Thierry Bardy - Tags ; objets connectés , IoT, médecine, santé
J'ai 2 convictions profondes ; l'IoT ou le big data se développeront qu'en silots ou par thématiques. Les spécificités des secteurs sont telles que peu de technologies pourront s’avérer génériques ou transverses.
L'internet des objets Iot dans le domaine de la santé est révélatrice de cette spécialisation . Ci dessous quelques exemples de ce que la médecine pourra proposer en la matière. La question qui se pose; avec quel réseau de communication ces uses case pourront fonctionner ? Cela dit , je vous laisse rêver ou cauchemarder...
1/ Un film
électronique
Une puce électronique permettra de surveiller des données comme la température du corps. © Iosif Szasz-Fabian, Fotolia.com
Une équipe
de chercheurs japonais de l’Université de Tokyo a annoncé avoir conçu une puce
électronique ultra-fine, légère et souple, qui se présente sous la forme d’un
film et qui pourrait être implantée dans le corps humain pour suivre ses
conditions physiques.
Ce film, qui fonctionne même s’il est étiré ou froissé, permettra de surveiller de nombreuses données comme la température corporelle, la pression artérielle, les mouvements musculaires ou les battements du cœur.
Ce film, qui fonctionne même s’il est étiré ou froissé, permettra de surveiller de nombreuses données comme la température corporelle, la pression artérielle, les mouvements musculaires ou les battements du cœur.
2/Les
nanorobots
Ces
nanorobots permettront d'effectuer des opérations chirurgicales complexes.
© Gennadiy Poznyakov, Fotolia.com
© Gennadiy Poznyakov, Fotolia.com
Selon
l’ingénieur informatique Ray Kurzweil, embauché il y a deux ans par Google, des
nanorobots seront capables de naviguer dans nos vaisseaux sanguins pour guérir
chacune de nos cellules malades. Et cela d’ici 2020 ! Déjà, une équipe de
scientifiques européens travaille sur un nanorobot d'Assemblage système
chirurgical Endoluminal reconfigurable (ARES) qui va permettre d’effectuer des
opérations chirurgicales très complexes. Les 15 modules du nanorobot sont
avalés par le patient puis s'assemblent de manière autonome dans l'intestin.
Ils forment ainsi une sorte de serpent capable de se déplacer et
d’effectuer les opérations commandées par le chirurgien. Cela évite toute
incision, réduit la douleur et permet au patient de récupérer plus vite.
3/ L’implant contraceptif télécommandé
Le MIT a développé un "compu-contraceptive" télécommandé. © ursule, Fotolia.com
L’implant
contraceptif existe depuis longtemps et de nombreuses femmes l’utilisent. C’est
en fait un réservoir contenant les mêmes hormones que les pilules
progestatives. Il est efficace durant 3 ans. Seul inconvénient : les femmes qui
l’utilisent doivent retourner chez leur médecin pour qu’il retire l’implant si
elle désire avoir un enfant. Ce qui a donné l’idée au MIT de développer
un "Compu-contraceptive" télécommandé… D’une durée de vie de 16
ans, il peut être mis hors tension n’importe quand puis réactivé très facilement
grâce à la télécommande. La Fondation Gates, du fondateur de Microsoft,
soutient le projet. Il sera soumis aux essais cliniques cette année, dans
l’espoir d’une commercialisation en 2018.
4/ La poussière intelligente
Ces
nano-ordinateurs peuvent combattre un début de cancer. © vitanovski, Fotolia.com
Les
"motes" vont sans doute révolutionner la médecine !
Ce sont des nano-ordinateurs munis d’antennes et organisés en réseau. De la taille d’un grain de sable, ils s’auto-organisent dans le corps humain afin de gérer des processus internes complexes et peuvent combattre un début de cancer ou soulager la douleur d’une blessure.
Grâce à cette "poussière" connectée, les médecins pourront agir à l’intérieur de votre corps sans avoir besoin de recourir à une opération.
Ce sont des nano-ordinateurs munis d’antennes et organisés en réseau. De la taille d’un grain de sable, ils s’auto-organisent dans le corps humain afin de gérer des processus internes complexes et peuvent combattre un début de cancer ou soulager la douleur d’une blessure.
Grâce à cette "poussière" connectée, les médecins pourront agir à l’intérieur de votre corps sans avoir besoin de recourir à une opération.
5/Les tatouages intelligents
De futurs tatouages pourront permettre de vous identifier lors d’un règlement chez un commerçant. © shime, Fotolia.com
Un groupe de
chercheurs du Texas a développé un type d’encre de tatouage composée de
microparticules qui peuvent rassembler puis envoyer des données relatives à
votre organisme.
De son côté, la bien nommée société Dangerous Things a créé une puce NFC qui peut être implantée dans le doigt et qui permet de déverrouiller ou d’entrer un code en pointant simplement du doigt vers son téléphone portable, son ordinateur ou sa voiture.
De tels tatouages pourraient aussi permettre de vous identifier lors d’un règlement chez un commerçant.
De son côté, la bien nommée société Dangerous Things a créé une puce NFC qui peut être implantée dans le doigt et qui permet de déverrouiller ou d’entrer un code en pointant simplement du doigt vers son téléphone portable, son ordinateur ou sa voiture.
De tels tatouages pourraient aussi permettre de vous identifier lors d’un règlement chez un commerçant.
