Retrouver l'intervention en vidéo d'Armand Hatchuel lors de la dernière plénière du COP (Club Open Prospective)
La dernière plénière du Club Open Prospective s'est réunie sur le campus de Strat design, l'occasion fut donné à Armand Hatchuel de venir nous expliquer le concept de "corporate governance "
Le gouvernement d'entreprise (ou gouvernance d'entreprise, expression dérivée de l'anglais « corporate governance » désigne le système formé par l'ensemble des processus, réglementations, lois et institutions destinés à cadrer la manière dont l'entreprise est dirigée, administrée et contrôlée.
En fonction des objectifs qui gouvernent l'entreprise, ce système est appelé à réguler les relations entre les nombreux acteurs impliqués ou parties prenantes .
Les acteurs principaux sont les actionnaires3 qui élisent soit le Conseil d'administration, lequel mandate la Direction, soit le Conseil de surveillance, lequel nomme les membres du Directoire, selon des modalités variables, propres au régime juridique de la société concernée.
Les autres parties prenantes incluent les employés, les fournisseurs, les clients,
les banques ou autres prêteurs, le voisinage, l'environnement et les
tiers - au sens le plus large - pouvant entrer en relation avec
l'entreprise à raison de ses activités, comportements ou réalisations.
A travers cette "corporate governance" chère au professeur Hatchuel , le club avait souhaité s'interroger sur le fait de "Refonder, repenser l'entreprise afin qu’elle (re) devienne collective créatrice
et sociale.
Inventée il y a un siècle, l'entreprise incarnait l'inventivité
technique, un travail organisé et un espace de négociations sociales. Son
développement se confondait avec le progrès collectif.
Cette logique s'est brisée dans les années 1980. En imposant
le primat de la société anonyme, donc des actionnaires, les doctrines de la
" corporate governance " ont déstabilisé la mission des dirigeants et
atrophié les règles de gestion.
Aujourd'hui, il faut repenser l'entreprise et son cadre
juridique, parce que le droit, par son ambiguïté et ses lacunes, n'a pu empêcher
le dérèglement.
Pour lancer le débat, nous avons fait un petit montage issu de "Éléphant stores production" qui fait la part belle aux "corporate share value " et au B Corp, deux notions proches et pour autant assez éloignées sur le fond de la "corporate governace" .
Dès 2011, Michel Porter avec la « Corporate share value»
s’est déjà interrogé sur les changements nécessaires pour l’entreprise.
Source Elephantstores production
Privilégier Firefox , login : prospective
Source Elephantstores production
Privilégier Firefox , login : prospective
Le dernier ouvrage de Blanche Segrestin et Armand Hatchuel
propose de repenser l'entreprise comme une action collective et créatrice.
Leurs auteurs jugent nécessaire de repenser le statut du dirigeant et de jeter
les bases d'un "contrat d'entreprise " différent du contrat de
société, orienté vers le progrès collectif.
A travers son intervention et les series de questions /réponses , Armand hatchuel s'est efforce de bien distinguer toutes ces notions. Retrouver tout le film vidéo de son intervention ci- dessous.
A travers son intervention et les series de questions /réponses , Armand hatchuel s'est efforce de bien distinguer toutes ces notions. Retrouver tout le film vidéo de son intervention ci- dessous.
Privilégier Firefox , login : prospective
question /réponse 1
question /réponse 2
Privilégier Firefox , login : prospective
https://vimeo.com/album/3713936/video/149966803
question /réponse 3
*Armand Hatchuel est professeur à Mines ParisTech, directeur
adjoint du Centre de gestion scientifique et membre de l’Académie des
technologies.
Il est co-auteur de L’Expert et le Système (Economica,
1992), Les Processus d’innovation (Hermès, 2006), Les Nouvelles Fondations des
sciences de gestion (Vuibert, 2008) et L’activité marchande sans le marché
(Presses de l’École des Mines, 2010) et co-auteur de Refonder l'entreprise
(Seuil, 2012)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire