Kantar Worldpanel dresse le bilan de 50 ans d’hypermarchés
Le 15 juin 1963, s’ouvrait le premier hypermarché Carrefour à
Sainte-Geneviève-des-Bois. Kantar Worldpanel dresse, 50 ans plus tard, un état
des lieux de ce circuit de distribution. S’il a perdu un peu de terrain depuis
l’an 2000, il reste dominant avec 52,2% de PDM sur les marchés PGC-FLS (produits
de grande consommation et frais libre-service), loin devant les supermarchés
(26,4%), le hard discount (12,7%) et le commerce de proximité (5,8%). Les hypers
sont une spécificité française : en Autriche, Allemagne, Italie, Espagne, leur
part de marché est 2 à 3 fois plus faible.
Le parc a fortement augmenté ses
12 dernières années avec 1 936 magasins en 2012 (vs 1 143 en 2000), mais la
surface moyenne est en recul (5 400m² vs 5 800m²).
La taille du panier moyen est de 40€ en 2012 (vs 27€ en 2000). Les hypers couvrent 93,6% de la population avec un nombre moyen d’achats de 40,2 actes en 2012 (vs 41,3 en 2000). La part de marché en valeur des hypers est plus élevée auprès du public jeune et familial. Ils sur-performent dans les régions Ouest (59,8%), Est (56%) et Nord (53,2%), et sous-performent en région parisienne (48%) et dans le Sud-Est (48,3%).
Sur les 12 derniers mois, les hypers, de plus en plus concurrencés par les «drive», résistent globalement bien et expliquent 58% de la croissance du CA des PGC. Pourtant, la diminution de la taille moyenne des ménages (augmentation des mono‑ménages, familles recomposées, vieillissement de la population) ne joue pas en faveur des hypermarchés. Ces derniers ont tendance à perdre des clients ces 3 dernières années.
Selon Kantar Worldpanel, les hypers ont perdu en image sur certains de leurs basiques, comme le choix, la visibilité et la clarté de leurs promos, le temps passé dans le magasin, jugé trop long, un parcours shopping jugé fatigant… L’institut est cependant confiant : le parc des hypers et leur surface commerciale en «font un circuit accessible à presque tous les foyers, les magasins physiques resteront donc le nerf de la guerre commerciale : on n’a encore rien trouvé de mieux pour toucher, tester les produits… Sur Internet on est seul face à son ordinateur, il y a une certaine déshumanisation. Tout l’enjeu des enseignes sera de capter le temps gagné par les shopdrivers pour les ramener en magasins. Grâce à une réallocation de l’espace pour jouer la complémentarité avec l’offre des drives, en misant sur l’innovation, les promos, les achats d’impulsion, les produits frais traditionnels, qui ont démontré leur capacité à fidéliser les clients d’une enseigne. En apportant du service, c’est-à-dire en donnant de bonnes raisons aux shoppers de franchir les portes d’un hyper, pour y trouver ce qu’il ne trouvera nulle part ailleurs. Internet devra se mettre au service des magasins, ce qui suppose que les enseignes développent le Web-to-store, pour capter des clients et générer du trafic grâce au web, et consolider la relation client en magasin».
La taille du panier moyen est de 40€ en 2012 (vs 27€ en 2000). Les hypers couvrent 93,6% de la population avec un nombre moyen d’achats de 40,2 actes en 2012 (vs 41,3 en 2000). La part de marché en valeur des hypers est plus élevée auprès du public jeune et familial. Ils sur-performent dans les régions Ouest (59,8%), Est (56%) et Nord (53,2%), et sous-performent en région parisienne (48%) et dans le Sud-Est (48,3%).
Sur les 12 derniers mois, les hypers, de plus en plus concurrencés par les «drive», résistent globalement bien et expliquent 58% de la croissance du CA des PGC. Pourtant, la diminution de la taille moyenne des ménages (augmentation des mono‑ménages, familles recomposées, vieillissement de la population) ne joue pas en faveur des hypermarchés. Ces derniers ont tendance à perdre des clients ces 3 dernières années.
Selon Kantar Worldpanel, les hypers ont perdu en image sur certains de leurs basiques, comme le choix, la visibilité et la clarté de leurs promos, le temps passé dans le magasin, jugé trop long, un parcours shopping jugé fatigant… L’institut est cependant confiant : le parc des hypers et leur surface commerciale en «font un circuit accessible à presque tous les foyers, les magasins physiques resteront donc le nerf de la guerre commerciale : on n’a encore rien trouvé de mieux pour toucher, tester les produits… Sur Internet on est seul face à son ordinateur, il y a une certaine déshumanisation. Tout l’enjeu des enseignes sera de capter le temps gagné par les shopdrivers pour les ramener en magasins. Grâce à une réallocation de l’espace pour jouer la complémentarité avec l’offre des drives, en misant sur l’innovation, les promos, les achats d’impulsion, les produits frais traditionnels, qui ont démontré leur capacité à fidéliser les clients d’une enseigne. En apportant du service, c’est-à-dire en donnant de bonnes raisons aux shoppers de franchir les portes d’un hyper, pour y trouver ce qu’il ne trouvera nulle part ailleurs. Internet devra se mettre au service des magasins, ce qui suppose que les enseignes développent le Web-to-store, pour capter des clients et générer du trafic grâce au web, et consolider la relation client en magasin».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire