Au cours des prochaines années, les
interactions entre les hommes et les robots devraient s'intensifier. (crédit :
D.R.)
Des robots aux objets connectés en passant par les
logiciels autonomes, les années qui viennent s'annoncent riches en matière
d'innovations technologiques. Le cabinet Gartner fait le point en 10
prédictions, dévoilées à l'occasion de son dernier Symposium d'Orlando.
A
l'occasion de son Symposium ITxpo 2015 qui se déroule actuellement à
Orlando, Gartner a
dévoilé ses dix prédictions pour les organisations IT et les utilisateurs de
l'IT pour 2016 et les années à venir. Cette année, le monde des robots et des
machines est à l'honneur. Le cabinet estime que dans le futur, le monde sera
conduit par les algorithmes et les machines intelligentes dans lequel les
hommes et les machines devront définir une relation harmonieuse.
1
- D'ici 2018, 20% des contenus d'entreprises seront rédigés par
des machines. Selon Gartner, des informations analytiques et basées sur les
données pourront être traduites en langage naturel écrit en utilisant des
outils émergents. Les rapports d'activités dédiés aux actionnaires, les
documents légaux, les rapports de marchés, les communiqués de presse, articles
et white papers pourraient tous être rédigés par des automates.
2
- D'ici 2018, 6 milliards d'objets connectés finiront par
demander de l'aide. Il s'agira alors de développer des mécanismes pour répondre
aux demandes croissantes de supports des objets.
3
- D'ici 2020, des logiciels autonomes sans contrôle humain
généreront 5% de toutes les transactions économiques. Les agents fonctionnant
grâce à des algorithmes participent déjà aux transactions économiques. Bien
qu'ils soient automatiques, ils restent contrôlés par des humains. Gartner
s'attend à l'émergence de nouveaux logiciels entièrement autonomes et à la
naissance d'un nouveau paradigme que le cabinet appelle l'économie
programmable. Ceci pourrait fortement perturber le secteur des finances
existant.
4
- D'ici 2018, plus de trois millions de travailleurs dans le
monde seront supervisés par un «robo-boss». Les « robo-boss » seront de plus en
plus nombreux à prendre des décisions qui auraient pu être prises par des
managers humains. Dans la mesure où les fonctions de supervisions sont liées à
la surveillance des performances des collaborateurs, qui sont mesurés par des
données quantitatives, les décisions peuvent être prises plus rapidement par
des machines intelligentes.
5
- D'ici la fin 2018, 20% des bâtiments connectés auront souffert
de vandalisme numérique. Les bâtiments sont de plus en plus connectés et sont
donc aussi plus vulnérables aux attaques. Ce n'est pas seulement une nuisance,
il y aura aussi des conséquences économiques, en matière de santé et de
sécurité. Les bâtiments doivent être construits de manière à offrir un niveau
acceptable de protection et en intégrant aussi des systèmes de gestion et de
contrôle de la sécurité.
6
- D'ici 2018, 45% des entreprises les plus dynamiques auront
moins de collaborateurs que d'instances de machines intelligentes. Le cabinet
prend comme exemple des supermarchés entièrement automatisés ou une société de
surveillance utilisant uniquement des drones pour ses opérations de
surveillance.
7
- D'ici la fin 2018, l'assistant numérique des consommateurs
reconnaîtra les individus de manière faciale et vocale. Cela permettra aux
entreprises de développer une expérience client exceptionnelle.
8
- D'ici 2018, 2 million de collaborateurs seront tenus de porter
des dispositifs de contrôle de l'état de santé et de l'activité comme condition
d'embauche. Ce sera notamment le cas pour les policiers, les pompiers ou pour
les professions para-médicales. Le but sera d'assurer leur sécurité et de leur
donner de l'aide aussitôt que le besoin se fait sentir. D'autres professions
pourront être concernées par la suite, notamment les athlètes, les politiciens,
les pilotes...
9
- D'ici 2020, les agents intelligents virtuels (VPA) faciliteront
40% des interactions mobiles et l'ère post-app commencera à dominer. Les VPA
pourront prédire les besoins des utilisateurs, établir la confiance et
finalement agir de manière autonome au nom de l'utilisateur.
10
- D'ici 2020, 95 % des failles de sécurité cloud seront la faute
des clients. Les problèmes de sécurité restent la raison la plus fréquente pour
éviter d'utiliser les services cloud public. Mais ce ne sont pas les
fournisseurs qui seront à l'origine des problèmes de sécurité. Les
organisations clientes de ces services cloud devront engager des efforts
explicite pour la sécurité.
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