6/Le patch électronique
Le patch électronique surveille la santé de l'utilisateur. © Adam Gregor, Fotolia.com
Développé
par le professeur John Rogers, fondateur en 2008 de la société américaine MC10,
le "patch électronique" ou "biostamp" est une sorte de
pansement transparent. Pas plus grand que deux timbres postaux et doté de
circuits électroniques souples, il se colle directement sur la peau et
surveille la santé de l'utilisateur, via son smartphone. Le patch peut
mesurer la température du corps ou déceler une mauvaise hydratation. Il
peut aussi calculer si l’on est trop exposé au soleil.
Collé sur la peau d’un sportif, le patch pourra l’informer régulièrement sur ses besoins en eau. Utilisé aujourd’hui à titre expérimental, il possède une durée de vie de 2 semaines environ, avant de disparaitre progressivement, sans laisser de trace sur la peau. Il pourrait être mis sur le marché très prochainement.
Collé sur la peau d’un sportif, le patch pourra l’informer régulièrement sur ses besoins en eau. Utilisé aujourd’hui à titre expérimental, il possède une durée de vie de 2 semaines environ, avant de disparaitre progressivement, sans laisser de trace sur la peau. Il pourrait être mis sur le marché très prochainement.
7/ Le cerveau connecté
Piloter
directement son ordinateur grâce à son cerveau. © sudok1, Fotolia.com
Piloter
directement son ordinateur grâce à son cerveau ? Certains chercheurs
pensent que cela sera possible dans quelques années. Des scientifiques de
l’université de Brown (Providence, Etat de Rhode Island) et de la société de
bio-technologie Cyberkinetics travaillent depuis 2003 sur un système
d’implants neuronaux, "BrainGate", dont les signaux neurologiques ont
pu être décodés par un périphérique externe en temps-réel.
Intel, de son côté, affirme qu’elle commercialisera dès 2020 des puces électroniques cérébrales, "BrainChips", capables de contrôler des ordinateurs sans clavier ni souris. Mais la médecine utilise déjà au quotidien la stimulation cérébrale pour soigner les patients atteints de la maladie de Parkinson.
Intel, de son côté, affirme qu’elle commercialisera dès 2020 des puces électroniques cérébrales, "BrainChips", capables de contrôler des ordinateurs sans clavier ni souris. Mais la médecine utilise déjà au quotidien la stimulation cérébrale pour soigner les patients atteints de la maladie de Parkinson.
8/ Le pancréas bionique
Les chercheurs espèrent optimiser l'autonomie des patients diabétiques. © sunabesyou, Fotolia.com
Actuellement
testé à l’Université de Boston (Massachusetts), le "pancréas bionique
bihormonal" pourrait être très utile aux diabétiques. Le Docteur Edward
Damiano et ses collaborateurs ont créé un nouveau prototype de pancréas
artificiel composé de 2 boîtiers pilotés par un smartphone.
L’un des boitiers mesure toutes les 5 minutes le taux de glycémie dans le sang, l’autre est destiné à délivrer du glucagon, une hormone hyperglycémiante. Leur dispositif est couplé à une pompe à insuline classique. En automatisant ainsi le contrôle glycémique et en prenant immédiatement en charge les hypoglycémies grâce à la pompe à glucagon, les chercheurs espèrent optimiser l'autonomie des patients diabétiques.
L’un des boitiers mesure toutes les 5 minutes le taux de glycémie dans le sang, l’autre est destiné à délivrer du glucagon, une hormone hyperglycémiante. Leur dispositif est couplé à une pompe à insuline classique. En automatisant ainsi le contrôle glycémique et en prenant immédiatement en charge les hypoglycémies grâce à la pompe à glucagon, les chercheurs espèrent optimiser l'autonomie des patients diabétiques.
9/ Les cyberpillules
Les
cyberpillules délivrent des informations au patient et à son médecin via leur
smartphone. © DragonImages
- Fotolia
Des
chercheurs britanniques ont développé des cyberpillules munies de
microprocesseurs capables de délivrer des informations au patient et à son
médecin, via leur smartphone. Implanté sur le médicament, le dispositif mesure
1 millimètre carré et transmet l’information à travers votre peau vers un patch
adhésif. La puce peut dire si vous avez bien pris le médicament prescrit et
s’il a un effet bénéfique sur votre santé, en mesurant des paramètres
biophysiques comme le rythme cardiaque, la respiration, l’état du sommeil… De
leur côté, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de
la société américaine MicroCHIPS Biotech ont mis au point une puce intégrée
dans le corps de patients souffrant d’ostéoporose, capable de délivrer leurs
doses quotidiennes de médicaments.
10/ La carte d'identité
implantée
Ce système
mettrait fin aux usurpations d’identité.. © Science photo, Fotolia.com
Nous vivons
depuis des années avec des cartes munies de puces qui stockent certaines
données : cartes bancaires, carte Vitale, etc. Certains envisagent
aujourd’hui d’implanter dans le corps humain une véritable carte d'identité
électronique regroupant dans une micro-puce Radio Frequency Identification
Device (RIFD) toutes nos données personnelles. La technologie RFID utilise les
ondes radio pour émettre des données via une "antenne" en direction
d'un "tag RFID" ou "marqueur". Ce marqueur, véritable
étiquette électronique serait un jour incorporé dans notre organisme. Les
avantages potentiels sont nombreux : fin des usurpations d’identité et
une meilleure sécurité grâce à la traçabilité. En fait, ces implantations de
puces RFID dans le corps humain existent déjà. La FDA américaine autorise
depuis 2004 l’usage de puces RFID à des fins de suivi médical dans les
hôpitaux.
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