responsable de la stratégie chez EE, a quant à lui prédit que, dans certains cas, les résidents des zones rurales se tournaient vers les réseaux mobiles pour des services comme la vidéo en streaming qui seraient plus rapides que les lignes fixe à large bande. De son côté Andy Sutton a fait savoir que le réseau 5G d'EE serait soutenu par la technologie d'un certain nombre de fabricants d'équipements de télécommunications, dont Ericsson et Huawei.
Ce dernier, qui est déjà l'un des partenaires principaux d'EE, soutient Horizon 2020, programme de l'UE de 373 M£ qui vise à assurer que l'Europe est un acteur clé de la 5G. Cependant, l'opérateur chinois a récemment déclaré que la recherche européenne concernant la 5G pourrait être entravée en raison d'un déficit de compétences. « On n'aura pas besoin de la 6G si la 5G est suffisante», a conclu Andy Sutton. « Nous devons changer la façon dont nous faisons évoluer les réseaux et passer d'une transition générationnelle vers une évolution plus subtile en termes de capacité et de faisabilité».
Des tests chez NTT DoCoMo et Samsung
Certains pays d'Asie ont déjà commencé à expérimenter la 5G. Au Japon, NTT DoCoMo travaille avec six fournisseurs pour offrir des débits de 10 Gbps dans certaines villes, tandis qu'en Corée du Sud, Samsung en est lui aussi au stade de l'expérimentation. « En Europe, nous allons probablement voir apparaître ces réseaux aux alentours de 2022, 2023, avec l'évolution naturelle des réseaux LTE-A et 4G que nous possédons actuellement », a ajouté Andy Sutton. « La 5G sera capable de délivrer entre 1 000 et 5 000 fois plus de capacité de données que les réseaux 3G et 4G actuels », selon lui. L'objectif étant de créer l'illusion d'une « capacité infinie » en s'assurant qu'il existe une capacité de données suffisante pour toutes les applications.
Un déficit de compétences en Europe
EE a également fait savoir que la 5G sera en mesure de supporter des quantités croissantes de données transférées sur son réseau de télécommunications. L'opérateur de téléphonie mobile prévoit aussi que d'ici cinq ans, il devra gérer 12 fois plus de trafic qu'aujourd'hui. Ed Ellis, responsable de la stratégie chez EE, a quant à lui prédit que, dans certains cas, les résidents des zones rurales se tournaient vers les réseaux mobiles pour des services comme la vidéo en streaming qui seraient plus rapides que les lignes fixe à large bande. De son côté Andy Sutton a fait savoir que le réseau 5G d'EE serait soutenu par la technologie d'un certain nombre de fabricants d'équipements de télécommunications, dont Ericsson et Huawei.
Ce dernier, qui est déjà l'un des partenaires principaux d'EE, soutient Horizon 2020, programme de l'UE de 373 M£ qui vise à assurer que l'Europe est un acteur clé de la 5G. Cependant, l'opérateur chinois a récemment déclaré que la recherche européenne concernant la 5G pourrait être entravée en raison d'un déficit de compétences. « On n'aura pas besoin de la 6G si la 5G est suffisante», a conclu Andy Sutton. « Nous devons changer la façon dont nous faisons évoluer les réseaux et passer d'une transition générationnelle vers une évolution plus subtile en termes de capacité et de faisabilité».
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