L’accélérateur de start-up parisien vient d’organiser son concours de « pitch » devant une assemblée d’investisseurs français et étrangers. Un rendez-vous bien préparé par les jeunes "CEO" en lice.
Sur l’estrade de l’amphithéâtre du conseil régional d’Ile-de-France,
Paul-Adrien Menez, le jeune fondateur de Zéro-Gâchis (solution de réduction
d’invendus en supermarchés) vient de terminer son « pitch ». « Je pense m’en
être assez bien sorti », souffle-t-il, encore tendu par sa prestation. Un
exercice pas simple consistant à « vendre » en huit minutes sa start-up devant une assemblée d’investisseurs et de pros du
Net.
Avec 11 autres créateurs membres de l’association Le Camping, un « accélérateur » de start-up, il vient de vivre son « Demo Day ». Une journée stressante mais capitale pour ces jeunes entrepreneurs qui ont déjà passé un trimestre à développer leur projet dans le cadre d’un programme intensif animé par des « mentors » (investisseurs, business developpers, dirigeants…). Pas question de rater cette étape clé dans le lancement de leur concept. « Pendant un mois, nous avons travaillé à la fois sur la structure de la présentation, le contenu mais aussi sur la manière de parler en public, captiver une audience, bouger sur une scène », explique Rodolph Darves-Bornoz, PDG de Sportdub (plateforme de commentateurs amateurs de match en vidéo). Des experts de l’art oratoire leur ont même donné quelques ficelles pour « pitcher » efficace et mieux contrer les questions (le plus difficile), le tout en anglais. Incontournable sachant que 50% des fonds soutenant les jeunes pousses issues du Camping sont étrangers.
Crédits photo :
L'art de convaincre un parterre d'investisseurs en quelques minutes, un défi
Maxime Vandegeerde passerait, lui, pour un natif de la
Silicon Valley. Ce qui n’a pas empêché le fondateur de Lingocracy (méthode
innovante d’apprentissage de langues en ligne) de préparer soigneusement son
intervention en s’appuyant sur l’esprit collaboratif du Camping. «Les deux
dernières semaines, on s’est présenté nos pitch entre nous pour échanger sur
leurs qualités et défauts respectifs, témoigne-t-il. J’ai aussi fait une
présentation à l’espace de coworking La Cantine. Une sorte de répétition
générale ».
Le "pitch" : donner envie aux investisseurs d'en savoir plus
L’objectif de ce « Demo day »? Attirer l’attention d’éventuels investisseurs pour lever entre 300 000 et 500 000 euros en moyenne par projet. « Le pitch doit faire l’effet d’un teasing : dire l’essentiel mais pas tout afin de donner envie aux fonds d’en savoir plus », estime Paul-Adrien Menez (Zéro-Gâchis). « Pour nous, c’est une première prise de contact, une occasion de montrer qu’on existe », affirme pour sa part Maxime Vandegeerde (Lingocracy).
Au terme de cet après-midi, les investisseurs présents resteront discrets sur leurs projets préférés. Pas question de les dévoiler à leurs concurrents. Ils contacteront les plus convaincants dans quelques jours. « Mais quoiqu’il arrive, ajoute Rodolph Darves-Bornoz (Sportdub), cette présentation nous aura aidé à formaliser nos idées et à les rendre claires pour tout le monde ».
Avec 11 autres créateurs membres de l’association Le Camping, un « accélérateur » de start-up, il vient de vivre son « Demo Day ». Une journée stressante mais capitale pour ces jeunes entrepreneurs qui ont déjà passé un trimestre à développer leur projet dans le cadre d’un programme intensif animé par des « mentors » (investisseurs, business developpers, dirigeants…). Pas question de rater cette étape clé dans le lancement de leur concept. « Pendant un mois, nous avons travaillé à la fois sur la structure de la présentation, le contenu mais aussi sur la manière de parler en public, captiver une audience, bouger sur une scène », explique Rodolph Darves-Bornoz, PDG de Sportdub (plateforme de commentateurs amateurs de match en vidéo). Des experts de l’art oratoire leur ont même donné quelques ficelles pour « pitcher » efficace et mieux contrer les questions (le plus difficile), le tout en anglais. Incontournable sachant que 50% des fonds soutenant les jeunes pousses issues du Camping sont étrangers.
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L'art de convaincre un parterre d'investisseurs en quelques minutes, un défi
Le "pitch" : donner envie aux investisseurs d'en savoir plus
L’objectif de ce « Demo day »? Attirer l’attention d’éventuels investisseurs pour lever entre 300 000 et 500 000 euros en moyenne par projet. « Le pitch doit faire l’effet d’un teasing : dire l’essentiel mais pas tout afin de donner envie aux fonds d’en savoir plus », estime Paul-Adrien Menez (Zéro-Gâchis). « Pour nous, c’est une première prise de contact, une occasion de montrer qu’on existe », affirme pour sa part Maxime Vandegeerde (Lingocracy).
Au terme de cet après-midi, les investisseurs présents resteront discrets sur leurs projets préférés. Pas question de les dévoiler à leurs concurrents. Ils contacteront les plus convaincants dans quelques jours. « Mais quoiqu’il arrive, ajoute Rodolph Darves-Bornoz (Sportdub), cette présentation nous aura aidé à formaliser nos idées et à les rendre claires pour tout le monde ».
Le Camping : la crème des start-up parisiennes, saison
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Créée il y a quatre ans par l’association Silicon Sentier, Le
Camping accélère l’émergence de start-up parisiennes en devenir. Outre un
open-space situé dans l’ex-Bourse de la capitale (Palais Brongniart) et 4500
euros en capital d’amorçage, son programme apporte aux jeunes pousses (12 par
promotion) des sessions de formations et ateliers thématiques auxquels
participent une quarantaine d’experts, dirigeants et business développeurs. Les
trois premiers mois, la start-up a pour objectif de valider son idée et
l’existence d’un marché d’utilisateurs ou de clients. A mi-parcours se tient le
fameux « Demo Day » devant des investisseurs. Puis commence une nouvelle période
de trois mois qui va servir à peaufiner le produit, ajuster le business model et
développer le réseau. Avant le grand saut du lancement !
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